Je suis une légende (2007)

Bande annonce (mais en anglais non sous-titré) de I Am legend. Je me demande ce que ça peut bien donner.

http://www.apple.com/trailers/wb/iamlegend/large.html

Ooooouuuuiiiii !!!
Quel bonheur !!
Merci beaucoup pour ce fabuleux cadeau !!



Je sens que ce film va me plaire !!

:cheers:

I am a Legend


A la suite d'une guerre biologique, la population se transforme peu à peu en mutants assoiffés de sang. Robert Neville, le dernier homme sur Terre, organise sa survie...

Date de sortie : 19 Décembre 2007
Réalisé par Francis Lawrence
Avec Will Smith, Salli Richardson-Whitfield, Alice Braga Plus...
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2006
Distribué par Warner Bros. France

La bande annonce :

Un p'tit truc sympa trouvé sur le web : un fan du bouquin a realisé son propre petit film et ca en jete je trouve :

Je préfère cette bande-annonce, faite avec tout l'art US habituel, et qui peut surprendre ceux qui ne conaissent rien du roman:

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18774671&cfilm=105557.html

Par contre, que penser des modifications par rapport à l'oeuvre de Matheson?

On a un type musclé, qui fait du sport, qui mange des légumes... alors qu'on aurait dû avoir un gars du genre Tom Hanks dans Seul Au Monde! Et je ne me souviens pas avoir lu que Robert Neville était épidémiologiste !

je reviens tout juste du cinéma...et ben...QUELLE DECEPTION...rien avoir avec l'ouvrage de Matheson...je ne vous en dirais pas plus...allez le voir et donnez nous vos impressions

Lysisca, Yellowstone, Luna et moi sommes allés voir ce film hier soir.

Mes impressions : la première moitié du film m'a vraiment plu, voir le comportement du héros alors qu'il est seul, ses rituels, son jeu même sont impeccables. Puis, car, malheureusement dans ce cas-ci, il y a un puis, nous arrivons à la deuxième moitié du film. Là, quelle déception ! De nombreux clichés du genre sont passés en revue, et cette saleté de propagande théologique américaine qui refait surface, j'ai cru revoir Signs, en plus poussé.

Au final, une grosse déception, avec toute fois un jeu excellent de la part de Will Smith.

Bon, j'ai été lire les spoilers du film, histoire d'évaluer les chances que ça soit un peu regardable. Au vu du scénario, c'est vraiment une merde sans nom ; la fin, qui faisait une grande partie de l'intérêt de ce chef-d'œuvre de la S.-F., a été complètement changée pour une autre complètement convenue et interchangeable avec nombre films amerlocains avec des zombies dedans ou post-apo. C'est farci de bondieuseries écœurantes (comme le signale Errtu), les vampires y ressemblent à des zombies décervelés (j'espère qu'au moins l'image est belle)...

oui l'image est tres belle, et l'acteur principal joue relativement bien...new york a l'abandon...a l'état sauvage c'est une vision tres interressante...apres le reste...mouais

J'en reviens. Comme dit précédement, la première partie tient du chef-d'oeuvre. Quand à la seconde, et bien... certes, les "bondieuseries" m'ont bien tracassées. S'il n'y avait pas eu le happy end, celà ne m'aurait même pas dérangé outre-mesure (je me suis dis "culture américaine oblige, In god we trust. Pourquoi pas, hein")... Mais il y a eu le happy-end.
Autant il est compréhensible qu'après autant de tension il y en ait un, autant il est peut-être beaucoup trop "Américanisé" pour que la pilule passe. Pour prendre une comparaison, la fin heureuse de "Vingt-huit jours plus tard" me semblait infiniment plus crédible.

Mis à part cette petite déception, le jeu d'acteur de Will Smith est tout bonnement excellent. Manhattan à l'abandon coupe le soufle et, oui, la première partie du film vaut son pesant d'or massif courroné de flan. A mes yeux, c'est elle qui sauve le tout.

Guilty boy a écrit:

... Mais il y a eu le happy-end.

Et c'est là qu'est le drame. Le titre en perd presque son sens, et l'histoire son côté légendaire, fascinant, crépusculaire.

Pour faire un petit clin d'oeil à Astraël je dirai même qu'avec une pareille fin, il n' y a plus rien de sublime dans l'histoire.

Débriefing : "Je suis une légende"
Interviews - Samedi 5 Janvier

Vous êtes déjà plus de 2 millions à avoir accompagné le dernier homme sur Terre dans "Je suis une légende". Si vous avez lu le roman original, certains choix scénaristiques ont pu vous interpeller : nous avons demandé des explication au réalisateur Francis Lawrence et au scénariste Akiva Goldsman. Attention, spoilers...

AlloCiné : Pourquoi avoir croisé le roman "Je suis une légende" et le film "Le Survivant" ?
Akiva Goldsman (scénariste) : Tout simplement parce que nous étions attachés à des éléments des deux histoires. La différence fondamentale entre Je suis une légende et " Le Survivant ", c'est l'approche de l'espoir. Je suis une légende est sans doute l'une des oeuvres les plus désespérées que j'ai jamais lu : il n'y a pas la moindre trace d'espoir dans ce roman, seulement une ironie totale. Le Survivant, quant à lui, a été réalisé à une époque différente, où le monde était déjà moins naïf. Les années cinquante se caractérisent par une certaine naïveté, même au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il y avait une imagination naïve et débridée à cette époque, notamment dans la SF, qui a changé dans les années 60. Le monde change à ce moment là, et l'idée de vouloir tout détruire semble plus controversée qu'auparavant. Car le monde peut véritablement sombrer. Du coup, raconter une histoire sans aucun espoir devient plus délicat, car on se dit que c'est finalement une réalité possible, que le monde peut être sans espoir. Du coup, le film part dans une autre direction : il garde le côté solitaire du héros, mais avec l'idée qu'on peut finalement changer le monde, qu'il y a de l'espoir. Notre monde est encore plus dénué d'espoir que dans les années soixante : raconter une histoire sans espoir ne nous semblait pas intéressant. Et dans la mesure où il existait une approche avec plus d'espoir, Le Survivant dont je suis un grand fan, il nous semblait intéressant d'utiliser ce film comme "mère" de notre film, et le roman de Richard Matheson comme "père". Combiner ces deux approches nous semblait plus en harmonie avec l'histoire que nous voulions raconter...

Francis Lawrence (réalisateur) : C'est exactement ça. Nous aimions certains éléments du roman, certains éléments du film et nous avions nos propres idées également. L'objectif était donc de créer un monde, un univers dans lequel évoluer plutôt que simplement adapter le roman original.

AlloCiné :Pourquoi la virus est-il créé par l'Homme dans votre version ?
Francis Lawrence (réalisateur) : C'est amusant car je savais que ce genre de questions allait surgir. Alors que pour nous, ce n'était pas tellement important de savoir d'où vient ce mal. Mais on ne voulait surtout pas que ce soit lié au terrorisme. Pour nous, il ne s'agit pas de savoir ce qu'il s'est passé avec ce virus. Mais ce qui se passe pour cet homme trois ans plus tard. Mais en même temps, les spectateurs veulent toujours savoir le pourquoi du comment. Nous avons donc décidé de ne pas mettre ça sur le dos d'un "méchant", pas de terroriste, pas de personne prenant en otage le monde, pas de grand vilain à la James Bond... Il ne fallait pas que ça monopolise l'attention. Nous avons donc choisi un virus partant d'une bonne action qui dérape.

AlloCiné :Pourquoi avoir fait de Robert Neville un scientifique et un militaire ?
Akiva Goldsman (scénariste) : C'est un raccourci. De la même manière que nous avons déplacé l'histoire de Los Angeles à New York. La grammaire cinématographique est différente de la grammaire littéraire. Dans le film par exemple, quand Will ouvre la porte du réfrigérateur, on voit la couverture de Time Magazine avec sa photo et le titre "Notre sauveur ?". En un plan, vous racontez beaucoup de choses. Et cette économie narrative nous semblait très importante sur un film comme Je suis une légende, qui est très calme, très épuré.

Francis Lawrence (réalisateur) : Et puis le fait qu'il soit déjà un scientifique, ça peut aider pour trouver un remède. (Rires) Mais plus sérieusement, la plupart des chercheurs qui travaillent au Centre de Contrôle des Maladies sont des militaires. Et puis dans Le Survivant, le personnage principal essayait déjà de trouver un virus...

AlloCiné :Pourquoi avoir choisi les images de synthèse pour donner vie aux " Infectés "?
Francis Lawrence (réalisateur) : Nous avons commencé le tournage en pensant tourner ces scènes en live. Mais ce ne sont pas des zombies : ce ne sont pas simplement des gens en haillons qui courent et qui croquent tout ce qui bouge... Ils ont changé physiquement, à cause de virus : leur peau est translucide, ils sont plus musclés, ils hyper-ventilent, leur bouche s'ouvre largement... Nous avons essayé de restituer ça avec du maquillage : nous avons tourné la première nuit à Washington Square Park avec une quarantaine d'acteurs, de cascadeurs et de danseurs formés à notre "école des Infectés", à qui on avait rasé le crâne. Nous avons regardé les rushes, et c'était tout simplement horrible. Ca ne fonctionnait pas. Il fallait à ces créatures une nature sauvage, qui ne marchait pas avec de vrais comédiens. Donc quasiment dès le début, nous avons pris la décision de passer à la synthèse, tout en gardant ces comédiens que nous avons simplement habillés de combinaisons pour capter leurs mouvements pour les remplacer ensuite par de la CGI. Quand ils attaquent Will, ils étaient avec lui sur le plateau, par exemple.

AlloCiné :Pourquoi les "Infectés" ne parlent-ils pas dans votre version ? A la fin du roman, on évoque une nouvelle civilisation vampirique...
Akiva Goldsman (scénariste) : A nos yeux, le plus important dans cette histoire est le destin de cet homme. C'est ce qui ressort de Je suis une légende et Le Survivant. Tous les autres éléments sont ajoutés à cette colonne vertébrale. Il s'agit de l'histoire de cet homme, c'est tout. Pour se focaliser là-dessus, le temps étant précieux dans un film, nous avons dû éliminer d'autres intrigues, comme cette partie sur les vampires. Il n'y a pas de méchants à proprement parler dans notre film : même le mâle Alpha fait partie de l'environnement, des obstacles sur le chemin de Neville. Son plus grand ennemi, c'est son esprit. C'est cela qu'il combat : sa culpabilité, sa solitude, sa folie... Ceci étant dit, je ne dirais pas que les Infectés n'ont pas de culture. Ils ne parlent pas au sens où nous l'entendons, mais sans doute ont-ils leur propre mode de communication. Mais quoi qu'il en soit, ce n'est pas important par rapport à l'histoire que nous voulions raconter : leur histoire n'est pas importante par rapport à celle de Neville. Moins on les voit et moins on pense à eux dans le film, mieux c'est finalement...

AlloCiné :Pourquoi les trois survivants humains représent le melting-pot des Etats-Unis : un Afro-Américain, une Latino-Américaine et un jeune Blanc ?
Francis Lawrence (réalisateur) : Il n'y a rien de conscient là-dedans. Nous avons choisi Alice Braga car elle faisait vraiment survivante à nos yeux. Elle correspondait au personnage que nous avions créé, qui survit grâce à sa foi. Nous aimions l'idée qu'elle soit latino-américaine car d'un coup, sans rien montrer, on comprend que le virus s'est répandu partout, au-delà de Manhattan.

AlloCiné :Pourquoi la femme de Neville ne fait pas partie des Infectés comme dans le roman ?
Francis Lawrence (réalisateur) : Dans le roman, effectivement, la fille meurt et la femme revient d'entre les morts... Nous voulions surtout utiliser les scènes de flashbacks pour parler de l'évacuation de Manhattan.

Akiva Goldsman (scénariste) : Dans l'une des premières versions du scénario, sa femme était diagnostiquée comme infectée et parquée à Manhattan. Plus tard dans le film, elle attaquait Neville et il devait se défendre contre elle... Mais comme le disait Francis, nous voulions parler de cette quarantaine et de cette évacuation. Et aussi confronter Neville à des pertes terribles, douloureuses. On voulait qu'il ressente cette culpabilité, culpabilité qui le maintient dans cet état où il veut à tout pris trouver une solution et régler le problème. Dans cette optique, il était préférable de tuer sa famille de cette façon, dès le début. C'est horrible de dire ça, je trouve... (Rires) Mais il n'y a pas de "raisons" de choisir telle ou telle approche en fait. Ce sont des questions de point de vue créatif, de subjectivité par rapport à ce qu'on aime, à ce qui nous marque dans l'oeuvre originale...

Francis Lawrence (réalisateur) : Ca dépend aussi de l'histoire que l'on raconte. Concernant les flashbacks par exemple, nous souhaitions traiter le problème de l'évacuation. Et les choix se font donc pour que cette idée prédomine.

Akiva Goldsman (scénariste) : Les livres ne sont pas des films, et les films ne seront jamais des transpositions exactes des livres : on ne peut pas rivaliser avec l'imagination des lecteurs. On doit donc se baser sur la nôtre, et espérer que d'autres gens nous suivent sur ce chemin...

AlloCiné :Pourquoi avoir changé la fin et du coup inversé le titre ? Neville n'est plus la légende des vampires, mais celle de l'Humanité survivante...
Francis Lawrence (réalisateur) : Oui, nous avons changé la fin mais le titre conserve une vraie signification je trouve... C'est juste différent.

AlloCiné :Oui mais est-ce aussi fort que dans le roman selon vous ? La fin imaginée par Matheson était juste brillante...
Akiva Goldsman (scénariste) : Ce n'est pas un roman, mais une longue nouvelle. Et qui se conclut sur un vrai twist, comme La Quatrième Dimension. Honnêtement, ça fonctionne rarement au cinéma ce genre de renversement de situation. C'est fantastique dans une histoire courte, mais c'est très frustrant sur une longue histoire. Et puis encore une fois, ce n'est pas l'histoire que nous voulions raconter. Après, est-ce que c'est aussi fort ? Je dirais que c'est fort mais différemment. C'était plus élégant à nos yeux de faire une fin pleine d'espoir... On pourrait sans doute faire un excellent film en adaptant scrupuleusement le roman, mais ce n'est pas le film que nous avons voulu faire.

AlloCiné :Dernière question : pourquoi "Batman vs. Superman" ?
Francis Lawrence (réalisateur) : (Rires) C'est Akiva qui a imaginé les films qui auraient pu sortir d'ici 2009 juste avant l'Apocalypse. Et tout le monde ne nous parle que du poster de Batman vs Superman !

Akiva Goldsman (scénariste) : Nous l'avons glissé dans le film à la dernière minute en plus, sans trop rien dire. J'espère que nous n'aurons pas trop de soucis pour ça...

Propos recueillis par Yoann Sardet

Citation :

Je suis une légende 2 : Une suite ?

Vu le succès outre atlantique au box office, ce n’est pas une véritable surprise.

Une source sûre mais qui souhaite rester anonyme a déclaré au site ShockTillYouDrop.com que Richard Matheson, l’auteur du roman original Je suis une légende avait signé pour en écrire la suite. Matheson a écrit le roman original en 1954 qui a servi de base au film de Francis Lawrence avec Will Smith en dernier survivant de New-York.

Cela ne signifie pas nécessairement que le film aura une suite mais cela laisse la possibilité au studio d’avoir une base le jour où ils décideront de le faire.

Info tiré du site http://www.unificationfrance.com/spip.php?article3774

J'ai vu et Will Smith m'a épaté, tres bon jeu d'acteur et manathan a l'abandon, terrible. Les "Vampires", bof, a part hurler a se decrocher la machoire, bof bof...
Mais c'est quand meme mieux que l'adaptation avec Charlton Heston, diffusée quelques jours plus tot a la tv...
Une scene m'a ému

Spoiler:

Sinon ambro je me souviens plus comment ca se terminait le bouquin, je l'ai lu il y a fort longtemps !

Slash a écrit:

Mais c'est quand meme mieux que l'adaptation avec Charlton Heston, diffusée quelques jours plus tot a la tv...

Sérieux tu n'as pas aimé ? Autant je ne peux pas supporter ce que Heston est devenu, autant j'avais trouvé ce film bien sympa, même si pas cultissime.

Slash a écrit:

Sinon ambro je me souviens plus comment ca se terminait le bouquin, je l'ai lu il y a fort longtemps !

Le livre ? Être un vampire est devenu la norme, ils fondent une nouvelle civilisation 'post-apocalyptique' qui part sur des bases neuves. C'est en cela que le héros est désormais vu comme un monstre (il a assassiné beaucoup des leurs, pour se défendre). Cette civilisation prend son véritable point de départ avec l'exécution de Néville, qui est le dernier survivant humain de la planète. Et il est une légende parce que les vampires n'arrivaient pas à l'attraper et en avaient très peur, il est devenu une légende effrayante pour eux...

Dans le livre, la façon dont est traité le mythe vampirique est très intéressante, ce qui n'est absolument pas le cas dans cette adaptation, qui est du point de vue scénaristique, au mieux, une pâle histoire de zombies.

D'ailleurs, à la base, le scénario était absolument génial, mais... vous pouvez lire l'histoire du scénario du film pour voir comment il en arrivé à celui actuel, dans cet article vraiment très intéressant : Je fus une légende, sur Compagnon Geek.

Appremment il y a eu un premier scrit, qui collait beaucoup plus au livre et qui n'a finalement pas été fait.

Sinon je pense la même chose qu'Errtu: la prmière moité est géniale...Mais quel besoin d'aller coller un machin de "plan de Dieu" dans ce film? Ca gâche vraiment tout. Et puis l'explication du titre, tout à la fin, est vraiment complètement naze.
J'ai été affreusement déçue par la tourne prise par le scénario, même si Will Smith joue vraiment très bien.

Ceci dit, je ne veux pas être tatillonne mais du sang, ça ne se conserve pas trois jours alors franchement, je me demande ce qu'ils pourront bien en tirer à la fin (d'autant qu'il n'y a pas l'air d'y avoir de labo de recherche sur place)

Franchement de voir ce qui aurait pu être (s'ils avaient gardé l'idée de neville devant tuer sa femme infectée) et ce que finalement ça a été, c'est décevant d'autant plus qu'autant la première partie est réussie et l'idée de la folie qui pointe le bout de son nez interssante, autant (je pense qu'il n'y a plus de risque de spoil) j'aurais aimé le voir résisté pendant plusieurs nuits dans sa baraque blindée, avec qui sait quelques petites surprises (des trappes, des pièges à la Macaulay Culkin, voir une arme préparée au cas ou pour le baroud d'honneur)

Je viens de jeter un coup d'oeil à ton lien, Senhal : c'est édifiant.

Et qui plus est, ça me donne envie de me plonger dans le livre de Matheson... je vais chercher à le trouver dès que possible.

Moi c'est vrai que j'ignore tout du livre mais j'ai adoré ce film que je trouve très bien réalisé, mais bien sur il faut se dire que c'est l'opinion de quelqu'un qui ne connait pas l'histoire telle qu'elle devait être...
Vraiment, je trouve will smith absolument impressionant (je lui donnerais un oscar lol) et ca je tenais à le dire.
L'histoire du plan de Dieu ca le fait pas trop et la fin est un peu décevante selon moi.
J'ai adoré le chien sinon, (lol) mais la scéne ou il meurt est vraiment super triste.
A part ca, je crois que je vais me plonger dans le livre qui a l'air passionant bien que n'ayant, il semblerait, pas grand chose à voir avec le film(et je comprends très bien du coup que vous soyez décus).
Au fait, vous trouvez qu'il ressemble plus à des zombis ou à des vampires les monstres?Pour ma part, je dirais plutot des sortes de zombis un peu comme dans 28 jours plus tard (que j'adore).D'ailleurs le film y ressemble je trouve...

Le livre "Je suis une légende" a été pour moi une révélation, un grand moment de littérature fantastique old-school. Le film m'a, lentement mais sûrement, fait sombrer dans le désespoir.

la bande-annonce affichait pourtant bien les distances prises avec le livre, et le film semblait tout de même bien sympa. Mais plus ça va, plus le film tourne le livre limite en dérision. Les contaminés y sont réduits à l'état de bêtes furieuses et débiles. Le coup du piège en devient vraiment trop grossier. Et leur apparence n'est pas aussi humaine que dans le livre. Pour le chien, ça allait à peu près, mais celui du livre a failli me tirer les larmes. Dans le film, rien d'aussi intense.

Mais à partir de l'arrivée des deux survivants : tout Matheson passe à la trappe. Neville devient presque parodique. Dans le livre, le personnage était rendu avec beaucoup plus de crédibilité.

Mais le pire a été la toute fin du film et sa "morale" qui va totalement à l'encontre du sens du titre du livre.

Alors, de ce que j'ai cru comprendre, le livre donnait sa version de l'origine des vampires?, c'est ca?

Dans le livre, l'origine des vampires est la même que dans le film. Et il reste un être humain, Neville, qui traque les vampires. A peu de choses près, c'est tout ce qu'il y a en commun entre le livre et le film.

Non. Dans le film, les vampires on muté à cause d'un vaccin. Dans le livre ce n'est pas la même chose : c'est un bacille dispersé par un vent de sable qui a provoqué l'épidémie.