SANCTUAIRE DES AUTEURS : Février 2006

Voici les nouveaux textes que nous vous invitons a aller lire a l'adresse :

http://www.vampiredarknews.com/sanctuaire.html


JE T'AIME PAS DU TOUT, UN PEU, BEAUCOUP, PASSIONNEMENT, A LA FOLIE ! de Lysisca

Lorsque il sortit de l’hôpital, il pleuvait dehors. Un temps gris et maussade, aussi gris et maussade que son humeur. Mais il était enfin dehors.
Cela avait été un moment difficile. Il avait fallu l’isoler des autres patients ; le docteur semblait craindre qu’il les influence. Dans le mauvais sens évidemment. Mais dans l’ensemble, le médecin s’était montré très compréhensif envers lui. Il semblait particulièrement sensible à son cas, comme s’il lui était familier. Sans doute une impression qu’il tenait à donner à tous ses patients pour les rassurer


SOUVENIR de Boodhie

J'ai froid... J'ai froid en moi... Nous sommes le 14 Février 2667... Je me souviens alors de la Saint-Valentin que j'ai vécu l'année dernière... C'était beau... J'étais bien... Mais il ne me reste plus rien... Il ne demeure que des Souvenirs... Je me remémore souvent ce jour... Certainement le plus beau et le plus triste de mon Existence... Et une fois de plus, je vais me le raconter...
Le 14 Février 2666... Il est 9h13 et je me lève. Ce soir j'ai rendez-vous avec Alysée et Morgan pour fêter la Saint-Valentin. J'ai pris une nuisette et un string, tous deux en dentelle, et un bijou pour Alysée ; pour ce qui est de Morgan, je lui ai acheté des vêtements et des bijoux. Je me demande ce qu'ils vont m'offrir... Bref, cela je le verrais tout à l'heure. En attendant, je vais essayer de m'occuper comme je le peux...

AMOUR PERDU de Athanael

L’homme s’avançait au loin vers le brasier incandescent. Les flammes s’élevaient, hautes dans le ciel, colorées et belles, jetant une lumière vacillante dans les ténèbres de cette froide nuit d’hiver. Un hurlement retentit derrière lui, un hurlement où perçait le désespoir. L’homme se retourna lentement vers la voix qui le suppliait, le conjurait de ne pas faire ça. Il sourit, ses longs cheveux blonds dansant dans la chaleur qui l’enveloppait déjà. De petits crocs pointaient entre ses lèvres qui s’étiraient en un sourire presque tendre. Il écarta les bras, comme un appel, une demande à la personne qui lui hurlait de s’arrêter. Le cri se rapprocha ainsi que l’homme qui le poussait.
- Non, Baptiste, ne fais pas ça ! Non !


AMOR de Sophi@

Elle respirait doucement. Ses paupières descendrent, ses pensées disparaissaient. C’était son seul moyen d’échapper à ce brouhaha ambiant. Seule l’odeur de son café la rattachait encore à la réalité. Elle adorait cette sublime odeur. Elle repensa à Bukingham. Il avait été pour elle une issue. Oui, c’était exactement ça, une issue. Ce n’était pas tant ses manières mais plutôt l’attention qu’il lui portait. Il y avait eu dans ce café, six mois auparavant, une rencontre qui lui avait redonné espoir. Ça avait été une rencontre brève. Elle ne devait plus le revoir. Mais l’amertume que peut laisser ce genre de rencontre ne s’était pas faite sentir. Encore heureux. Sinon, elle ne s’en serait sûrement pas souvenue devant ce café, six mois plus tard avec une certaine nostalgie.

JE SERAI ETERNELLE de Lucrezia Gravedigger

La neige tombait à gros flocons. Dans la rue, sur les trottoirs, des gamins jouaient à se lancer des boules de neige. Ils étaient heureux, bien emmitouflés dans leurs écharpes, leurs gants et leurs bonnets. Ils bousculaient de temps en temps les passants aigris, qui, de mauvaise humeur à cause de ce « foutu temps », maugréaient…
Ce qu’il y avait de bien avec la neige, c’était qu’elle tenait aussi bien le jour que la nuit. Elle était même plus belle quand l’obscurité tombait. Le bruit amorti des pas, le crissement sous la chaussure, l’air froid montant du sol. Il n’aimait rien comme la neige.

la suite !!!

LA MORT EN PRESENT de Spiritinblack

La solitude avait du bon, depuis près de deux heures il était assis dans son fauteuil devant une télé éteinte. Depuis deux heures il méditait sans qu’aucun bruit ne vienne déranger son introspection. Sa tête et son cou lui faisaient mal mais il avait appris à vivre avec. On s’habitue à tout un peu trop facilement pensait-il. Cela faisait un an qu’elle était partie et pourtant il lui semblait avoir toujours été seul dans cet appartement.
Elle avait d’abord commencé par être distante, elle ne lui avait plus tenu la main quand ils marchaient dans la rue. Elle n’avait plus insisté pour qu’il vienne avec elle pour aller voir ses parents ou faire du shoping. Elle n’était plus rentrée le midi pour manger avec lui car avait-elle dit, il lui était plus pratique de manger sur son lieu de travail.

L'ANTRE DE L'AMOUR de Striga

Combien de fois, Stéphanie avait-elle imaginé ce moment ?
Bien trop souvent à son goût !
Elle qui était d’une douceur et d’un romantisme incroyable, elle sentait soudain ses barrières se briser une à une et ressentait l’envie, d’entourer de ses mains la gorge de l’imbécile qui se tenait devant elle et de serrer très fort.
«Ecoute, nous deux, ça ne peut pas marcher. Nous n’avons rien en commun ! »
Les mots lui avaient fait plus de mal qu’un coup de poing dans la figure.

AD VITAM de Raziel

La nuit était belle. Le ciel était sombre, les étoiles brillantes, et une lune ronde et pleine comme les seins d’une mère illuminait la cime des arbres d’une forêt mondialement connue. Les bois des Duncan n’étaient pas réputés pour leurs grandeur, ni pour la prolifération de leurs fruits, ni même pour la qualité de la viande de ses animaux.

SAINT VALENTIN A VAMPIRE CITY de GuiltyBoy

Un soir de Fevrier, à Vampire city. Les rues étaient toutes calmes, bien qu'impregnées de l'odeur de sang caractéristique de cette ville et qui force la plupart des loups-garous à ne pas trop s'aventurer dans ses bas-fonds, tellement cette dernière les répugne. En parlant des loup, on pouvait entendre le hurlement de quelques membres de la meute dans les montagnes environantes. C'est certainement que la lune, qui était alors presque pleine, devait attiser leurs tendance naturelle à hurler à la moindre occasion, que ce soit de joie ou de tristesse, par haine ou par... amour.