Jeanne ne s'était jamais sentie aussi triste .Depuis son lever, elle errait dans le alis ducal de Nancy, cherchant désespérement une occupation pour la distraire.Les bavardages de sa servante Perrine, qui l'amusaient le plus souvent l'avit aujoud'hui énervé. Profitant du du someil de sa servante,la jeune fille se glissa hors de la chambre et quitta sans être vue, le palais ducal, puis sortit de Nancy mélée a la foule,qui en franchissait les portes.
Après un long hiver, la campagne lorraine renaissait a la vie.Dans les champs des paysans s'affairent, s'interrompant pour regarder avec curiosité cette jeune fille richement vétue qui se promenaient sans escorte. " C'est la demoiselle de Vaudémont!"
disaient-ils. Les plus hardis l'interpéllèrent:
"Où allez -vous, demoiselle? Prenez garde au loup qui rôde dans le bois de Malzeville !"
Ce n'étaient pas des paroles en l'air, car les pysasn de Lorraine avaient souvent eu a faire aux loupsqu'ils redoutaient autant que l'épidémie ou la guerre.
Pourtant Jeanne qui avait oublié sa tristesse continua sa promenade en fredonnant. Confiante sans y prendre garde Jeanne s'enfonçait au coeur de la forêt. Lorsque l'étroit sentier se perdit dans une végétation, elle songea a rebrousser chemin , mais une ronce accrochée a l'ourlet de sa jupe l'obligea a se baisser. C'est alors qu'elle entendit derrière elle un craquement, puis un deuxième, plus rapproché, Les mises en gardes des paysasn lui revinrent en mémoire :" Un loup !"pensa t-elle. Un frisson glacé lui parcourue la nuque, elle se retourna
Ce n'était qu'un homme,mais loin de rassurer, son aspect la paralysa de terreur: sale, une épée a la main, un cruel sourire au lèvres,il la dévisageait avec insolence:
"Jeanne de Vaudémont, je te tiens ! s'écria-t-il. Me reconnais-tu? Je suis Armand de Dieulouard! Enfin je peux me venger de ton oncle qui m'a banni : tu seras ma prisonnière je demanderais une rançon si ton oncle veut te revoir!".
Soudain, elle vit son agresseur s'immobliser, puis reculer les yeux exorbités. D'un geste brusque croisa ses avant-bras sur son visage.....Une masse brune atterit sur ses épaules. il perdit l'équilibre. A terre un furieux combat s'engagea entre un loup et Armand de Dieulouard. T érasse par l'animal, l'homme se défandaient de plus en plus mal. Quant il cessa de bouger le loup l'abandonna puis se tourna vers la jeune fille. Alors jeanne ferma les yeux et perdit consciense.
Un souffle tiède la revilla. Une douce chaleur récauffait son corps transi de froid et de peur. Elle ouvrit les yeux et recula : le loup allongé près d'elle la regardait mais sans cruauté. Surmontant sa crainte elle tendit la main pour caresser l'épaisse fourure
Lorsqu le duc René alarmé par la disparition de Jeanne la retrouvèrent enfin elle etait seul. Le loup s'état enfui aux premier bruits de voix.
Jamis Jeanne ne revit le loup qui l'avait défendue, mais le duc interdit la chasse au loup autour de Nancy. et on raconte qu'il fit elever une chapelle dans le bois de Malzeville que les gens du pays appelèrent " la Gueule de loup"