Lectures non-vampiriques du moment

"Malhorne" de Jérome Camut

Résumé :
Il vient de la nuit des temps.
Il a franchi la frontière qui sépare la vie de la mort.
Et, aujourd’hui, le moment de la révélation est venu. Tout commence lorsque l’ethnologue Franklin Adamov découvre, au fin fond de l’Amazonie, une statue représentant un homme assis armé d’une épée. L’homme est de type européen, l’objet date du XVe siècle, et sur la garde de l’épée est inscrit un mot : « Malhorne ».
C’est impossible… Pourtant, ce n’est que le premier indice.
En effet, peu après, Franklin est contacté par une fondation appartenant à un riche financier, qui lui offre des moyens illimités pour résoudre cette énigme. Car le mystère s’épaissit : on a repéré une deuxième statue, absolument identique, à l’autre bout du monde…
Qui se cache derrière ces monuments ? Qui a laissé ces signes, et pourquoi ?
Alors débute une traque haletante, une quête initiatique à travers l’Histoire, les cultures et les religions du monde entier, dont l’enjeu est rien moins que l’immortalité.

Avis perso: ce livre est vraiment génial! Quand on commence c'est dur de le reposer sur la table de chevet, je ne sais pas combien l'auteur a écrit de tomes en tout, j'ai pour ma part les 2 premières

je vous conseil l'anthologie Passés Recomposés qui apour thème l'uchronie, c'est à dire un retour en arrière dans l'histoire et un évènement diffère (ex la 2de guerre mondiale gagnée par les allemands éditions Nesti Veqnen
l'excellente anthologie sur Jules Vernes (détective, scientifique...) La machine à remonter les rêves aux éditions Mnémos
Car je suis légion, la ligue des héros, l'ère du dragon et la venus anatomique chez Mnémos

Ah oui, un genre dont on a peu parlé sur VDN !

c'est pourtant un genre très intéressant
Y a t-il une uchronie où il y a des vampires, ce serai 2 bonnes raisons de lire

je recommende un bouquin horreur/enquête: Le bureau des atrocité de Charles Stross
mélange Lovecraft, X files et MIB (2 histoires au rythme aletant) où le spectre des nazis plane, où un menace encore plus grande plane, où les empoyés décédés de la Laverie (service secret anglais du paranormal) sont recyclés en gardiens (=zombies) , où les invocations sont étudiées en cours pour agent de terrain...
j'en passe et des meilleurs

autre lecture fantastique: Coeur de Lune, éditions Harlequin collection Luna (oui je sais... mais non) les femmes sont à l'honneur
3 histoires, 3 héroïnes:
Magie de la Lune de Mercedes Lackey, une intrigue moyen ageuse sur fond de mie
La nuit des sept Lunes de Tanith Lee, malédiction dans un monde antique où les pouvoirs de la Lune peuvent vous libérer
Lune rouge de C.e. Murphy, enquête sur 3 meurtres rituels des nuits de pleine lune
une policiére mécano, héritière de pouvoir celtique

Jvous envoie les Harlequins que vous voulez contre l'affranchissement suffisant, mais il n'auront plus leur couverture et faut attendre qu'ils ne soient plus en vente -mais annoncez-vous dès leur sortie-... contact par mp

La dame de Pique, Pouchkine.

Sympathique et court. Les Russes sont affinés dans le sujet du jeu.

Ah oui, tu peux lire le Joueur de Dostoiévski aussi...

Attention je passe du coq à l'âne, "Tu l'as dit Baffie !", c'est un petit concentré de vannes de Laurent Baffie lors de l'émission "Tout le monde en parle". C'est facile à lire, c'est très marrant.

invité : Nicolas Sirkis

Thierry Ardisson : Le talent que vous n'aimeriez pas avoir, Nicolas ?
Nicolas Sirkis : Videur dans une boîte échangiste.
Laurent Baffie : Il y avait chanteur, aussi !

invité : Elodie Gossuin

Thierry Ardisson : D'abord Reine du Muguet à Compiègne. C'est comme ça que tout à commençé ...
Laurent Baffie : Puis Reine des champignons à Mulhouse, après. La progression inexorable. Ensuite, Miss Herpés 92 ...

Enfin bon voilà, j'en passe et des meilleurs, on passe un bon moment et se plait à le relire !!!!

Finalement, il y avait une entité vampirique dans L'Oeuvre au noir :

Citation :

Cette femme qui haletait sur son oreiller était une Lémure, une Lamie, une de ces femelles de cauchemar qu'in voit sur les chapiteaux d'église, à peine apte, semblait-il, à se servir du langage humain.

Ce livre va sûrement rester un de mes meilleurs souvenirs de lectures, du coup maintenant, je ne sais pas trop sur quoi enchaîner. Peut-être sur les nouvelles fantastiques pragoises de Meyrink, auteur que GF a l'excellente idée de mettre à l'honneur en ce moment.

En attendant je boucle Surveiller et punir de Foucault, qui contient entre autres des relations impressionnantes des diverses tortures employées lors des mises à mort : le guillotinage étant le "degré zéro" de la souffrance et l'écartèlement le degré le plus élevé (cela mettait des heures, car les chevaux manquaient souvent de force pour réussir à démembrer un corps humain). Cela donne à réfléchir. Et je continue également La Route antique des hommes pervers de René Girard, qui finalement a une thématique proche.

Je profie de ce post pour vous signaler qu'en ce moment Le Livre de Poche recrute son Jury pour le prix 2007, si ça vous dit (ça fait toujours des livres gratis, ahah)...

MAUPAsSANT : BEL AMI

Vraiment pourri ce livre.... Mais bon c'est le lycé lol

ça parle d'un type qui essaye de forniquer avec le plus de fille différent; et il essaye aussi d'etre de plus en plus riche.

ah! les lectures du collège et du lycée...
ya qu'un livre que j'ai aimé et c'était un livre de sf, une bouffée d'oxygène à coté de l'assomoir qui selon moi (et d'autres j'en suis sur) portebien son nom

Je me lance dans l'Education sentimentale de Flaubert. Jusqu'à présent je n'ai pas trop posté ici j'étais dans du Balzac,pas toujours évident mais tellement génial qu'on passe outre.
Mais avec toutes ces lectures de classiques je n'ai pas trop eu le temps de lire de la sf. snif snif

Cardinal Von Kresbell a écrit:

MAUPAsSANT : BEL AMI

Vraiment pourri ce livre.... Mais bon c'est le lycé lol

Je l'ai lu et franchement j'ai eu du mal à le finir ... Je l'ai atrocement plat, si tu ne l'a pas encore terminé bon courage.

Sinon je viens de finir Harry Potter tome 6 de J.K Rowling ( décevant comparé au précédents elle à l'air de s'essouffler)

Et je commence Pour un oui ou pour un non une pièce de Nathalie Sarraute

je vais commencer lettres persanes de montesquieu
j'ai ce livre depuis des année et je ne l'ai jamais lus

Dans les lectures du collège, j'avoue avoir un bon prof de français qui donne de supers livres ^^ (faut dire, il m'en faut peu pour trouver un livre super xD)
Si j'en ai un à vous conseiller, c'est celui qu'on a étudié récemment:

Le Petit Garçon de Philipe Labro

En gros, c'est l'histoire d'une famille qui part se réfugier dans une jolie villa du sud de la France durant la seconde guerre mondiale, le père reçoit de plus en plus de visiteurs, qui sont en réalité des réfugiés juifs. Un jour hélas, les allemands débarquent…

C’est un livre remplit exclusivement de personnages hauts en couleurs et très captivants, je dirais que celui qui a le plus de charme est "L'homme Sombre", c'est d'ailleurs avec celui-ci que débute le roman...

Mais je ne vous en dis pas plus, ceux qui sont intéressés verront bien par eux même ^^

Ah ça fait plaisir, qqn qui apprécie les lectures scolaires ! Faut dire que les profs font tout de même souvent des choix un peu malheureux...

Vala vala j'ai lu Les Histoires fantastiques pragoises de Meyrink et c'était bien sympa. Un fantastique monstrueux et souvent grotesque. Des plantes faites en matière animale, voire humaine, tout un tas de trucs assez bizarre à vrai dire, et puis aussi les premiers chapitres d'un roman (cf "La Maison de l'alchimiste") qui tire pas mal vers l'ésotérisme. Jpense que les amateurs de Lovecraft pourraient éventuellement apprécier ce bouquin. En tout cas je vous le conseille. Ca me fait penser à certaines idées fantastiques de Poe aussi, mais avec des trucs plus concrets : des vraies monstruosités qu'on peut voir. Cela n'exclut pas un fantastique plus implicite dans d'autres nouvelles...


Titre : Histoires fantastiques pragoises
Auteur : Gustav Meyrink, Jean-Jacques Pollet (Traducteur)
Paru le : 18/10/2006
Editeur : FLAMMARION
Isbn : 2-08-071226-8 / Ean 13 : 9782080712264
Prix éditeur : 9,30 €

Au tout début du XXe siècle, à Prague, un banquier connu pour ses extravagances est victime d'une violente campagne de diffamation et jeté en prison.
A sa sortie, Gustav Meyrink abandonne la finance et se tourne vers la littérature : très vite, il s'impose comme l'écrivain le plus brillant de Prague. En marge de ses romans ésotériques, et notamment du célèbre Golem, il a laissé de nombreux récits brefs, pour la plupart inédits en français, dont ce volume propose une sélection. Les êtres fictifs tel Daraschekoh, le Persan démoniaque, y côtoient le comte Sporck, illustre Pragois, ou le peintre Alfred Kubin ; le château du Hradschin, le Pont de pierre, la Daliborka se voient peuplés de savants pervers et de créatures monstrueuses...
Meyrink réinvente la légende pour faire de Prague un seuil - entre l'Orient et l'Occident, entre l'ici-bas et l'au-delà. Une plongée initiatique dans l'imaginaire débridé d'un des auteurs les plus déconcertants de ce début de siècle.

Je viens de relire deux classiques du fantastique de la fin du XIXème siècle :
L' Etrange cas du docteur Jelyll et de M. Hyde de Stevenson et L'île du docteur Moreau de H.G. Wells.

Lire à la suite ces deux romans est intéressant, tout d'abord car cela donne un aperçu de la littérature fantastique de cette époque, mais surtout parce que l'on peut mettre en relation ces deux livres. En effet, tout deux abordent le thème de la science et des dangers de l'expérimentation scientifique sur les êtres vivants (chez Wells la création d'hybrides : mi animal, mi humain et chez Stevenson la séparation d’une identité unique en deux individualités différentes). De plus ils posent tout deux la question de la frontière entre l'animalité et l’humanité :
Chez Wells, on peut se demander si les créatures créées par le docteur Moreau peuvent être qualifiées d’humaines dans la mesure où elles parlent (même si leur conversation reste primitive) et où elles ont construit une religion et qu’elles sont capables de respecter des "normes morales" (ne pas manger de viande).
Le roman de Stevenson pose, lui, la question de la part d’animalité en chaque être humain. En effet l’objectif du docteur Jekyll était de se séparer de cette part d’animalité incrustée en lui (ce fut donc un profond échec puisque cette part « mauvaise » a finit par le dominer sous la forme de M. Hyde).

Voilà je n’en dis pas plus car je suppose (et j’espère) que Senhal va apporter une analyse littéraire de ces deux livres qui sera certainement plus riche que celle dont je suis capable

tengul a écrit:

...à coté de l'assomoir qui selon moi (et d'autres j'en suis sur) portebien son nom

Heureux de voir que je suis pas le seul à l'avoir pensé... décrochage au 3ème chapitre!

Lise a écrit:

Je me lance dans l'Education sentimentale de Flaubert

Je voulais le lire celui là! tu nous dira ce que t'en penses à la fin!

Astraël a écrit:

L' Etrange cas du docteur Jelyll et de M. Hyde

Je l'ai relu y'a pas longtemps moi aussi ! et je penses bein qu'on a tous un Mr Hyde au fond!

En se moment je suis sur Les guerriers de la tempête de Stan Nicholls c'est le dernier livre d'une trilogie sur les orcs ( pas Willy mais ceux qui sont tout vert ^^), J'ai trouvé cette trilogie fort sympathique et je la recommande.

Arf l'Assommoir a été peandant longtemps (tout le lycée) mon bouquin préféré. D'ailleurs j'aime beaucoup Zola. Enfin, on ne force pas les goûts... quoiqu'on peut les éduquer, et lorsqu'on repère ce qu'il y a à savourer, on s'en tire mieux. Alors je vous dis ce que moi j'ai aimé dans ce bouquin : les descriptions (pourtant Zola est théoriquement contre les descriptions, mais il est comme ça : il ne peut pas s'en empêcher, et après il écrit des théories pour dire que ce n'est pas bien) : elles ont vraiment un goût prnoncé de fantastique, surtout concernant la machine infernale : l'assomoir. Si je me souviens, les 1eres pages sont excellente, amusez-vous à repérer tous les mots qui ont un sens qui se rapproche de "rouge".

Mecri Astraël de nous faire part de tes réflexions, c'est très judicieux ;) Pour ma part, j'ai moins ressenti, dans The Strange Case of Doctor Jeckyll and Myster Hyde une ambiance sf qu'une ambiance fantastique. Maintenant, ma lecture de ce texte est ancienne, je me trompe peut-être, mais telle était mon impression : la chimie dont se servait le Dr me faisait plus penser à de l'alchimie qu'à une science dure, et l'effet de la potion devait se voir plus à un niveau abstrait que physique. Et le récit entier, somme toute, me semble placé sous le signe du fantastique. Quant à une hésitation entre l'humain et l'animal, le civilisé et le sauvage, je suis d'accord, mais je crois que cela va aussi plus loin. Hyde n'est pas seulement animal, il est méchant, chose qu'un animal ne peut pas être, et c'est sa méchanceté, sa cruauté, son acharnement dans cette dernière qui sont fascinantes et font de Hyde un être échappé des Enfers. Un être d'autant plus inquiétant qu'il habite chacune de nos âmes... et en tout cas celle du Dr Jeckyll

Quant à Wells, je n'ai toujours pas lu son Dr Moreau ! Mais je suis sure que ta mise en perspective via une comparaison des deux est certainement pertinente. :)

Je lis en ce moment Le Pendule de Foucault d'Umberto Eco, auteur dont on parlait il y a peu ici même à propos du Nom de la Rose. Cette fois-ci l'intrigue se déploie, pour le récit cadre, dans le monde contemporain. Dès l'abord, on retrouvé la même thématique qui a hanté Le Nom de la Rose : un livre originel, spirituel,caché dans une bibliothèque hexagonal labyrynthique. Si dans le précédant roman, la bibliothèque est extérieure - c'est une tour - , la bibliothèque, là où j'en suis, est comprise dans le livre même, puisqu'il s'agit de la Torah, et que pour retrouver le texte original, il faut recombiner les lettres dans le bon sens, ce dont on peut avoir un aperçut via des programmes informatiques qu'évoquent les personnages, ce qui est la manifestation la plus explicite de la bibliothèque et je crois aussi qu'on ne peut pas faire de référence plus précise à Borges.
Néanmoins, ce n'est pas, pour l'instant, l'intrigue principale, qui s'étale en méandres qui se rejoignent par analogies (système ésotérique connu, cf Dogmes et rituel de la haute magie par ex) et dont les linéaments les plus appuyés nous montrent une intrigue qui se monte autour des Templiers. Les héros ont inventé un Plan, pour s'amuser, atour de certains éléments de l'histoire et de leur histoire, or il s'avère que le plan inventé semble finalement le vrai Plan.
Ajoutons à cela l'érudition d'Eco, son humour que je trouve personnellement décapant : savourez le dialogue sur la différence entre un idiot, un crétin, un imbécile et un débile, par exemple.

je suis en train de lire le guide de national geographic sur Hong Kong. Non ce n'est pas un roman, non je ne comptes pas m'y rendre... mais qu'est-ce que ça me décale de mes lectures studieuses !

Faut bien se distraire !

Moi je suis toujours avec ce vieil Umberto, un vieux malin celui-là. Comme je vous l'ai dit les héros imaginent un Plan à partir d'éléments diparates et pour eux c'est un jeu, mais la réalité les rattrappe : ce qu'ils ont inventé est vrai. Or là où j'en suis, Eco fait raconter à son narrateur principal l'histoire des Rose-Croix. Une des grandes interrogations à leur propos (et ce n'est pas une invention de l'auteur, vous pouvez consulter les historiens à ce sujet) concerne leur réalité. Un fort soupçon pèse, une sorte de blague estudiantine qui aurait tourné de manière inattendue : un type ou des types écrivent un bouquin à propos de soit-disant Grands Initiés et le font circuler. On ne sait pas s'il faut y croire ou non, et comme on ne sait pas qui sont les Initiés, ce peut être un peu tout le monde. Du coup des gens prétendent l'être, des groupes sont créés. On ne peut rien démêler du faux ou du vrai : la réalité rejoint la fiction.

Mais je vous l'ai dit, Eco a un humour décapant. Il reprend une troisième fois le schéma, pour nous faire rire. 4 types se lancent un défi d'écriture. Ils s'appellent Jean, Paul, Luc et Pierre. Il y a un certain nombre de choses imposées : un type qui s'appelle Jésus, etc., vous connaissez l'histoire. Les textes sont publiés, il ont leur petit succès. On finit par y croire, vous connaissez la suite.

Ce bouquin est indubitablement parodique, Eco s'y fiche un peu de la tête des ordres secrets machins trucs et bidule croix temple, mais il est évidemment fasciné, en même temps. Un type comme l'""auteur"" du Da Vinci Code n'est pas digne de lui lécher le petit orteil. Et j'ai lu ce torchon, je sais de quoi je cause. C'est un crime de couper des arbres pour publier ça.

seth a écrit:

Cardinal Von Kresbell a écrit:

MAUPAsSANT : BEL AMI

Vraiment pourri ce livre.... Mais bon c'est le lycé lol

Je l'ai lu et franchement j'ai eu du mal à le finir ... Je l'ai atrocement plat, si tu ne l'a pas encore terminé bon courage.

C'est bon il est fini! Bah, même si il était plat et totalement ininteressant il se lit vite...

Je me suis mi a la lecture de l'orange mécanique de anthony burgess; j'ai adoré le filme et j'aime encore plus le livre! Un grand bonheur après Le bon vieu guytou!