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 Loups en France (corbeille)

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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptySam 06 Jan 2007, 08:44

Retrouvez en ligne tous les bulletins du Réseau Loup !

« Quoi de neuf ? », le bulletin du réseau loup, a été à sa création un document d’information et de liaison à destination des correspondants du réseau. Au fil du temps, en conservant malgré tout son esprit initial, il est devenu le seul document d’information générale sur le suivi de l’espèce en France.
Ponctuellement, des articles plus techniques y font leur apparition. Ce bulletin s’adresse donc à tous, qu’ils soient acteurs du dossier loup ou simplement intéressés par l’espèce.

L’équipe du réseau loup souhaitait pouvoir mettre en consultation la totalité des bulletins c’est maintenant chose faite, bonne lecture à tous.

Le dernier n° : Quoi de Neuf 16, décembre 2006 : Cliquez ici
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptySam 06 Jan 2007, 08:46

Loup : au moins 9 reproductions en 2006

Bilan du suivi estival 2006 (méthode par hurlements provoqués) : 18 zones ont été prospectées.

Région Provence Alpes Côte d’Azur : 10 Zones de Présence Permanente (ZPP) et une Zone de Présence Temporaire (Grand Coyer dans le 04) prospectées. Les loups ont été détectés sur 8 zones et la reproduction confirmée sur 5 d’entre elles :
- Parpaillon-Ubaye (04)
- Queyras, côté italien (Val Pellice / Val Varaita)
- Béal Traversier (05)
- Vésubie Tinée (06)
- Grand Coyer (04). La présence de jeunes a été détectée au nord du massif : il s’agit là soit d’un déplacement du site de reproduction de la meute Haut Verdon Bachelard soit d’une nouvelle meute.

Région Rhône-Alpes. 7 ZPP prospectées ; 5 contactées dont 4 avec reproduction confirmée :
- Tailleffer Grd Serre (38 )
- Belledonne (73)
- Thabor-Galibier (73)
- Haute Maurienne (73)

Détails par massif, avec carte et tableaux : Cliquez ici

Deux pertes et 9 reprodutions c'est pas mal, en espérant que les chiffres sont exacts et que les petits tiennent bon.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyDim 07 Jan 2007, 20:36

Premiers résultats des analyses génétiques des excréments et poils de loup en 2003

Entre 1997 et mars 2003, 242 échantillons d'excréments de loup, d'urine ou de poils de loups ont été récoltés et soumis aux analyses génétiques. Comment sont réalisées ces analyses génétiques et sont-elles fiables ?

Après exclusion des échantillons de Vulpes vulpes, ou Canis familiaris et des échantillons qui n'ont pu aboutir au séquençage de l'ADNm, 99 échantillons ont été diagnostiqués comme étant Canis lupus, tous provenant de lignée Italienne. La 2éme étape de détermination individuelles a pu aboutir sur 83 d'entre eux.
Suite à ces analyses, réalisées par le laboratoire d'écologie alpine de Grenoble, entre 10 et 20 individus par an ont été identifiés dans les Alpes en dehors du Mercantour. En réunissant toutes les données disponibles hors Mercantour durant les 5 dernières années cumulées, 50 animaux différents ont été détectés (ce qui ne signifie absolument pas que tous étaient présents une année donnée). Seuls 7 animaux ont pu être détectés plusieurs fois d'une année sur l'autre ou d'un massif à l'autre. Cette faible proportion de «recapture génétique» s'explique probablement par les effets combinés de :

1.une pression d'échantillonnage trop faible pour espérer retrouver les excréments d'un même animal plusieurs fois,
2.un renouvellement peut-être important des animaux (notion de «turn over» résultante des grandes capacités de dispersion de l'espèce et d'un fort taux de mortalité associé aux populations en expansion et
3.un nombre d'animaux erratiques inconnu pouvant « diluer » le taux de ré-échantillonage.

Quelques échantillons hors Mercantour restent à analyser (Cantal, Puy de dôme). Les résultats des analyses de plus de 500 échantillons récoltés dans le Mercantour depuis 1994 devraient apporter de nombreux éléments supplémentaires sur l'historique de la colonisation.

Les différentes étapes des analyses : des pertes en ligne incontournables

Les analyses génétiques comportent 2 étapes indépendantes :
1. la détermination de l'espèce et de sa lignée et
2. l'identification des individus.

La détermination de l'espèce et de sa lignée fait l'objet d'une extraction et amplification de l'ADN mitochondrial, et d'un sondage pour trouver ou non une séquence caractéristique de la lignée italienne, séquence qui n'est retrouvée nulle part ailleurs dans le monde. Si cette séquence n'est pas décelée, une lecture du code génétique permet d'identifier l'espèce et la lignée d'appartenance de l'échantillon par comparaison aux données issues d'une banque mondiale de dépôt de séquences d'ADN.
L'identification des individus repose sur le même principe, mais extrait et amplifie 6 portions, dites hypervariables (les microsatellites), de l'ADN du noyau de la cellule, ainsi qu'un marqueur du chromosome Y (s'il est extrait c'est un mâle, sinon c'est une femelle).
Chacune de ces 2 étapes comportent toute une série de procédures au cours desquelles peuvent survenir des pertes d'ADN, notamment au moment des différentes étapes d'amplifications et purifications. L'amplification peut fonctionner sur l'ADN mitochondrial et pas sur l'ADN du noyau. Les causes de ces pertes sont dues principalement aux très faibles quantités d'ADN retrouvées dans les crottes (cellules épithéliales du rectum collées sur les excréments). De plus, les cellules d'un échantillon ayant subit plusieurs cycles froid/chaud sont dégradées. Ainsi actuellement 1/4 des échantillons ne sont pas utilisables.

Suivi hivernal et suivi génétique : 2 méthodes aux objectifs complémentaires

Les analyses génétiques ne se substituent en aucun cas aux relevés hivernaux de traces. Chaque méthode nous renseigne sur des questions différentes : les traces servent à estimer les tailles de groupes instantanées, les analyses génétiques permettent la distinction entre 2 meutes différentes mais voisines, et d'identifier les voies de colonisation à l'échelle de l'arc alpin.
En aucun cas, les analyses génétiques ne sauraient être en l'état un dénombrement exhaustif des animaux. L'objectif est de «re-capturer » les crottes d'un même animal sur plusieurs années, pour appliquer des méthodes dites de Capture-Recapture, qui, elles, permettent d'estimer des tailles de populations. Cette démarche s'inscrit donc sur le long terme et la récolte continue des excréments (y compris dans les zones de présence connues) reste plus que jamais d'actualité.

Les résultats des profils génétiques identifiés dans les Alpes Hors Mercantour

Le tableau ci-dessus (*) présente la répartition des différents animaux détectés par massif et par saison, avec un découpage calé sur la période de reproduction (1er juin au 31 mai).
Dans le Vercors, les 2 éléments remarquables sont qu'une même femelle (F13) est présente depuis 4 ans sur les hauts plateaux, et qu'au moins 4 animaux différents y séjournaient en 1999-2000 (reproduction, immigration ? ces 2 hypothèses seront testées avec l'établissement génétique des liens de filiations à venir). Le seul échantillon Canis lupus récolté à l'ouest du Vercors (Omblèze-Bouvante) n'est malheureusement pas exploitable au niveau de sa détermination individuelle. Les nouveaux échantillons de cette zone seront prioritaires pour savoir s'il s'agit d'animaux autres que ceux des hauts plateaux.
En Belledonne, jusqu'à 5 animaux différents ont été échantillonnés entre juin 2000 et Mai 2001 (même remarque que pour le Vercors). Les mêmes animaux sont retrouvés à Presle (73) et à la Ferrière (38), confirmant l'existence d'une seule et même meute en Belledonne. Aucun échantillon n'était disponible sur l'Oisan au 1er décembre 2001. Autre point remarquable, le loup M20 tué à Allevard était en Vanoise (Aussois) en 1999.
Sept Animaux différents étaient présents dans le Béal Traversier (05) en 2000-2001. En 2000, les sites du Queyras et du Béal n'étaient qu'une seule et même zone de présence. L'hypothèse d'une meute qui se serait scindée en 2 groupes distincts en 2001 (comme suspecté par le suivi hivernal) n'est ici pas vérifiable étant donné le faible nombre de profils génétiques individuels identifiés dans le Queyras après 2001 (pour mémoire, le suivi des traces donnait au moins 4 animaux dans le Queyras et 3 dans le Béal en 2001 et respectivement 8 et 2 animaux en 2002).
Six animaux différents ont fréquentés le massif de Monges (04) depuis 1998 (2 chaque année). Un mâle et une femelle étaient encore présents en 2001-2002.
Le même mâle M33 a été identifié à plusieurs reprises sur le plateau de Canjuers (83).
En dehors du cadre du réseau loup, des échantillons ont été collectés dans les Pyrénées Orientales et confiés à l'ONCFS : 3 animaux différents tous de lignée génétique italienne ont été identifiés sur les 4 ans de suivi (IF et lM en 1999 et lM en 2000) dans le massif de Madres (66). Un autre échantillon, envoyé par les autorités espagnoles, identifie un autre mâle, italien lui aussi. En 2002, Après 1 année d'absence d'information, une photo prise en 2002 identifie la présence de l'espèce dans les Pyrénées Orientales cette dernière année.
Globalement, 82 % des animaux n'ont été retrouvés génétiquement qu'une seule fois. Ainsi que mentionné précédemment, interpréter ce faible taux de ré-échantillonnage n'est pas chose aisée. Les populations en voie de colonisation sont souvent caractérisées par un plus fort renouvellement des individus que celles bien installées (les paramètres démographiques de fécondité, de mortalité, de dispersion étant différents). Mais avant tout, il faut s'interroger sur l'influence du dispositif d'échantillonnage, illustrée par exemple avec le cas les animaux en dispersion (exemple : M20 non retrouvé en 99-00).
Notons aussi une sexe-ratio globalement équilibrée, les hasards d'échantillonnage et/ou d'installation des individus pouvant faire apparaître quelques déséquilibres locaux.
Les identifications des animaux ayant fréquenté le Mercantour seront disponibles d'ici l'été prochain, et constitueront autant de nouveaux éléments pour mieux comprendre la dynamique de colonisation du loup dans les Alpes.

Quelle est la puissance et la fiabilité de ces analyses ?

Deux années ont été nécessaires au Laboratoire de Biologie des populations d'Altitude de Grenoble pour la mise au point méthodologique de cet outil moléculaire applicable spécifiquement au loup. L'objectif était de trouver suffisamment de marqueurs qui, combinés, rendaient maximale la probabilité de discrimination entre 2 individus, aussi proches soient-ils (frère-sœur par exemple), et ce avec un risque d'erreur minimal.
Au départ, 42 marqueurs ont été testés. Puis 6 ont été retenus, plus un marqueur situé sur le chromosome Y pour la détermination du sexe. A partir de simulations, l'ensemble de ces 7 microsatellites donne un risque de se tromper (carte d'identité similaires pour 2 animaux différents) inférieur à 1/10000 pour une population sans relation de parentés, et à l'autre extrémité, de 1/100 pour une population qui serait constituée uniquement de frères et sœurs (individus très apparentés donc très similaires dans leur composition ADN).
En moyenne, le risque d'identité entre 2 profils, alors que les animaux seraient effectivement différents, est estimé inférieur à 1 « chance» sur 1000. Ce travail de mise au point a d'ailleurs fait l'objet d'une thèse de doctorat par Nathaniel Valière au sein des Laboratoire de biologie des populations d'Altitude dirigé par P. Taberlet et de Biométrie et biologie évolutive de Lyon dirigé par D. Pontier.
Sachant qu'en génétique des populations, les normes standard de risque acceptables sont de 1 %, les résultats présents obtenus à 0,1% de risque sont donc largement fiables pour distinguer parfaitement les individus.

Encore du travail en méthodologie à l'échelle internationale

Pour toutes les raisons méthodologiques et biologiques évoquées précédemment, la probabilité de retrouver un individu à 2 endroits différents reste faible. Il faut donc essayer de retracer les relations de parenté entre individus (en remontant une, voire deux générations) pour reconstruire le scénario de la colonisation et les relations entre meutes. La détermination de ces liens de filiations nécessite un pouvoir de discrimination encore plus grand que celui dont nous disposons actuellement. Plus le degré d'apparentement entre les animaux est important, plus la carte d'identité génétique doit reposer sur un nombre de marqueurs moléculaires importants.
Aussi, les laboratoires de Grenoble (Fr), Bologne (It) et de Lausanne (Ch) travaillent actuellement sur la mise au point d'une méthodologie commune avec 12 marqueurs. Ce procédé présentera également l'avantage de pouvoir établir les liens de filiation entre les différents animaux qui vivent actuellement dans chacun des trois pays de l'Arc Alpin. Cette démarche nécessitera au moins une année de travail méthodologique avant de pouvoir donner des résultats concrets.

Extrait du Bulletin d'information du réseau loup n°10 de mars 2003

(*) Source des échantillons : Réseau loup - Analyses moléculaires : CNRS 5553 labo d'écologie alpine de Grenoble - F=femelle, M=mâle, n°= identifiant de l'individu. Total : nombre de "cartes d'identités" de loup différentes identifiées au cours du cycle biologique (juin à mai) dans un massif donné. - Attention, aucune correspondance ne peut être faite avec le suivi hivernal car des animaux peuvent être morts (ou en phase de sispersion d'automne) avant l'hiver. L'échantillonnage de la saison 2001-2002 s'arrête en décembre 2001.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyMar 13 Fév 2007, 20:41

Sur la présence du Loup dans les Pyrénées-Orientales en 2006


Par Olivier SALVADOR,
Chargé de mission grands prédateurs et protection des troupeaux, CRNC (Confédération des réserves naturelles catalanes)

Extrait de NATURA CATALANA, la lettre des réserves naturelles catalanes, n°5, juillet 2006.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyJeu 22 Fév 2007, 15:32

Groupe national loup, février 2007


Le groupe loup national s’est réuni le mercredi 7 février 2007.

L’ONCFS devait présenter un dernier état des populations mais il n’a pas pu le faire. Le suivi hivernal n’a pour l’instant été possible que lors de 18 sorties fin janvier (contre une centaine normalement) faute de neige. Les quelques données disponibles ne sont donc pas communicables et n’auraient pas de valeur. De nouvelles observations de traces dans la neige seront effectuées et communiquées ultérieurement mais pour FERUS, la prudence impose de s’en tenir aux derniers chiffres disponibles, ceux de 2005-2006, d’autant plus que les attaques sur troupeaux domestiques sont en baisse.

Le total des attaques pour 2006 est de 709 (plus 67 en cours d’homologation) contre 1013 pour 2005. Elles ont fait 2505 victimes (plus probablement 230 à confirmer) contre 4019 en 2005. On note donc une diminution de 30% des attaques et de 38% des victimes. Cela confirme, avec d’autres indices, que les moyens de protection sont efficaces lorsqu’ils sont correctement mis en oeuvre. Le taux de couverture des troupeaux par ces moyens est en progression constante, mais les situations sont encore très contrastées. Certains troupeaux sont mal ou pas protégés, ce qui incite à la prudence dans l’interprétation des données pour chaque zone de présence permanente. Le nombre de victimes augmente ou diminue d’un département à l’autre (avec bien entendu une tendance à l’augmentation sur les fronts de colonisation du nord et à la diminution dans le sud, terre des installations plus anciennes). Les victimes restent anormalement élevées dans les Alpes-Maritimes compte tenu du taux de protection déclaré.

L’essentiel de la séance a été consacré aux propositions d’expérimentation remontées des groupes départementaux.

En gros la tonalité générale consiste en des demandes de tir par l’éleveur et ses ayants droits dès la première attaque, voire sans attendre celle-ci. S’y ajoutent des suggestions allant jusqu’au tir par des gens qui n’ont pas le permis de chasser, à la création de zones de "quiétude" (sans loups !) dans le coeur du parc national du Mercantour -on ne dit pas comment les obtenir-, à des effarouchements très intenses dans les parcs nationaux et les réserves...

FNE avec lequel FERUS s’était concerté a fait une intervention musclée disant que d’abord les préfets n’avaient pas fait remonter des propositions autres que les tirs, alors que ces propositions avaient été faites par les associations, ensuite qu’on ne prenait pas en compte la réalité et l’efficacité des protections (toute zone couverte par la mesure "t" est supposée bien protégée), qu’on baptisait souvent zone "expérimentale" l’ensemble d’un département, que l’on ne voyait pas vers quoi les services locaux qui transmettaient ces demandes (préfectures donc DDAF) voulaient entraîner l’Etat, qu’on ne parlait pas du braconnage, bref que s’il le fallait le juge de l’excès de pouvoir serait saisi.

FERUS a appuyé l’intervention de FNE, en disant que le plafond de 2006 (six loups) devait au pire être reconduit sans augmentation en 2007, que toutes ces expérimentations devaient en tout cas rester à l’intérieur de ce cadre national, qu’il n’était pas question d’accepter des entorses aux textes sur la chasse et les armes, qu’il n’était pas question de porter atteinte à la biodiversité dont le loup fait partie dans les aires protégées, que les zones d’expérimentations étaient trop nombreuses, trop vastes et que le contrôle effectif de ce qui se ferait serait difficile.

Les représentants de l’élevage tout en rappelant qu’ils n’admettaient pas qu’on dise que des éleveurs se protégeaient mal ont surtout plaidé pour une facilitation générale des tirs de défense dès la première attaque.

La DNP (Direction de la Nature et des Paysages) a confirmé qu’il s’agirait bien d’expérimentations au sens propre de ce terme, avec des moyens de suivi ad hoc y compris psychologiques, sur des espaces limités, dans le cadre des lois existantes et d’un plafond national qui serait sensiblement le même que celui de l’an dernier.

Un exemple concret de proposition assez achevée est celle du PNR du Queyras : d’une part faire une étude de vulnérabilité croisant les facteurs techniques (hauteur des clôtures, nombre de chiens), les facteurs écologiques (structure des meutes, topographie) et les facteurs humains (capacité des bergers à gérer les situations) pour comprendre les énormes disparités d’attaques alors que la mesure "t" est partout appliquée. Et d’autre part sur les zones bien protégées procéder à une "riposte violente" consistant à tirer au fusil sur tout loup qui attaque plus pour éduquer ces prédateurs que pour en tuer.

Le groupe national ne se réunira plus d’ici l’été, les préfets vont affiner leurs propositions en février, le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) examinera les projets de textes du MEDD le 22 mars (heureusement la même personne siège désormais pour le WWF à la fois au groupe loup et au CNPN), les arrêtés (protocole nationale et textes d’expérimentation) seront publiés au JO fin avril.

Ferus réagira dès qu’il saura quels enseignements le gouvernement tire des travaux du groupe national loup pour rédiger son projet de protocole 2007.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyVen 16 Mar 2007, 14:47

Le loup dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques ?


C’est une attaque pour le moins particulière dont ont été victimes trois brebis, en septembre dernier, au pied du massif du Vignemale, dans les Hautes-Pyrénées. « Les bêtes ont été dépecées comme on le fait pour les lapins. C’est-à-dire que leur peau était arrachée à la hauteur des reins et était retournée jusqu’à leur tête » rapporte Marie-Lise Broueilh, présidente de l’Association de sauvegarde du patrimoine pyrénéen et mère de Sylvain, l’éleveur à qui appartenaient ces animaux.

Une prédation qui rappelle pour le moins celle du loup.

D’ailleurs, après expertise, cette attaque n’a pu être imputée à l’ours et aux chiens errants même si l’hypothèse du loup n’a pas, non plus, été établie.

Si l’éleveur et ses proches n’ont pas ébruité l’affaire, c’est qu’ils « souhaitaient d’abord en savoir davantage sur la façon dont attaque le loup ».

Ils se sont donc mis en contact avec des confrères des Alpes dont les troupeaux ont été mis à mal par cet animal.

« Nous leur avons également dit que des promeneurs nous avaient rapporté avoir vu, à proximité du charnier, une bête ressemblant à un gros renard. Forts de tous ces éléments, ils nous ont assuré que cela ressemblait bien à un méfait du loup ».

Des prédations similaires auraient aussi été constatées dans les Pyrénées-Atlantiques.

Reste que, là encore, aucune trace ou indice probant n’a été relevé. Quant aux agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ils n’ont, pour l’heure, jamais pu attester la présence de l’animal dans le département.

Ce n’est pas le cas dans les Pyrénées-Orientales où il a été repéré à plusieurs reprises.

Le loup, qui peut parcourir facilement des centaines de kilomètres, vient d’être localisé, avec certitude en Lozère et dans le Gard.

La présence du loup confirmée dans le Gard !

Le loup poursuit ses excursions en dehors des Alpes. Après le Cantal, la Lozère ou encore les Pyrénées-Orientales, la présence de l’espèce a été confirmée dans le département du Gard. L’ONCFS communiquera prochainement à ce sujet.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyMer 21 Mar 2007, 20:25

Enquête après la découverte de restes de loup devant des gendarmeries

Les gendarmeries de Lozère, du Gard et de l’Aveyron ont ouvert une enquête après la découverte de restes de loup déposés devant les locaux des gendarmeries de Trèves (Gard) et de Rivière-sur-Tarn (Aveyron), a-t-on appris mardi auprès des gendarmes.

Deux pattes arrières semblables à celles d’un loup avaient été retrouvées en juillet 2006 devant les locaux de ces deux gendarmeries. Après une analyse ADN, dont le résultat est connu depuis la semaine dernière selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Lozère (ONCFS), elles se sont avérées être celles d’un loup d’origine italienne, repéré auparavant dans les Alpes et dont une carte génétique avait été dressée.

Les ONCFS des départements du Gard, de la Lozère et de l’Aveyron ont également lancé une enquête pour déterminer où l’animal avait été tué.

Mi-mars, des gardes forestiers avaient annoncé que des traces de loups avaient été repérées en Lozère et dans le nord du Gard, accréditant l’idée que ces animaux seraient en train d’intégrer le Parc national des Cévennes situé à cheval sur ces deux départements.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyMer 28 Mar 2007, 12:37

Gard / Aveyron : braconnage d’un loup
Enquête après la découverte de restes de loup devant des gendarmeries


Les gendarmeries de Lozère, du Gard et de l’Aveyron ont ouvert une enquête après la découverte de restes de loup déposés devant les locaux des gendarmeries de Trèves (Gard) et de Rivière-sur-Tarn (Aveyron), a-t-on appris mardi auprès des gendarmes
.
Deux pattes arrières semblables à celles d’un loup avaient été retrouvées en juillet 2006 devant les locaux de ces deux gendarmeries. Après une analyse ADN, dont le résultat est connu depuis la semaine dernière selon l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de la Lozère (ONCFS), elles se sont avérées être celles d’un loup d’origine italienne, repéré auparavant dans les Alpes et dont une carte génétique avait été dressée. Les ONCFS des départements du Gard, de la Lozère et de l’Aveyron ont également lancé une enquête pour déterminer où l’animal avait été tué.
Mi-mars, des gardes forestiers avaient annoncé que des traces de loups avaient été repérées en Lozère et dans le nord du Gard, accréditant l’idée que ces animaux seraient en train d’intégrer le Parc national des Cévennes situé à cheval sur ces deux départements.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyDim 06 Mai 2007, 10:12

Action du WWF en Valais


Le WWF a mené une action de sensibilisation en faveur du loup à Sion. A quelques semaines de la montée des moutons sur les alpages, l’organisation a voulu dire que la cohabitation est possible entre loups et moutons.

Le WWF estime à au moins cinq le nombre de loups vivant actuellement en Suisse : deux en Valais, un au Tessin, un dans les Grisons et un dans le canton de Berne. Ils ont été symboliquement baptisés devant une trentaine de personnes.

Selon le WWF, moins de 20% des Suisses sont opposés à un retour naturel du loup. L’enquête a été menée auprès de 2700 personnes dans les cantons de Vaud, des Grisons, du Tessin, d’Uri et de Berne. Les Uranais sont les plus craintifs avec près d’un tiers d’opposants. Dans les autres cantons, le refus du loup est inférieur à 20%.

Présent à la manifestation, le conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier a estimé peu réaliste de vouloir surprotéger une espèce. "Les éleveurs et tous ceux qui s’occupent de la faune méritent aussi du respect", a-t-il déclaré, rappelant qu’il avait fallu 15 ans pour aboutir à un concept lynx acceptable.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyDim 06 Mai 2007, 15:52

Et pourquoi les Suisses sont-ils contre le retour du loup? A cause des vaches?
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyMer 09 Mai 2007, 09:32

Protocole 2007 : 6 loups à tuer


Hier 6 mai est paru au journal officiel l’arrêté du 13 avril 2007 autorisant des opérations de prélèvement de loups (Canis lupus) pour la période 2007-2008.

Comme en 2006 et 2005, le nombre maximum de loups à prélever est fixé à 6 et concerne les départements de l’Ain, des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme, de l’Isère, de la Savoie, de la Haute-Savoie et du Var.

Arrêté du 13 avril 2007 autorisant des opérations de prélèvement de loups (Canis lupus) pour la période 2007-2008 : Cliquez ici

Arrêté du 16 avril 2007 pris en application de l’article 5 de l’arrêté du 13 avril 2007 autorisant des opérations de prélèvement de loups (Canis lupus) pour la période 2007-2008 : Cliquez ici

colere2
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyMer 09 Mai 2007, 11:41

Non mais je vous jure... encore des "prélèvements" ("non, mon bon monsieur, nous ne tuons pas, hola, le vilain mot !") à but bassement électoral... sgr4 .
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyMer 09 Mai 2007, 15:49

En pleine période de reproduction... aplaudit
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyVen 08 Juin 2007, 17:56

Crocblanc21 a écrit:
Ca prend Crocky a 3000 kilomètres pour l'informé de ce qui se passe a ça fac.. splach

Qu'est-ce que je ferais sans toi bebe

Résumé de la conférence/débat FERUS sur "La Problématique du Loup en France" du 06/06/07


La soirée s'est déroulée en trois temps :

- présentation du loup (biologie, comportement) et problématique avec le secteur pastorale
- observation de loups en Espagne
- présentation de FERUS

Je passe la présentation du loup on trouve bien assez d'information sur cette partie du forum pour aller directement à la problématique avec le secteur pastorale avec quelques chiffres.

En France, les chiens errants tuent environ 15.000 à 20.000 bêtes par an. La mortalité naturelle (les maladies) tue environ 10.000 bêtes par an. La part du loup dans le nombre d'animaux tués correspond à 0.01%.

30% des attaques qui ont lieux, se déroulent sur 7 des 286 élevages concernés par le loup, ce sont ceux qui sont les moins bien protégés (éleveurs récalcitrants aux divers solutions).

La prévention a porté ses fruits, en 2005 on comptait 948 attaques et, 857 en 2006.

_____________________________________________________________________

La présence du couple de loup à l'Aubrac est confirmé et ils se sont reproduits aplaudit

______________________________________________________________________

En Espagne, la population de loup a chuté dès 1840 pour atteindre un seuil critique en 1870. D'animal nuisible, il est passé à animal gibier (on peut le chasser et revendre sa peau grâce à divers méthode d'appat comme laisser un âne mort et attendre que ça vienne).

La rivière Duero sépare le statu du loup en Espagne : au Nord -> animal gibier (environ 300 meutes soit 2.000 loups) et au Sud -> protégé par la loi (car très peu nombreux).

Les loups sont facilement observable au Nord de cette rivière, d'ailleurs l'été prochain, direction l'Espagne Very Happy
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptySam 09 Juin 2007, 09:51

Une louve percutée par une voiture
mardi 5 juin 2007


Nous apprenons que la nuit dernière une louve adulte de 27 kg a été tuée par une voiture dans le Val d’Allos (Alpes-de-Haute-Provence).
Une autopsie sera réalisée par le laboratoire d’analyses vétérinaires de Gap ; elle déterminera notamment si la louve était allaitante.

Des loups tués sur la route ne sont pas chose rare, notamment lorsque les jeunes sub-adultes quittent leur territoire d’origine pour fonder une nouvelle meute.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyJeu 14 Juin 2007, 09:21

Une louve blessée capturée lundi à Mollières


Elle a entre 6 et 7 ans. Lundi, vers 14 heures, les habitants de Mollières, un minuscule hameau perdu entre le lac du Boréon et Isola 2000, l’ont retrouvée agonisante « juste derrière une maison ». En accord avec le ministère de l’Ecologie, les autorités du Parc du Mercantour ont décidé de capturer cette louve sans doute blessée par ses propres congénères. L’animal sauvage était très amoindri. Mais cela n’en demeure pas moins une première en France. Jamais un loup n’avait pu être attrapé vivant. Le trappeur américain, tout droit venu des Rocheuses à l’automne 2006 pour tenter de piéger un canis lupus « azuréen », en sait quelque chose. Il s’en était retourné bredouille.

Un chien, quelques renards mais pas un loup ne s’était laissé attraper par l’éminent trappeur. Pourtant, il en circulerait une trentaine entre le parc du Mercantour et le massif des Alpi-Maritime en Italie, répartis en sept ou huit meutes. Le spécimen retrouvé lundi s’est-il frotté à l’un de ces clans ? « C’est une hypothèse parmi d’autres, confirme Florent Favier du Parc du Mercantour. Nous sommes simplement sûrs à 99 % que cette louve a été attaquée par d’autres loups. »

Les blessures de l’animal l’attestent : des plaies profondes, plusieurs muscles déchirés notamment aux pattes et un sinus abîmé. La vétérinaire qui soigne désormais l’animal reste réservée quant à ses chances de survie même si son état s’est amélioré depuis lundi. Le risque qu’il décède est d’ailleurs l’un des motifs de sa capture : « Nous aurions pu ne pas retrouver son cadavre et donc ignorer les causes de sa mort. » Plusieurs loups en France, y compris dans les A.-M., ont déjà été empoisonnés.

La bête suscite toujours autant de craintes. Sa présence dans le département ne fait d’ailleurs pas l’unanimité... Sauf peut-être à Mollières : « D’un commun accord, souligne Frédéric l’un des habitants, tout le village a décidé de lui porter secours. »

Il y a peut-être une raison historique à cela : c’était déjà dans les environs de Mollières que les deux premiers canis lupus « azuréens » avaient été aperçus au hasard d’un comptage de chamois... Il y a 25 ans !
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyVen 15 Juin 2007, 09:03

Le loup est-il revenu dans le Jura ?

L’attaque d’un troupeau près de Morez début juin a fait naître l’hypothèse qui doit être confirmée par le préfet du Jura ce matin, à Lons-le-Saunier.

Un loup dans le Haut-Jura ? Cette éventualité est prise très au sérieux après l’attaque dont a été victime un troupeau de mouton, à Grande-Rivière, un village situé non loin de Morez, dans la nuit du 1er au 2 juin. Le samedi matin, au lieu-dit « les Chauvins », l’agricultrice Claire Gadiolet a découvert 18 de ses bêtes égorgées et 29 autres plus ou moins grièvement blessées. Avec son mari Romain, le couple exploite cet élevage destiné à la boucherie depuis deux ans avec 450 moutons dont 230 brebis.

Indices plausibles

Confiée aux gendarmes de Saint-Laurent-en-Grandvaux, l’enquête a rapidement écarté l’hypothèse d’un lynx pour se concentrer sur celle d’une attaque de canidés : chien errant ou loup, dont c’est le comportement face à un troupeau affolé, de tuer ou mutiler les individus, excité par la vue du sang.
« Il est difficile de déceler des traces dans les herbes hautes mais selon mes sources, les gardes de l’office national de la chasse auraient relevé certains indices qui, sans pouvoir l’affirmer formellement, permettent de suspecter un loup », confie Jean-Pierre Monnier, le maire de Grande-Rivière.
Cette piste, tout à fait plausible, est encore confortée par la conférence de presse organisée ce matin par Christian Rouyer, le préfet du Jura. Si le service de presse de la préfecture se refuse à tout commentaire avant l’intervention du représentant de l’Etat, il est indiqué que de nouveaux éléments de détermination sont effectivement attendus tôt ce matin.

Déjà dans l’Ain

La présence du loup dans le Jura n’est pas une ineptie selon les spécialistes. « Sa présence a été formellement détectée dans le Bugey (Ain) et dans l’arc jurassien central, ici et là, dans les cantons suisses de Neuchâtel, Vaud et du Jura », expliquait récemment à L’Est Républicain, le biologiste franc-comtois Emmanuel Cretin, membre de la mission loup au plan national.
Le loup est de retour. Ce qui pose assez fréquemment des problèmes avec les éleveurs. Disparu de l’Hexagone depuis la fin du XIXe siècle, il est revenu en France en 1992 via l’Italie, les Appenins et le Mercantour. Sa population est estimée à 70 ou 80 individus.
On se souvient du loup abattu dans les Vosges en 1994 et de celui aperçu à plusieurs reprises à Guyans-Vennes (Doubs), en septembre 2002, sans que cela puisse être confirmé par de réelles preuves cependant. Le loup ne se déplace pas forcément en meute. Un individu isolé peut partir seul à la recherche d’un nouveau territoire de chasse.

Muh hu hu nous sommes partout noel01
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyVen 15 Juin 2007, 13:08

Oui enfin faut pas non plus crier victoire, rien ne garantit sa survie, à cet individu. Une balle est si vite perdue...
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyVen 15 Juin 2007, 13:20

Etant donné qu'il est seul dans ce coin de la France, toutes les assos' vont lui sauter dessus à la moindre apparition alors s'il meurt d 'une balle...imagine la polémique.
Avec un peu de chance il va nous faire comme les loups à l'Aubrac, quoi qu'eux étaient déjà en couple. En tout cas, le fait que le loup se répende est bon signe.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyVen 29 Juin 2007, 19:18

Jura : un loup de passage ou un chien ?

Rappel des faits

Un parc situé à la limite des communes de Grande-Rivière et Saint-Pierre a subi une attaque dans la nuit du 31 mai au 01 juin 2007.

Les éleveurs, M. et Mme Romain Gadiolet, ont déploré la mort de 15 animaux. 27 ont été blessés. Certains sont morts par la suite ou ont été euthanasies. Le ou les animaux responsables de l’attaque ont consommé en grande partie une brebis et un agneau.

Les constatations et l’enquête ont été effectuées par la Gendarmerie (BT de Saint-Laurent en Grandvaux) et par les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Le rapport descriptif et ses annexes photographiques ont été soumis à l’expertise du spécialiste du Lynx de l’ONCFS.

L’expertise et ses conclusions.

L’expert a relevé un faisceau d’éléments techniques permettant d’orienter le diagnostic :

- le nombre important de moutons attaqués,
- toutes les proies ont été exclusivement prises au cou,
- absence de laine sur le terrain,
- les perforations sont de taille importante,
- présence de griffures localisées sur les cuisses ou le début du flanc, mais pas sur le dos,
- le taux de consommation très important,
- les viscères abdominales non touchées (panse non consommée),
- les empreintes mesurent de 9 à 10 cm, ce sont celles d’un canidé.

L’hypothèse d’une attaque de lynx a pu être écartée d’emblée.

Les autres hypothèses étaient :
une attaque de chien en divagation
une attaque de loup

La distinction entre une attaque de chien et une attaque de loup est souvent difficile, la seule preuve incontestable étant une analyse génétique pratiquée le plus souvent sur des déjections. Aucun indice de ce type n’a pu être recueilli. Toutefois, les éléments techniques relevés plus haut, ainsi que l’absence de signalement de chiens en divagation dans le secteur, conduisent à envisager une probable attaque de loup, avec une incertitude qui ne pourra pas être levée sauf événement nouveau.

Une attaque de loup n’implique pas automatiquement une installation durable de l’espèce, ni a fortiori la colonisation du département ; il peut s’agir du passage d’un ou deux individus.

La gestion du dossier par l’État et ses partenaires

Anticipation : une instance de veille et de pilotage était déjà en place au moment des faits. Compte tenu de la présence confirmée, mais semble-t-il temporaire, d’un loup dans le nord du département de l’Ain, une cellule de veille a été mise en place dès juillet 2006.

Elle a eu pour objectifs principaux de :
- dresser une carte des élevages ovins,
- assurer la liaison et de recueillir des informations auprès des départements déjà concernés par la problématique loup, notamment en ce qui concerne les dispositifs d’indemnisation et de prévention.

Réactions

- dès que les résultats de l ’enquête ont été connus, le Préfet accompagné du Président du Conseil général et des principaux services concernés (DDAF, ONCFS, gendarmerie) se sont rendus sur place pour faire un point de situation avec les éleveurs.
- la première décision prise est de convoquer la cellule de veille élargie dans le courant de la semaine prochaine pour suivre la mise en place des mesures d’indemnisation et de prévention et pour engager une démarche technique auprès des élevages.

Elle s’appuiera :

- sur deux spécialistes de la DIREN Rhône-Alpes et de la DDAF de Haute-Savoie, qui ont vocation à intervenir sur le département du Jura en ce qui concerne le suivi du loup et sur la problématique "pastoralisme et grands prédateurs », et sur trois agents spécialement formés de l’ONCFS du Jura (correspondants loup) et sur le spécialiste lynx loup du même établissement,
- sur un réseau d’observateurs initialement créé pour le lynx, mais dont la compétence a été élargie au loup. Ce réseau constitué d’agents de l’ONCFS, de la Fédération des Chasseurs, de l’ONF, de la DDAF et de naturalistes, a bénéficié à deux reprises de formations sur le loup.

Une deuxième décision a porté sur la constitution dans les prochains jours par arrêté préfectoral d ’un comité départemental associant les structures concernées par la gestion du loup, élus, organisations professionnelles agricoles, gestionnaires de l’espace et de la faune, associations, experts, usagers des espaces naturels, placé sous la présidence du Préfet et qui se réunira en juillet.

Enfin, il a été décidé d ’assurer une information régulière et transparente de nature à contribuer à une gestion sereine de ce dossier en étroite concertation avec les acteurs du monde rural.

Indemniser l’éleveur. Dès lors que l’expertise ne permet pas d’écarter la responsabilité du loup, l’éleveur peut prétendre à une indemnisation sur un fonds géré par l’Office national de la Chasse et de la Faune sauvage.

Telle est bien la situation actuelle et l’indemnisation de l’éleveur sera déclenchée dans les jours prochains avec la transmission d’un dossier comportant :

- le constat signé avec visa de l’expert,
- la carte géographique du lieu de l’attaque,
- la décision et le visa de la DDAF,
- le RIB de l’éleveur,

Le barème d’indemnisation est le suivant (exemples) :

- Ovins de moins de 6 mois : 95 € à 130€
- Brebis de 1 à 7 ans, gestante : 160 à 265 €
- Bélier de plus de 6 mois : 285 à 390 €

Les pertes indirectes peuvent également être compensées L’indemnisation est versée dans un délai qui est de l’ordre d’une semaine après réception du dossier complet par l’ONCFS.

Les mesures de protection des troupeaux

L’exploitation touchée ainsi que celles qui se trouvent à proximité, peuvent faire l’objet, en fonction de leur vulnérabilité, de mesures préventives telles que :

- la surveillance renforcée des troupeaux,
- la mise en place de chiens de protection,
- la pose de clôtures mobiles,
- la mis en place de moyens d’effarouchement,

Un dispositif de financement de ces mesures est en place dans les départements où la présence du loup est avérée.

En ce qui concerne le Jura un financement d’urgence peut être mobilisé rapidement pour répondre aux premiers besoins.

Les contacts nécessaires ont d’ores et déjà été pris à cette fin auprès du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyLun 09 Juil 2007, 11:59

Loup : Braconnage d’un loup à Canjuers (nord du Var)

Le dernier Bulletin d’information du Réseau Loup (Quoi de neuf n°17 de juin 2007) nous apprend qu’un loup a été tué dans le plateau de Canjuers, au nord-est du département du Var, il y a près d’un an.

Le cadavre, dont l’analyse génétique a révélé qu’il s’agissait bien d’un loup (sans plus de précision sur le sexe ni l’identité), a été retrouvé le 9 août 2006 sur la commune d’Ampus.

D’après la même source, il s’agit d’un acte de braconnage avéré et une procédure d’information judiciaire a été lancée conjointement par les services de la gendarmerie et de l’ONCFS. Depuis l’hiver 2002/2003, le plateau de Canjuers est classé en Zone de Présence Permanente (ZPP) du loup, avec un seul individu recensé lors de chaque suivi hivernal. Mais la présence de l’espèce est attestée depuis décembre 1996. Cet hiver 2006/2007, aucun indice n’a été récolté dans la zone.

FERUS dénonce bien sûr cet acte imbécile et gratuit, d’autant que le loup n’a guère posé de problème depuis son arrivée dans le département du Var.

De plus, le plateau de Canjuers étant classé en Zone de Présence Permanente du loup (ZPP), les éleveurs pouvaient bénéficier d’indemnisations lors d’attaques du loup, mais aussi lors d’attaques douteuses (le bénéfice du doute revient à l’éleveur). En 2006, 16 attaques ont été indemnisées dans le Var, pour 36 victimes.

Si la disparition du loup se confirmait dans le nord du département du Var, la ZPP de Canjuers sera déclassée en 2008 et les indemnisations ne seront plus possibles pour les éleveurs de la région.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptySam 28 Juil 2007, 12:38

Le retour du loup affecte les paysages alpins


Présent depuis quinze ans dans les Alpes - y compris en Haute-Savoie - le loup contribue à modifier le paysage et l’équilibre écologique en raison des contraintes liées à la nécessité de regrouper les troupeaux afin de les protéger. Une situation qui commence à inquiéter les gestionnaires d’espaces naturels.


On abandonne des zones de pâturage et certains endroits se referment, ce qui entraîne une perte de biodiversité", souligne Pierre Guelpa, directeur de la Société d’économie alpestre de la Savoie. Si les surfaces en cause ne pèsent pas très lourd au regard des centaines de milliers d’hectares d’alpages de la région, en revanche "elles exercent un fort impact paysager", ajoute M. Guelpa.

Les actes du séminaire technique "loup-élevage" de juin 2006 qui viennent d’être publiés par le Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée (Cerpam) insistent sur les problèmes soulevés par les parcs où l’on rassemble, la nuit venue, les troupeaux. Il s’agit de la principale mesure de protection contre les loups. Les chercheurs mettent en avant la concentration des déjections animales sur un espace réduit. Selon leurs calculs, cela équivaut à un apport de 21 kg d’azote par nuit sur une surface moyenne de 1 600 m2 pour un troupeau de 1 600 brebis. L’étude souligne "l’urgence et la gravité des problèmes de l’accumulation et de l’absence de gestion des déjections aujourd’hui en montagne".

LA DIVERSITÉ DES RACES

Autre aspect de cette nouvelle organisation du pâturage, les secteurs abandonnés parce que trop éloignés ou moins accessibles. Mais aussi ceux qui sont "sur-pâturés" parce que proches d’un parc de regroupement.

Les contrats de protection qui ouvrent droit à des financements publics permettent de réduire la vulnérabilité des animaux face au prédateur mais avec le risque d’engendrer des pratiques plus rigides qui laissent moins de marge de manoeuvre pour la conduite du troupeau. "Nous entrons dans un système dans lequel il faut gérer un compromis entre la bonne gestion pastorale et la protection du troupeau, explique Laurent Garde, chercheur au Cerpam. Il s’agit d’un ajustement permanent qui va permettre globalement de réduire la prédation mais avec un niveau de dégradation accru." Les inquiétudes portent également sur la diversité des races ovines. Si les grands troupeaux transhumants du sud des Alpes sont composés de races grégaires, habituées au gardiennage, les troupeaux résidents des Alpes du Nord, de 450 à 1 200 têtes, sont souvent constitués d’animaux pris en pension provenant de petits élevages de brebis de pays habituées à la liberté et donc difficiles à regrouper. "Il va falloir changer de culture pastorale", constate Pierre Lachenal, directeur de la Société d’économie alpestre de la Haute-Savoie.

Les motifs de préoccupation n’épargnent pas non plus les éleveurs de montagne, producteurs d’agneaux, contraints de protéger toute l’année des troupeaux de moins de 1 000 têtes en zone de plaine. "Notre crainte est qu’ils soient obligés de retourner à des pratiques intensives avec des effectifs plus réduits, ce qui va à l’encontre totale d’une logique agri-environnementale", souligne M. Garde.

Nathalie Grynszpan
Article paru dans l’édition du 22.07.07.


Voir en ligne : www.lemonde.fr
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptyJeu 02 Aoû 2007, 14:47

Vers un plan loup 2008-2012


La secrétaire d’Etat à l’Ecologie a honoré de sa présence la réunion du groupe national « loup » qui s’est tenue à Paris le 1er août 2007.

Elle a demandé à ses services de mettre en chantier un nouveau plan d’action pour le loup couvrant la période 2008-2012. L’actuel plan s’achève en effet à la fin de 2007 et, de plus, les perspectives de progression de l’espèce en dehors du bastion historique alpin conduisent toutes les parties à souhaiter une mise à jour des objectifs et des moyens. Ferus sera bien entendu au premier rang des forces de propositions dans cette nouvelle phase.


Cela dit la réunion a donné lieu à quelques passes d’armes houleuses. Restés jusqu’à la fin (pour la ministre), les députés Bouvard et Martinez, et surtout le premier, ont vivement critiqué un peu tout, le loup qui augmentait ses effectifs, ses attaques et ses victimes, qui menaçait la biodiversité en montagne en vidant les alpages, qui poussait à l’intensification de l’élevage. Ceux qui prônaient la mise en place de moyens de protection - et notamment de chiens- « qui ne marchent pas ». Ceux qui rendaient complexe « l’autodéfense » des éleveurs. Ceux qui consacraient au ministère de l’Agriculture des crédits pour soutenir l’élevage en zone à loup, alors que ce sont « les gens qui ont voulu sa présence qui devraient tout payer sur le budget de la biodiversité ». Le déclassement du loup dans la convention de Berne a naturellement été réclamé.

Le réseau Loup de l’ONCFS et la DIREN coordonnatrice ont fourni quelques chiffres qui ne corroboraient pas ces propos alarmistes.

Les effectifs minimums relevés (notamment par traces dans la neige) donnent entre 50 et 55 loups pour 2007 contre 56 à 67 pour 2006. Certes, l’enneigement a été très faible. [multiplier en gros ces EMR par deux pour avoir une idée du nombre total] Les zones de présence permanentes sont de 23 en 2007 contre 21 en 2006 mais l’une des 23, celle de Canjuers, pourrait être déclassée l’an prochain (aucun loup repéré cet hiver dans cette ZPP ; un braconnage révélé en 2006). On compte 17 meutes dont 5 ou 6 transfrontalières.

Les attaques constatées sont passées au 15 juillet de 256 en 2006 à 293 en 2007, soit une augmentation de 15%. A la zone de prédation sur ovins traditionnellement forte des Alpes-Maritimes s’ajoutent la Savoie et la Haute -Savoie, terres d’expansion de l’espèce. Nous ne comptons pas dans ces attaques le dérochement qui a coûté récemment la vie à plus de 400 brebis et qui, quoique indemnisé au titre du loup par souci de pacification, n’était très probablement pas causé par une attaque du prédateur dont on n’a relevé aucune trace directe ou indirecte, même sur les victimes,chien compris.

S’agissant du fameux protocole expérimental qui devait permettre quelques tirs de défense des troupeaux par les éleveurs et les bergers, seules trois demandes valables ont été à cette date formulées dans les Hautes-Alpes et il est donc impossible de tirer la moindre conclusion.

Les associations présentes et notamment FERUS ont rappelé leur attachement au dialogue, les efforts qu’elles avaient consentis pour admettre dans quelques cas précis des tirs de défense, mais aussi ont dit leurs inquiétudes devant la stagnation des effectifs, le braconnage, ont dénoncé l’attaque orchestrée depuis les Pyrénées contre les techniques de protection « qui ne marcheraient pas » alors que tout prouve le contraire, de même que la prétendue menace qu’exerceraient les prédateurs sur la biodiversité. Elles ont rejeté toute modification du statut du loup et ont appelé de leur voeux un programme ambitieux pour les cinq ans à venir, en espérant qu’on saurait anticiper l’expansion (souhaitable !) du loup en plaine et dans d’autres massifs.
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptySam 18 Aoû 2007, 13:41

Question ( problabement idiote pour des initiés comme vous froncement , mais moi je suis un néophite, sur le sujet tclin ): Y at'il des loups en Ardeche wtf

Un membre ( Merlin ) de la meute de David, y est parti en vacance, et nous a mis cette photo sur notre forum www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,3575.15.html
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Yellowstone
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 EmptySam 18 Aoû 2007, 15:35

Les loups occupaient fin 2006 tout le territoire alpin et aussi une toute petite zone située à 350 kms des alpes dans les pyrénées orientales. Il y a eu des annonces d'indices de présence en Lozére, en Ardéche, en Aveyron mais rien de confirmé.

Cependant, cette photo ressemble de très près à un loup. Quel zoom a été utilisé? Parce que ce qui me frappe c'est le comportement apaisé de ce loup : queue basse, oreilles et dos droits. D'où a-t-elle été prise exactement?
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MessageSujet: Re: Loups en France (corbeille)   Loups en France (corbeille) - Page 3 Empty

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