La normalité

Qu'est-ce que la normalité?
Et pourquoi les gens veulent-ils absolument la représenter et l'adopter?

la normalité ma maman me disait que c'était une base pour repéré les gens :





normal = pas intéressant




pas normal = personnalité intéressante

Tout à fait jeune garou ! Recherchez l'excentrique, recherchez le non-conventionnel !

Aucune puisqu'elle n'existe pas selon moi.
Chaque personne peut la créer mais les règles restent trop grandes pour qu'on lui donne une définition.
Donc on est tous normaux, ou on est tous anormaux.
Tous dépend si on aime les "a" ou non j'imagine.

Je pense que le plus important c'est de savoir si l'on veut être ou non normal/anormal.
Mais si l'on connait assez une personne elle n'est plus normal. Nous sommes des créatures imparfaites, et c'est une grande richesse.

(c'était la réponse bidon de Gaby)

akri a écrit:

Et pourquoi les gens veulent-ils absolument la représenter et l'adopter?

Je dirais qu'au contraire, à l'heure actuelle la grande mode c'est de vouloir absolument sortir du lot et se faire remarquer. Il faut presque nécessairement être "rebelle" pour être cool (rebelle donc sortir de l'ordinaire, ne pas suivre les règles suivies par les autres). L'attitude "rebelle" est mise à toutes les sauces d'ailleurs, pour tout et n'importe quoi - et selon moi, surtout n'importe quoi. C'est assez ridicule mais depuis qu'on a le culte de l'adolescence, c'était inévitable.

ça mériterait un sujet non ? :p

Tu as raison Lysisca. Mais vouloir ne ressembler à personne est donc une réaction "normale". Vouloir ressembler à tout le monde est devenue une anormalité.
C'est d'ailleurs un paradoxe.
Après, hypothèse: S'il ne s'agissait que d'un instinct? S'adapter à un monde en se faisant remarquer n'est qu'une solution de domination. La libido du vingt et unième siècle..
On en revient à un instinct primaire. L'évolution de l'homme dans un temps où il maîtrise si peu le monde qu'il devient déraisonné.
Il y en aurait à dire sur ce besoin d'être hors catégorie.

Gabrielle666 a écrit:

Après, hypothèse: S'il ne s'agissait que d'un instinct? S'adapter à un monde en se faisant remarquer n'est qu'une solution de domination.

Non, je pense que c'est un phénomène purement culturel propre à notre époque (et notre civilisation). Au début du XXème siècle, se faire remarquer était très mal vu - du moins dans les classes populaires - où il fallait, pour être respectable, savoir tenir sa place - c'est à dire savoir rester à sa place.

Je pense que le phénomène est apparu au moins après la première guerre mondiale, si pas après la deuxième (je ne suis pas sociologue donc je ne saurais donner une période plus précise). Je dirais que l'apparition de la télé dans les foyers n'y est pas pour rien.
Avant c'est par le travail qu'on devenait quelqu'un de socialement intégré. Puis est apparu le culte de la rébellion (tout droit sorti de la fin des années 60). A partir de là, il a fallu sortir du lot - sortir de la masse. D'ailleurs le fait "faire partir de la masse" est depuis resté synonyme de "faire parti du troupeau"= "suivre sans réfléchir". Donc pour être cool, il fallait sortir de la masse, être différent des autres.

A l’heure actuelle, le phénomène est poussé à l’extrême et pour être cool, il faut être célèbre. Et pour être célèbre, il faut se faire remarquer – encore une fois, sortir de la masse – quitte à faire n’importe quoi pour se différencier des autres.

Il est quand même à noter que ceux qui se différencient trop et s’écartent trop des stéréotypes de rebelles-softs-cool-et-tout-ce qu’on-veut sont quand même rejetés. Paradoxal…

crocs222 a écrit:

pas normal = personnalité intéressante

Tu dis ça parce que tu n'es pas normal ^^

Étymologiquement une norme est une règle. Le terme doit donc être contextualisé pour vraiment faire sens quand on l'applique à une personne.
Quand je vais faire un prise de sang j'aspire à la normalité mais quand j'écoute la radio je suis content de me trouver anormal. Bien que, bizarrement, si je vais à un concert je me retrouve avec des gens pour lesquels je suis normal.
La normalité n'a en faite jamais été aussi accessible à chaque individu qu'aujourd'hui et il n'a jamais été aussi difficile de définir la normalité.

akri a écrit:

Qu'est-ce que la normalité?
Et pourquoi les gens veulent-ils absolument la représenter et l'adopter?

Normal -> le français
Pas normal -> le québécois

La normalité c'est quelque chose d'original contrefait. Comme le français. Les ricains nous l'ont contrefait pour nous pondre les québécois

Je vais me coucher, il est 6h, je raconte encore plus de merde que dh'abitude

spiritinblack a écrit:

La normalité n'a en faite jamais été aussi accessible à chaque individu qu'aujourd'hui et il n'a jamais été aussi difficile de définir la normalité.

Comme tu l'as dit, si tu commences à tout regarder dans le détail, tu es quasi toujours normal pour une part de la population et anormal pour une autre.
Ceci dit, il y a quand même une différence entre "anormal" et "excentrique".

Le truc c'est qu'en voulant tous être "anormal", ils finissent par tous être normaux non?
Je veux dire l'attitude "rebelle" est devenue une mode alors ce n'Est pas étrange de se démarquer.

Les québécois seraient donc anormaux Monsieur Lombrix
Certains diront que la différence fait peur alors que d'autres apprécient beaucoup.

Je dirais donc qu'il y a la "normalité" dictée par la bonne société, les lois, les bonnes moeurs.
L "Anormalité ( peut être un nouveau mot), dictée aussi par une partie de ladite société.
Et finalement quelques rares oiseaux qui se démarquent vraiment.
Il faut juste voir à quel camp on appartient en restant authentique.
Je crois.

et si on fait partit d'aucun des trois ?

Le mieux est encore d'être autonome dans le sens premier du terme: être sa propre norme

Lysisca a écrit:

Gabrielle666 a écrit:

Après, hypothèse: S'il ne s'agissait que d'un instinct? S'adapter à un monde en se faisant remarquer n'est qu'une solution de domination.

Non, je pense que c'est un phénomène purement culturel propre à notre époque (et notre civilisation). Au début du XXème siècle, se faire remarquer était très mal vu - du moins dans les classes populaires - où il fallait, pour être respectable, savoir tenir sa place - c'est à dire savoir rester à sa place.

Je pense que le phénomène est apparu au moins après la première guerre mondiale, si pas après la deuxième (je ne suis pas sociologue donc je ne saurais donner une période plus précise). Je dirais que l'apparition de la télé dans les foyers n'y est pas pour rien.
Avant c'est par le travail qu'on devenait quelqu'un de socialement intégré. Puis est apparu le culte de la rébellion (tout droit sorti de la fin des années 60). A partir de là, il a fallu sortir du lot - sortir de la masse. D'ailleurs le fait "faire partir de la masse" est depuis resté synonyme de "faire parti du troupeau"= "suivre sans réfléchir". Donc pour être cool, il fallait sortir de la masse, être différent des autres.

A l’heure actuelle, le phénomène est poussé à l’extrême et pour être cool, il faut être célèbre. Et pour être célèbre, il faut se faire remarquer – encore une fois, sortir de la masse – quitte à faire n’importe quoi pour se différencier des autres.

Il est quand même à noter que ceux qui se différencient trop et s’écartent trop des stéréotypes de rebelles-softs-cool-et-tout-ce qu’on-veut sont quand même rejetés. Paradoxal…

Je ne vois pas en quoi cela contredit ce que j'ai dis. Tu expliques la façon dont les choses ce sont déroulé.
Pour qu'elle raison est apparut le culte de la rébellion? Pourquoi rester dans la masse et faire le mouton? Nous ne gérons pas notre vie autant que nous le pensons. C'est notre inconscient qui nous guide en permanence. Même lorsque l'ont pense faire un choix, nous le faisons avant de prendre notre décision. Les êtres humains ont un comportement instinctif.
Si l'anormalité prend son importance auprès de si nombreux individus c'est qu'elle est devenu une nécessite. Comme au temps des hommes préhistorique, ce n'était pas l'homme effacé qui avait le pouvoir sur le groupe. Mais celui qui osé se mettre en avant avec assez de détermination et d'imagination pour devenir le chef.
Il y a toujours eu des marginaux, des gens anormaux autant qu'aujourd'hui à d'autre époque. C'est une histoire qui se répète de siècle en siècle.
Comme au moment de la découverte du chocolat interdit par l'église, la renaissance, les philosophes nous l'ont prouvé. Les exemples sont vraiment nombreux pour le démontrer.
Il faut arrêter de penser que nous avons le monopole de l'originalité. C'est faut et prétentieux. Le monde à toujours tourné ainsi et continuera à le faire bien après notre mort.

je ne pensent pas qu'il nous survive :p

*Crocs le fouteur d'embrouille fuit vers la porte*

la normalité c'est pour les fous qui savent pas encore qu'ils sont fous et que c'est normal de pas être normal comme l'autre disait faut savoir de quoi son sang est fait en dehors du rouge bleu qu'est ceux que toi t'as comme l'autre c'est toujours un peu compliqué mais il faut s'affirmer dans ses failles et se détailler, à la lame ou pas, se défaire de l'autre en moi en nous en l'autre te parler pour me dire.

voila ! écoutez Stavro il a toujours raison ^^

t'm'a manqué toi d'ailleurs

Voilà tout de même 2 beaux exemples de normalité ! pourtant si différents ...

Il y a aussi la normalité d'un point de vue culturelle quand on y pense.
On ne trouve pas normal de faire du bruit en mangeant, de se doucher en famille avec son enfant de six ans, de dormir sur le sol et se prendre pour un enfant toujours adulte.
Les japonais eux font ça tout naturellement.
Mais du coup je me questionne. Car on ne se soucie pas trop de leur avis on ne les croise pas tous les jours. Devant qui devrions nous jouer "la normalité" (si vous voyez ce que je veux dire).

Je m'en contente tant bien que mal dans ma vie professionnelle et encore...
Le reste du temps je ne vois pas de mal à dormir sur le sol et autres petits trucs dans le genre.
Les gens à qui ça déplait, qu'ils aillent traîner ailleurs et c'est tout.

Ce débat je l'ai eu avec des camarades, et c'est vrai qu'en familles, il y a des choses qui diffères et d'autres qui se rejoignent.

Chaque famille a ses règles parfois très différentes de "dehors", personne ne peut imposer une norme car ça fait partis de l'éducation.

Je n'ai pas trop notion de famille mais je comprends le point de vue.
Elle aurait donc sa propre "normalité"?

de ce point de vue, la "normalité" de la famille c'est des actes de tout les jours