hello,
j'apporte ma petite pierre à l'édifice, par contre je vous le dis tout de go je n'ai pas lu beaucoup de séries de livres sur les vampires autre que ceux d'Anne Rice, ce forum m'a d'ailleurs mis sur la piste d'auteurs que je ne connaissais pas et que j'ai hâte de découvrir
Mon avis, forgé en partie sur d'autres lectures de série est que l'on finit en tant que lecteur par se lasser dans un premier temps par l'écriture de l'écrivain, dans le sens ou ce qui était nouveau dans les premiers tomes, devient familier et en ce qui me concerne trop familier qd on dépasse 4/5 tomes, même si on retrouve un language et des perso que l'on apprécie je trouve tjs qu'il y a des longueurs et des répetitions.
C'est rare que je le bouleversement du début se maintienne, en tout cas pour moi;-) donc plutôt que d'essouflement je parlerais de lassitude.
Dans un second temps, l'essouflement vient de la concentration sur une oeuvre et des perso: on tourne en rond à la fois l'écrivain et le lecteur, personnellement j'aime pouvoir tourner la page, qu'il y ait une fin au lieu de tirer le filon jusqu'au au bout du bout de la veine quitte à finir exsangue
Et la oui je parlerais d'essouflement pour A rice: elle a renouvelé (je ne sais pas si elle est la seule, il me manque vous le savez maintenant qq auteurs à découvrir) le mythe du vampire, elle l'a modernisé, et ce de fond en comble, de l'antiquité à la révolution en passant par les 80s.
je trouve qu'elle a crée des perso et un univers très fort dont elle a du mal à se dépetrer (par attachement? ou pour des questions alimentaires/financières..) ce qui explique pour moi le fait qu'elle y revienne, qu'elle est développé d'autres personnages ou thématiques.
Par contre en tant qu'écrivain je la trouve très riche et loin de s'être essouflée: pour dire une telle chose je me base sur ces différents écrits que ce soit les séries Mayfair ou les mésaventures de la belle, elle s'essaie avec plus ou moins de réussite à d'autres choses, elle montre l'étendue de son imaginaire et de ces centres d'intérêts.
Bises