Poèmes et belles phrases

Ils sont déjà morts, ce qu'il y'a c'est qu'ils ne le savent pas encore...

- L'amitié est le joyau, dont le coeur est l'écrin -
C'est pour cela que j'offre une bague à ma louve préférée !

"La nuit tombait,
Je regardais le ciel!
La lune était voilée,
Par les nuages!

Je parcourais la forêt éclairée,
Par cette lueur argentée!
Des yeux m'observaient,
Mais jamais je ne m'en inquiètais!
Car l'être le plus à craindre,
C'était moi sans conteste!

Je sentais mes canines pousser,
Mes cheuveux s'allonger,
Mes ongles pousser,
Ma voix muer!

Je devenais quelqu'un d'autre,
Je devenais une chose!
Je devenais une créature de la nuit,
un être machiavélique!

J'avais faim,
J'avais besoin de quelque chose de chaud!
Chaud mais liquide
Non, ce n'était pas du chocolat chaud!
Mais du sang!

Je venais de découvrir
que j'étais un vampire" (de moi)


"Petite ombre qui parcourt la terre du matin jusqu'au soir,
Qui ne survit que grâce à la lumière.
Tu t'attaches facilement aux gens,
Peut-être fais-tu trop vite confiance?!
Tu les accompagnent jusqu'au moment où tu disparais,
Et ne regrets rien,
Tu renais quand tu le peux
Pour revenir auprès d'eux!
Saurais-tu vivre seule?
Ou te faut-il leur présence?!
Tu es dépendante,
Mais qu'elle serait ton avenir si tu étais libre de toute sujétion?
Aimerais-tu celà ou serais-tu triste?
Aimerais-tu cette solitude?
Je ne pense pas!
Tu aimes être accompagnée
Sinon tu ne suivrais pas nos pas!
Quoi qu'il en soit,
Tu fais partie de nos vies,
Nous sommes habitué à ta présence
Et tu laisserais un manque si tu partais!" (de moi)

"Seule la nature peut m'appaiser!

J'aime entendre les gouttes de pluies frapper contre ma fenêtre,
J'aime écouter l'orage qui gronde au loin,
L'eau qui coule d'un ruisseau,
Le vent qui s'engouffre dans mes cheveux et fait bouger les feuilles,
La vue de la pleine lune et des étoiles qui s'intillent dans le firmament,
L'odeur qui plane dans l'air après une forte pluie,
La fraîcheur de la rosée matinale,
L'ombre et la fraîcheur procurés par les forêts en plein été,
L'odeur des forêts et des fleurs apporté par une brise,
Le levé et le couché du soleil qui sont si beaux,
Les oiseaux qui chantent tôt dans la matinée d'été,
La vue de la neige qui a l'air si pure,..." (de moi)


"Les larmes sont le seul remède contre la haine"

"Si nous versons des larmes pour les petites choses, il est des douleurs trop grandes pour pleurer."

"Il y a plus de larmes versées sur la terre qu'il n'y a d'eau dans l'océan."

"A travers les larmes on voit drôlement mieux qu'à la loupe ou avec des jumelles."

" Homme féroce, homme sensible, que de fois il t'est arrivé, partout où tu t'abandonnes au rêve, d'imaginer la mort de ta femme, et de fondre en larmes !"

"Les larmes qui coulent sont amères, mais plus amères celles qui ne coulent pas."

"Les larmes sont un don.
Souvent les pleurs, après l'erreur ou l'abandon,
Raniment nos forces brisées."

"L'humanité est une communauté d'hêtres dont les racines se sustentent au coeur d'une rivière de larmes et de sang.

Bon j'arrête là parce que j'en mets trop!

" Je m'en allai dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie. Mettre en déroute ce qui n'était pas la vie pour ne pas découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu ".
THOREAU


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O Capitaine! Mon Capitaine!

O Capitaine! mon Capitaine! fini notre effrayant voyage,
Le bateau a tous écueils franchis, le prix que nous quêtions est gagné,
Proche est le port, j'entends les cloches, tout le monde qui exulte,
En suivant des yeux la ferme carène, l'audacieux et farouche navire ;
Mais ô cur! cur! cur!
Oh ! les gouttes rouges qui lentement tombent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Etendu mort et glacé.



O Capitaine! mon Capitaine! lève-toi et entends les cloches!
Lève-toi - c'est pour toi le drapeau hissé - pour toi le clairon vibrant,
Pour toi bouquets et couronnes enrubannés - pour toi les rives noires de monde,
Toi qu'appelle leur masse mouvante aux faces ardentes tournées vers toi;
Tiens, Capitaine! père chéri!
Je passe mon bras sous ta tête!
C'est quelque rêve que sur le pont,
Tu es étendu mort et glacé.



Mon Capitaine ne répond pas, pâles et immobiles sont ses lèvres,
Mon père ne sent pas mon bras, il n'a ni pulsation ni vouloir,
Le bateau sain et sauf est à l'ancre, sa traversée conclue et finie,
De l'effrayant voyage le bateau rentre vainqueur, but gagné;
O rives, Exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d'un pas accablé,
Je foule le pont où gît mon Capitaine,
Etendu mort et glacé.

Walt Whitman (1819-1892)


N'allez pas croire que je mets ces textes parce qu'ils viennent du Cercle des Poêtes Disparus. Certes ils sont utilisés dans ce film et m'a aidé à me les rappeler, mais je les poste car le premier est si profond et aidant à vire au jour le jour et le second est un hommage magnifique...

ARmand Masson - Le Gueux aux roses


Le gueux aux roses



I

J'aime les vieux romans et les contes de fées
Où combattent les preux au son de l'olifants,
Où le bon chevalier se couvre de trophées,
Epouse la princesse et fait beaucoup d'enfants.

Je guerroie avec eux; avec eux je pourfends
Les Stryges du jardin, de vipères coiffées,
Et je m'assieds avec mes héros triomphants
Aux festins servis par des nymphes dégrafées.

- Ainsi, maigre poête aux coudes anguleux,
Je chemine à travers les Edens fabuleux,
Loin de ce monde, et loin des écoeurantes proses :

Je parfume ma vie aux rêves du passé,
Comme ce gueux qu'un jour j'ai vu, près d'un fossé,
Qui mangeait son pain en respirant des roses.


II

L'homme avait dû marcher longtemps; il était vieux,
Parcheminé, le chef branlant, le dos en voûte.
Sur le bord du chemin, il cassait une croûte,
près d'une source claire au gazouillis joyeux.

Il tenait dans ses doigts un bouquet d'églantine :
Assis, le cul dans l'herbe, il mordait son pain noir
Avec tant d'appetit que je voulus savoir
Ce qu'il avait de bon sur sa maigre tartine.

Je n'étais qu'un enfant : " Tu ne comprends pas,
Mais qu'importe, dit-il, avec un bon sourire...
Vois-tu, quand on est rugueux et qu'on a rien à frire,
Il est encor moyen de faire un bon repas.

Si pénible que soit la route où l'on chemine,
Il est des coins ombreux et des buissons fleuris :
Cueille en passant les fleurs; c'est toujours ça de pris
Pour la mauvaise étape et les jours de famine.

Compose ton bouquet et choisis tes parfums.
L'hiver venu, -plus tard tu comprendras ces choses!-
On mange son pain sec en respirant les roses
Des paradis perdus et des printemps defunts."

Moi j'me lache... je poste et je poste... parce que ce topic me motive! j'adore! CULTIVONS NOUS MUTUELLEMENT!


Le Fou


"Je rêve d'un pays rouge et suant le carnage,
Hérissé d'arbres verts en forme d'eteignoir,
Des calvaires autour, et dans le voisinage
Un étang où pivote un horrible entonnoir.

Farouche et raffolant des donjons moyen âge,
J'irais m'ensevelir au fond d'un vieux manoir
Comme je humerais le mystère qui nage
Entre de vastes murs tendus de velours noir!

Pour jardins, je voudrais deux ou trois cimetières
Où je pourrais tout seul rôder des nuits entières;
Je m'y promenerais lugubre et triomphant,

Escorté de lézards gros comme ceux du Tigre.
- Oh! fumer l'opium dans le crâne d'enfant,
Les pieds nonchalament appuyés sur un tigre!"

Maurice Rollinat - Le Fou

La Saison Vivante


Au soir tombant
_________langoureusement

Les feux ont battu la campagne
____________de part en part,
_______________de pré en pré,
Au rythme de la nuit
chassant nos vies

Les torches célèstes s'éteignaient
____________petit à petit
S'amenuisant à l'orée de ma mort
_______________mais ressucitant à l'aurore

Allant et venant,
nos vies ont leurs saisons,
et nos coeurs, dans ce cycle,
fleurissent pui se fletrissent...

"Quand un immeuble est ravagé par les flammes il n'en reste qu'un tas de cendre, avant je croyais que c’était pareil pour tout, la famille, les amis, les sentiments. Mais maintenant je sais que parfois quand deux personnes sont faites pour être ensemble, quand leur amour est vraiment fort, rien ne peut les séparer."




sortir ces phrases ou ces poemes est devenue une spécialité à la longue, je n'arrive pas à résister à partager toutes ces choses...

Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence.

Yellowstone a écrit:

Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence...

... et s'arrête à la gare de mon mépris.


(oui, la suite existe )

etre quelqu'un c'est seulement etre aimé par ceux qui croivent n'etre personne...
.....ça je viens de l'inventer....mais ça s'applique a quelqu'un que je connais....

"Et si je t'aime, est-ce que ça te regarde ? "

Goethe dans Wilhelm Meister

La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie

"On peut vaincre avec une épée et être vaincu par un baiser."

clair come de l'eau trouble...inquietant, non ?

Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé.

Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits.

Proverbes africains.

Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber.Albert Guignon.

Les femmes préfèrent être belles, plutôt qu'intelligentes parce que, chez les hommes, il y a plus d'idiots que d'aveugles. Yvonne Printemps

Yvonne Printemps...y'avait qu'elle pour dire cela ! (elle est vraiment pas objective vu sa plastique lol )
Enfin moi je dis ça, je dis rien ! lol

"N'est pas mort ce qui à jamais dort,
Et aux longs des ères peut mourir même la mort."
- H.P. Lovecraft

Je préfère attendre l'inattendu que mes espoirs.

"Quand il dit qu'il m'aime, il m'aime au moment où il le dit"
Eva Braund

"Le difficile demande du temps, l'impossible, un peu plus..."

"Quand on tire on raconte pas sa vie!" (dédicacae à Fedrest) Tuco dans The Good, the Bad and the Ugly...

"L'homme dit fou de ceux qui ne sont pas fou de la folie commune" Mme Manon Roland

"J'ai vécu sans nul pensement,
Me laissant aller doucement
A la bonne loi naturelle,
Et si m'étonne fort pourquoi
La mort daigna songer à moi,
Qui n'ai daigné penser en elle."

Mathurin Régnier (Epitaphe)

"Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue quand on ne le fait pas exprès." Stendhal

"Le doute est un hommage rendu à l'espoir." Lautréamont, Les Chants de Maldoror (à lire absolument)

Quoique nous n'ayons donné à boire à aucune vieille, nous sommes dans la position de la jeune fille de Perrault ; nous ne pouvons ouvrir la bouche sans qu'il en tombe aussitôt des pièces d'or, des diamants, des rubis et des perles ; nous voudrions bien de temps en temps vomir un crapaud, une couleuvre et une souris rouge, ne fût-ce que pour varier ; mais cela n'est pas en notre pouvoir.

Théophile Gautier Caprices et Zigzags