Poèmes et belles phrases

C'est original...

«Toi, tu es laid, et tu ne connais pas ta chance : au moins, si on t'aime, c'est pour une autre raison.»

-Charles Bukowski

excellente ta phrase

un autre poème

Fuis pauvre mortelle
avant que je ne t'attrape
et que de mes dents cruelles
ta belle gorge je ne happe

Fuis pauvre mortelle
Coure, ne t’arrêtes pas
va vers cette chandelle
Qui luis dans la nuit là bas

Fuis pauvre mortelle
Ne regarde pas en arrière
Cache toi dans cette tonnelle
Tu y feras ta dernière prière

Fuis pauvre mortelle
Sans doute le sais tu déjà
tu auras beau fuir belle donzelle
Cette nuit tu mourras

viens là pauvre mortelle
offre moi ta gorge gracile,
que j'étanche ma soif éternelle
de ta vie si fragile....

Viens là pauvre mortelle
Abandonne toi à moi
Arrache tes belles dentelles
Monte moi ton émoi

Viens là pauvre mortelle
Frémis sous mes mains
Ouvre te belles prunelles
Regarde celle qui te boira jusqu’à ta fin

Viens là pauvre mortelle
Dans mon cou plante tes dents
Deviens à ton tour immortelle
Repais toi de mon sang….

Volons belle immortelle
Dans la nuit noire étoilée
Rejoignons ma tourelle
Notre demeure pour l’éternité

Volons belle immortelle
Enlaçons-nos corps de sang gorgés
Aimons nous belle donzelle
Comme personne ne nous a aimés

Volons belle immortelle
Vers des plaisirs inconnus
Offre moi ton corps de jouvencelle
Et ton fruit jusque alors défendu

Volons belle immortelle
Maintenant que nous sommes unis
Donner notre baiser mortel
À d’autres amants enlacés dans la nuit

"Des mains qui sont faites pour l'errance et pour consoler des cadavres."

-Alexandre Belliard

"Il n'est guère qu'un signe qui atteste qu'on a tout compris : pleurer sans sujet."

-E.M Cioran

Stavroguine Oulianov a écrit:: "Il n'est guère qu'un signe qui atteste qu'on a tout compris : pleurer sans sujet."

-E.M Cioran

Dans le même esprit :

- On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter. Emmanuel Kant

- De la joie chez les gens intelligents, est la chose la plus rare que je connaisse. Ernest Hemingway

- L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur. Pierre Desproges

"Ma seule joie n'est-elle pas celle du chaos, et mon plaisir l'élan qui m'abat?"

-E.M Cioran

"Beaucoup nient la détresse en montrant le soleil, lui nie le soleil en montrant la détresse."

-Franz Kafka

"Sometimes Majority only means all the fools are on the same side."

Phrase trouvée au hasard sur le net.

"Je ne suis que le spectre spéculateur de ma vie."

-- Eddie Archuvitch Malabane

El Desdichado

Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

Gérard de Nerval

"Rappelle-toi-le bien : nous sommes sur ce vaiseau démâté pour souffrir."

"J'ai reçu la vie comme une blessure, et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice.
Je veux que le Créateur en contemple, à chaque heure de son éternité, la crevasse béante.
C'est le châtiment que je lui inflige"
Lautréamont

Un ami me parla de loin d'une pièce qu'il vient de composer sur les poèmes de Victor Segalen. L'occasion pour moi de découvrir Stèles, dont l'extrait ci-dessous appelait être partagé ici. Pour ce qui est de manger des femmes...

Écrit avec du sang

Nous sommes à bout.
Nous avons mangé nos chevaux, nos oiseaux, des rats et des femmes.
Et nous avons faim encore.

Les assaillants bouchent les créneaux.
Ils sont plus de quatre myriades ;
nous, moins de quatre cents.

Nous ne pouvons plus bander l'arc ni crier des injures sur eux ;
seulement grincer des mâchoires par envie de les mordre.

Nous sommes vraiment à bout.
Que l'Empereur, s'il daigne lire ceci de notre sang,
n'ait point de reproches pour nos cadavres,

Mais qu’Il n'évoque point nos esprits :
nous voulons devenir démons, et de la pire espèce :

Par envie de toujours mordre et de dévorer ces gens-là.

le géant blanc lépreux du paysage

le sel se groupe en constellation d’oiseaux sur la tumeur de ouate

dans ses poumons les astéries et les punaises se balancent
les microbes se cristallisent en palmiers de muscles balançoires bonjour sans cigarette tzantzantza ganga
bouzdouc zdouc nfoùnfa mbaah mbaah nfoùnfa
macrocystis perifera embrasser les bateaux chirurgien des bateaux cicatrice humide propre
paresse des lumières éclatantes
les bateaux nfoùnfa nfoùnfa nfoùnfa
je lui enfonce les cierges dans les oreilles gangànfah hélicon et boxeur sur le balcon le voilon de l’hôtel en baobabs de flammes les flammes se développent en formation d’éponges

les flammes sont des éponges ngànga et frappez
les échelles montent comme le sang gangà
les fougères vers les steppes de laine mon hazard vers les cascades
les flammes éponges de verre les paillasses blessures paillasses
les paillasses tombent wancanca aha bzdouc les papillons
les ciseaux les ciseaux les ciseaux et les ombres
les ciseaux et les nuages les ciseaux les navires
le thermomètre regarde l’ultra-rouge gmbabàba
berthe mon éducation ma queue est froide et monochromatique mfoua loua la
les champignons oranges et la famille des sons au delà du tribord à l’origine à l’origine le triangle et l’arbre des voyageurs à l’origine

mes cerveaux s’en vont vers l’hyperbole
le caolin fourmille dans sa boîte crânienne
dalibouli obok et tombo et tombo son ventre set une grosse caisse ici intervient le tambour major et la cliquette
car il y a des zigzags sur son âme et beaucoup de rrrrrrrrrrrrrr ici le lecteur commence à crier il commence à crier commence à crier puis dans ce cri il y a des flûtes qui se multiplient — des corails
le lecteur veut mourir peut-être ou danser et commence à crier
il est mince idiot sale il ne comprend pas mes vers il crie
il est borgne
il y a des zigzags sur son âme et beaucoup de rrrrrrr
nbaze baze baze regardez la tiare sousmarine qui se dénoue en algues d’or
hozondrac trac
nfoùnda nbabàba nfoùnda tata nbabàba

Tristan Tzara

Sujet: Re: Poèmes et belles phrases Mer 19 Sep 2007, 00:53

Poil à poil, la barbe pousse.
- Proverbe Russe -

Sujet: poèmes Mar 20 Nov 2007, 20:13

Elle vit son corps allongée dans l'eau,
Joli corps, allongé sur le dos.
Le corps de celle qu'elle avait tuée,
Le corps de sa bien-aimée.
De son corps, l'amour était venu à bout,
Elle l'avais tué, en la mordant au cou.
Une simple dispute avait eu raison d'elles,
Une simple dispute l'avais fait monter au ciel.
Ses larmes elle laissa couler,
Sa peine, elle laissa s'exprimer.
Trop de désespoire dans ses veines,
Trop de douleur, trop de haine.
Elle avait aspiré son sang,
Calmement, en savourant chaque instant.
Puis elle s'étais rendu compte,
Qu'elle tuais celle qu'elle aimée, c'est une honte.
Elle sortit de ses pensées,
Et partit rejoindre sa bien-aimée.

La Fontaine De Sang

Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

À travers la cité, comme dans un champ clos,
Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
Désaltérant la soif de chaque créature,
Et partout colorant en rouge la nature.

J'ai demandé souvent à des vins captieux
D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
Le vin rend œil plus clair et l'oreille plus fine !

J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux ;
Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
Fait pour donner à boire à ces cruelles filles !

Extrait des fleurs du mal de Charles BAUDELAIRE

J'aime en général tout les poèmes de Charles BAUDELAIRE mais la fontaine de sang est celui qui je préfére et que j'ai souhaité partager avec vous ici.

Le vampire et la Reine des Damnés

Tandis qu'il déambulait parmis les arbres,
Il se figea, tel une statue de marbre.
A ses oreilles étaient parvenu un bruit,
Ses iris rouges étincelèrent dans la nuit.

Il passa la langue sur ses canines acérées,
Huma l'air, la chasse avait commencé.

Tous ses sens étaient en éveil,
Il aperçut une femme au teint vermeil.
Une simple mortelle qui s'était perdue,
Il vit son corps trembler, un frisson la parcourue.

L'odeur de sa victime l'attirait,
Il allait faire d'elle, la Reine des Damnés.

Se rapprochant de l'endroit où se tenait sa proie,
Ses pieds ne touchaient plus le sol, il volait à travers les bois.

Il lui planta ses dents aiguisées dans le cou,
Elle ferma les yeux puis trassaillit, elle ne tenait plus debout.
Quand elle les rouvrit, ils étaient vermillon,
De joie, elle embrassa son compagnon.
Comme lui, elle était maintenant d'une pâleur éblouissante,
Leur beauté était intimidante.

Elle était devenue l'Ange de la Mort, la Reine de la Nuit,
Son cavalier l'embrassa et la fit tournoyer sans bruit.
Comme l'exigeait les pas,
Elle se plaqua contre son corps dur et froid.

Ses longs cheveux de jai ondulèrent,
Sa robe en velour noir virvolta lorsqu'elle fit un pas en arrière.
Ils dansèrent jusqu'à la fin,
Ne s'arrêtant qu'au petit matin.

Une belle phrase :

"Parfois, un glaive bien lourd, vaut mieux qu'un long discours !!"

Vu sur la pochette du jeu "Conan" !

rire7

Ou une citation de Queens of the stone age :

"Sometimes the same is different. But mostly it's the same."

"Le fataliste est celui qui lave son âme dans son urine."
-Achille Chavée-

fleur_toxique --- Quel titre original... J'en suis bouche bée !

Crocs de lait Nombre de messages : 1 Age : 37 Date d'inscription : 22/12/2007

oh toi ki sommeil o loin
reveille toi le temps est venu pour toi
cette nouvelle ere est a toi
vient toi qui as la force d'un surhomme
toi qui as l'apparance d'un homme
reveille toi de ton sommeil eternelle
et declanche ta furreur demoncielle
vient toi qu'on appel vampire
vient toi qu'on appel lycan
vien toi qu'on appel roi des tenebre
vient toi qu'on appel lucifer
vient toi oui toi qu'on appel moi
toi qui est enfouie en moi
sort et domine moi
sort et reveille toi
leve toi et crie
hurle ton nom
et bois tout le sang
ce siecle est le tien....le mien Aaaaaaaaaaaeouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
(moi)

Il ne faut regarder ni les choses, ni les personnes. Il ne faut regarder que dans les miroirs, car les miroirs ne nous montrent que des masques.

Oscar Wilde

"Aimer" quel est ce Maux/Mot, il en cause bien plus qu'il n'en faut
La complexité de la nature humaine, Mystère pour MOI qu' à cela ne tienne
Tous inégaux face aux sentiments, on me parle d'une question de Temps
J'ai assez appris de la Vie pour savoir qu'on ne contrôle pas son ressenti
Je fais parti de ceux qui subissent et pour Qui cette douleur persiste
Se reconstruire d'accord..à quand l'Amour indolore?
Juste se dire qu'on a compter atténuant quelque peu la douleur ainsi causée
tristounet

Sujet: Re: Poèmes et belles phrases Mer 16 Jan 2008, 12:55

Petit bonhomme

C'est l'histoire d'un petit bonhomme
Qui toujours a vécu comme un fantôme
Mais tout les jours il vous tendais la main
Pour vous aidez a supportez cette vie
Pour vous aidez sur votre propre chemin
Tout les jours pour vous il a ri
Il ne vous a jamais demandai votre permission
Pour vous arrachez a vos idées noires
Pour vous redonnez un peu d'espoir
Pour vous sortir de la perdition
Pour vous prouvez qu'on peut y croire
En essayant de vous émouvoir
Pour vous montrez qu'on peut aimer la vie
Tout le temps a donner des conseils
Venant d'un autre sa serait pas pareil
Parce que lui toujours il vous souri
Il fait toujours ce qu'il peut
Pour que ça aille mieux
Même prêt a ce ridiculiser
Pour que quelque instant vous vous amusiez
Prêt a courir de partout
Pour trouver quelque chose qui puisse vous aider
Prêt a inventer des tours de magie pourris
Pour qu'une fois seul encor on en rit
Prêt a parler des heures quand vous êtes sur le point de faire une connerie
Pour lui tout ce qui compte c'est qua la fin vous ayez changer d'avis
Toujours pour vous montrez qu'on peut aimer la vie

Mais le petit bonhomme ne peut s'occuper de lui
Une fois seul jamais il ne sourit
La solitude devient son amie
Être seul voila son erreur
Sa seul amie est sa plus grande peur

Mais le petit bonhomme n'éprouve de chagrin
Car il a fait son bout de chemin
Et il sait que bientôt c'est la fin
Plus jamais il n'aura peur
Car il sait que vient son heure
Il va rejoindre une vielle connaissance
Qui a bercer bien plus que son enfance

Même si un jour le petit bonhomme di au revoir a sa vie
A cause d'une putain d'maladie
Il faut qu'on se rappelle de lui
Non pas qu'on pleur
Ou qu'on est peur
Mais qu'on fasse comme lui pendant toute sa vie
Juste que l'on sourit...

"Ma forteresse : ma cellule."

- Franz Kafka

Gandhi a écrit:: "Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous."

"S'abstenir de punir n'est pardon que quand il existe le pouvoir de punir."

"Vivre tous simplement pour que tous puissent simplement vivre."

"Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n'est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent."

"La fibre la plus coriace doit s'amollir dans le feu de l'amour. Si elle ne fond pas, c'est que le feu n'est pas assez fort."

"Que nous devions obéir à toutes les lois, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, est une invention récente."

"Qu'importe que nous empruntions des itinéraires différents pourvu que nous arrivions au même but."

"La haine tue toujours, l'amour ne meurt jamais."

"Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort."

"L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit."

"La force réside dans l'absence de crainte, et non dans la quantité de chair et de muscle que nous avons dans notre corps."

"Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours."

"On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités."

"Lorsqu'il faut choisir entre liberté et érudition, qui ne dira que l'on doit mille fois préférer la première à la seconde ?"

"Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir."

Goule Nombre de messages : 30 Age : 31 Date d'inscription : 06/02/2008

"La paranoïa totale, c'est la conscience totale." Charles Manson

"L'existence humaine doit être une sorte d'erreur. Elle est mauvaise et elle s'aggrave de jour en jour, jusqu'à ce que survienne le pire." Schopenhauer

Et si la vie n'était qu'un cauchemar, un interminable cauchemar dont on ne sort que pour connaître la terreur d'y replonger..." Tiré du livre Diablo II

"Mon rêve, c'est de mourir...dans les bras de cette fille, qu'Elle arrache mon cœur de la Mort et qu'Elle le garde auprès du sien... je l'aime c'est obligé, car personne d'autre que moi ne voudrai tant donner sa Vie pour Elle." Moi

"Un exquis bien être intérieur qui dégage un profond mal être extérieur." Moi

"Les racines de l'instruction sont amères, mais les fruits en sont doux." Aristote

"Lorsque vous avez rencontré les morts, vous comprenez toute la valeur de la Vie." Graham Masterton/Le démon des morts

"Mourir a l'éternel, vivre au conditionnel ! " Moi

"On doit le respect au vivants, mais aux morts, on doit seulement la vérité." Graham Masterton/Le démon des morts

"Personne ne mérite de pleurer...
Tout le monde mérite de crever..." ( jsais plus d'où ça viens, jpense que c'est moi qui est écrit ceci )

"Ignoble et pur est le jour qui s'achève" (très connu ^^, tiré du film Elephant

"Je ne suis cruel que par bonté, a dit le poète." tiré du film From Hell

"Je t'emmènerai sur le seul chemin que j'ai jamais connu... Tu sais, celui qui t'amène aux endroits où toutes les veines se rejoignent..." The Verve - Bittersweet Symphony

"Mon coeur par terre emprunte le chemin qui mène à l'excitation morbide" Eths - Animadversion

"Si on tue un homme on est un meurtrier, mais si on en tue plusieurs on est un conquérant... Et si on les tue tous, on est un dieu." M.Chattam/Le sang du temps

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