La normalité

caro a écrit:

Etre "normal", je le ressens parfois comme une perte d'identité, être semblable à tous et ne plus savoir qui je suis et ce que je veux être vraiment, noyée comme je le suis dans cette normalité ...

Ben...C'est pas reposant? N'y a-t-il pas un côté délicieusement régressif à se mettre en mode off (un peu comme quand on regarde un navet dont on sait parfaitement que c'est un un navet)?

bah oui, parce que les gens aiment mourir dans un fauteuil. comme à la télévision ou dans le sommeil.
et sinon les navets ont de belles saveurs si on les accepte comme étant autre chose que des navets.
le goût est dans la bouche de celui qui goûte et remarque les subtilités du navet. dans une mesure,le
navet n'existe pas vraiment. le grand On a simplement dit qu'il existait et les autres croient que c'est
effectivement un navet, quand en fait c'est peut-être juste une carotte déguisée pour la fête des m
orts. un pingouin il te dit que la régression elle est dans la tête de celui/celle qui l'accepte. du sang.

Entre le vouloir être et l'être, il y a une marge énorme.
À chacun sa normalité et ainsi le règne des masques disparaitra.

Le principe d'une norme est de faire minimum consensus si chacun à la sienne il n'y en a plus.
C'est un peu comme quand tu brises le silence en disant "y'a pas un bruit!"

La norme, ça ressemble un peu à un chemin balisé. Tu peux sortir des sentiers battus pour voir comment est le paysage "ailleurs". Tu peux t'y perdre, rencontrer des dangers. Chaque chose donne un sens à l'existence de son contraire. Étudiant(e)s en seconde année de philo vous avez 3 heures.