[JEU] Cadavre exquis

Alors en signe de profond respect envers les teletubies que j'adore et parce que j'ai toujours eu horreur des stickers de David Carradin,je pris le Cochon d'Inde Hamsteroïd et je le mis en pendentif...

Le porte manteau qui l'ouvrait un peu trop depuis un moment,me signala que le feu etait vert.
Pour répondre a son insolance je lui cassa toutes ses branches avant de traverser sur le passage piéton(ma maman m'a très bien élevée),puis me dirigeant vers le nouveau chemin qui s'offrait a moi,je découvrit avec joie et stupefaction un chemin fait de briques mauves,je le suivis sans hésité et me mis ainsi a la poursuite de "LUI",néanmoins je ne m'attendais pas a trouver,une fois au bout du chemin ce............

Ce lapin crétin qui s'insurgeait sur la disparition de petit biscuit.
Je lui expliquais que le glucose avait eu raison du Cochon d'Inde Hamsteroïd.
Il tomba a la renverse et son rire emplit ma tête désagréablement, en fermant les yeux devant cet insuportable tapage, je ne pu esquiver son énorme patte arrière maladroite et une intolérable douleur envahit mon plexus. Je me fis la réfléxion que décidément ces temps ci le sternum n'était pas à la fête mais une fois le contact du beton contre ma colonne vertébrale, je réalisais que mon nouveau pendentif glissait dans une bouche d'égout. En me penchant inutilement pour le voir flotter plus bas, je fus face à face avec la culpabilité du porte-manteaux . Et....

Ma culpabilité prenait du poids quand l'autre Je - qui plus tôt avait trouvé utile de fracasser la baie vitrée - apparut dans l'égout. Il me fit une grimace, ramassa le pendentif et ria d'un grognement sinistre. Avant de disparaître. Coït et Redondance ! Je n'avais pas le choix, il me fallait poursuivre le chemin de briques mauves. D'ailleurs, la neige commençait à perler et une étrange impression me poussai à ne pas perdre de temps.

J'avais perdu mon élégant pendentif macabre. Arf ! Je ne pouvais pas trop m'en faire la réflexion à haute voix car mon haleine de poney était trop violente. D'ailleurs l'...

D'ailleurs l'animal en moi me dictait de courir le plus vite possible...

Des briques mauves, un hamster, des questions. C'était trop pour moi, je devais fuir. Quoi? J'en avais aucune idée. Aussi bien ne pas prendre de chance et fuir tout d'un coup comme ça ce serait réglé pour de bon.

Sans compter que le grognement du disparu n'était pas de ceux qui donne de jolis frissons et promettre une joie enivrante mais plutôt qui donne des plaies purulantes et de mauvais cauchemars...

C'est après deux jours douloureux dans le sommeil que je rencontrai mon premier olibrius. Velu et vert, il marmonnait des incantations en promenant un regard vide sur le sol et les alentours. À priori, il ne semblait pas me remarquer. Son chapeau d'Indiana Jones et ses bottes de cow-boy me poussèrent à engager la conversation.

Ayant toujours eu un faible pour les gens velus, et les santiags, je me dis que je devais me lancer, avoir ces deux caractéristiques est toujours une bonne chose, les augures étaient donc bons.

Il me restais plus qu'à trouver quoi dire, comment le dire et pourquoi.

Hiiiiiiiiihaaaaaaaaaaa jeune Billy Michaels(tous les cowboys se prenomment ainsi)

-Quelles nouvelles de la ville?
-L'herbe est t'elle plus verte de l'autre côté de la barriere?
-Le Sheriff Jones a t'il attrapé les freres Beckett?
-As tu gouté au nouveau Mc Bacon de McDonald avec 2x plus de gout et 2x plus de gras?

Tout a coup,il stoppa net ses incantations pour me dire:
"Haaaaa bah pt'etre ben que oui,pt'etre ben que non,ca depend du surplus"

Pris au depourvu,je lui demanda donc de m'expliquer sa reponse,quand mes yeux se fixerent sur une chose au sol...c'etait une piece de puzzle.
Je la pris donc dans mes mains mais au moment ou je m en saisi,Billy eu plusieurs spames d'origine phsiologique,cela etait stupefiant .C'est alors que sa tête grossis et grossis et grossis encore et encore jusqu'a paraitre 5 fois la taille d'une tête normale.

Je me rappelai alors de l'episode 14 de la saison 3 du Dr House et en deduit tout naturelement qu'il faisait une reaction allérgique au cadmium 531,une particule radioactive que l'on ne trouve que sur Pluton...je devais agir,quelque chose en moi m'y poussait,sans doute ma passion pour les film romantiques ou simplement l'envie de m'amuser a tester tout un tas de traitement sur son pauvre corps poilu

"Vite un scalpel,nous devons inciserer"j'eprouvais une joie malsaine en dirigeant mon instrument chirurgical vers son crâne,tandis que la lame caressait a peine son cuir chevelu.

La pointe de la lame chirurgicale commencait son travail de boucher. Ma main prenait vie et conscience. Mes yeux la suivaient sans lâcher le ballet sanglant qui s'offrait à mon horreur.

Le shériff ne bougeait pas, un sourire planté sur son visage boursouflé. Ses yeux pissaient une liqueur blanchâtre à l'odeur écoeurante.

Lardé de larges blessures, la tête accoucha dans un grand bruit visqueux. Des liquides de toutes sortes, des fluides inconnues, des grumeaux de matières grises roses.
Au centre de ce chaos organique se dressait...

Une espèce de... larve. Mais en me penchant lentement pour regarder de plus près, je vis que c'était plutôt ce que je qualifierais de poussin intergalactique. C'était bien la première fois que je voyais une telle chose. Il me faisais presque pitié, couvert de fluides divers à me regarder avec ses... un, deux, quatre, sept, onze yeux! Instinctivement je le pris dans mes mains et le léchai gentiment pour le nettoyer un peu.

Une fois nettoyé,je pris conscience d'une chose fondamentale...le poussin intergalactique etait...Merveilleusement beau,jamais je n'avais vu telle Beautée dans ce monde physique.

Coucou toi,tu veux être mon copain?je t'ajouterai sur mon Fb et je t'appelerai Pichaku et on se baladera et on defiera tout le monde a la belotte mwahaha et si on perd,et ben on les decoupera ;p


Et c'est ainsi que Moi et mon nouveau meilleur ami,qui m'attire fortement je le concede,passâmes le chemin de briques mauves pour rejoindre celui de la route menant au bois d'argent...Notre pauvre sieur Billy était allongé là,degoulinant ses tripes et ses intestincs par tous ses nouveaux orifices,il gémissait de douleur mais le sang mellé a sa pillosité exceptionnelle le rendait moins attractif qu'une boîte de chaussures taille 32(c'est mignon les petits pieds).

Ignorant donc le patient Billy - qui, de toute façon, n'aurait sûrement pas à attendre bien longtemps l'heure de sa mort - nous nous enfoncions dans le bois d'argent. Étrangement, tous ces billets verts qui pendait aux branches me rappelèrent la légende d'un bar perdu depuis des millénaires dans la forêt. J'en parlai à mon ami le poussin qui pétilla de bonheur à l'idée d'un bon vodka tonique. Oui, nous avions notre quête à remplir... mais un détour aussi savoureux ne pouvait être ignoré.

D'autant qu'on pouvait toujours mettre cet écart éthylique sur le compte du deuil futur pour le réceptacle qui nous avait fait nous rencontrer Moi et ce si joli poussin. Encore fallait-il trouver ledit bar.

J'allais mettre mon nez immense à contribution pour une fois qu'il me servirais à autre chose qu'à se fracasser dans les portes ou bien à éternuer au trois minutes. Le principe étant fort simple, je n'avais qu'à trier les odeurs jusqu'à tomber sur les remugles d'alccol, de tabac et de résidus de proxénètisme, ça ne devrait pas être très compliqué pour moi qui était plus qu'habitué à ce genre d'odeur.

L'odeur m'atira vers un énorme arbre qui se dressait là. Elle semblait sortir de l'écorce moi et mon poussin intergalactique entreprîmes donc de l'enlever de l'arbre. L'écorce se dégageant révéla donc un rideau fauve. Une musique disant a peu près
"Quand je bois du vin clairet
Ami tous tourne tourne tourne..."
Mais je ne puis écouté la suite car Mon nouvel ami se mit a crier

Il semblerait qu'il détestait la musique et par-dessus tout, les chansons pour enfant. Pour un être aussi duveteux, c'était spécial tout de même.
J'aurais pourtant voulu savoir la suite de cette splendide chansonnette, les premières restaient déjà dans ma tête et jouaient dan un syle baroque parfait pour le clavecin. J'en avais presque oublié le pourquoi je me retrouvais là avec cet arbre, sur ce sentier, avec mon doux ami. Un mot me revint en tête, vodka!

(puisque personne ne se décide a écrire) Nous partîmes donc à la recherche d'une autre taverne. Un chat descendit d'un arbre en se servant de sa queue pour se retenir à sa branche.
Il nous ordonnez d'un voix sensuel "posez moi une question!
-Ya une taverne par la, m'enquis-je presqu'immédiatement.
-Il y a celle de l'arbre, me répondit-il.
-Oui mais mon ami ici présent ne souhaite pas y allez", dis-je
A ces mots il sauta sur sur le poussin et le goba d'un coup. Puis il dit "Je vous le garde revenez le chercher après avoir finit votre premier verre!"

-Oh mais c'est si pratique comme méthode de rangement, si j'y avais pensé...

Il entra donc dans l'arbre le sourire aux lèvres et la soif à la gorge. Partir en expédition sans bar, ça devenait vite l'ennui total. Il sedit qu'il était bien dommage qu'on ne puisse pas en acheter des miniatures qu'on pourrit traîner dans nos bagages. L'idée lui donna un sourire encore plus grand.

Elle bu 1verre, 2verres, 3verres puis quatre. toutes tranquille de pouvoir écouté la suite de la chanson
"...Ainsi désormais; je bois Anjou ou Artois."
Quand elle se rappela du chat. Il avait dit après le premier verre.
Elle commença a d'inquiété, mais elle vit le chat sauter sur le siège d'à coté.
Il l'ignora royalement visiblement déçu.
Elle commanda alors de l'eau de vie pour lui se disant que ça lui délierait la langue.

Il l'a regarda, lécha le verre et ouvrit les yeux grands.

-Il, elle... j'aurais donc devant moi un modèle extrêmement rare qu'on appelle hermaphrodite?

-Et moi j'aurais devant moi un cht avec un vocabulaire particulièrement dépourvu de ronronnement. Où est mon poussin?

Il but d'un coup son verre puis me souris:
"C'est bon il est passé. Ça me fait plus mal a la gorge."
Je le regardais, interloquée.

* Clic! Clac! Clic! Clac! Clic! Clac! Un bruit de bottes autoritaires se fit entendre. *

Des bottes! Qui pouvait bien porter de telles choses? C'était inconcevable. Et si c'était des bottes dangereuses? Il tourna la tête vers le son qui n'avait pas sa place dans cet endroit.

Je vis deux bottes qui marchaient toutes seul. Le chat pouffa de rire. Puis rie au eclats.

* Les bottes n'aiment pas que l'on ne les prenne pas au sérieux. Aussi de colère, les lacets se défirent tout en ondulation ... Et sans prévenir s'abattit un épais nuage de fumée.
Le chat toussota sans pouvoir se contenir. *

* Une voix se fit entendre *
- " Quand on ne sait pas boire, on prend un lait fraise le chaton !"

-Mais c'est lui/elle qui m'a fait boire, brailla le chat en se roulant en boule.

Dans cette position, il pouvait prendre une vitesse fulgurante. Il prit une grande respiration et fonça comme un boulet de canon.