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 Les différents types de BD

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Lysisca
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MessageSujet: Les différents types de BD   Les différents types de BD EmptyMer 24 Mai 2006, 18:14

BD FRANCO-BELGE

La BD franco-belge désigne comme son nom l'indique les bds produites en France et en Belgique. Par extention, on parle aussi de BD européenne

MANGA

Bandes dessinées japonaises : Manga (漫画 image dérisoire) signifie bande dessinée en japonais. En français il désigne les bandes dessinées japonaises, voire les bandes dessinées d'influence japonaise. Le dessinateur de mangas est appelé mangaka (漫画家).


Historique :

Le manga, bien que profondément ancré dans la société japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau.
Le premier des emakimono, le inga kyô, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, dès le milieu du 12e siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes.
Cette priorité accordée à l'image - qui peut assurer seule la narration - est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration: l'ukiyo-e.
C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya.

Le manga ne connut pourtant sa forme actuelle - celle de bandes dessinées -, qu'au début du XXe siècle, sous l'influence des revues commerciales américaines. Diverses séries, comparables à celles outre-atlantique, virent donc le jour dans les journaux japonais. Le très antimilitariste « Norakuro » (le chien noir) de Tagawa Suiho, et « Boken Dankichi » (les aventures de Dankichi) de Shimada Keizo, seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante où toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.

Sous l'occupation américaine, les mangaka d'après-guerre subissent l'énorme influence des comics-strips qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Tezuka Osamu.

C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il est en usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. L'animation étant le véritable objectif de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses œuvres : Tetsuwan Atomu, plus connu en France sous le nom d'"Astro le petit robot".
Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur, puisqu'il va maintenant jusqu'à loucher avec les jouets et jeux vidéos, ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga.
Mais revenons au manga sur papier dans lequel Tezuka ne se contenta pas de bouleverser le mode d'expression puisque sa curiosité et son imagination fertile le poussèrent à en explorer les différents genres - alors principalement infantiles -, ainsi qu'à en inventer de nouveaux, participant de cette façon à l'émergence de manga pour adultes dans les années soixante avec lesquels il put aborder des sujets plus « sérieux » et des scénarios plus complexes, sans toutefois perdre de son humour ni trahir son profond humanisme, son antimilitarisme et sa crainte vis-à-vis de la domination de la société par la science.

Ainsi, les manga « grandissant » en même temps que ses lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente aujourd'hui plus d'un tiers par ses tirages et plus d'un quart par ses revenus de l'ensemble de l'édition japonaise. C'est pourquoi le manga est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales ainsi que toutes les générations grâce à son prix bon marché et à la diversification de ses sujets. En effet, le manga, en tant que miroir mais aussi modèle social, traite de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école ou au lycée, celle du salarié, le sport, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique japonaise ou chinoise, l'économie et la finance, l'histoire du japon, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tôkyô, et en 1990, l'année qui a suivi sa mort, le Musée d'art moderne de Tôkyô lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.
En France, de nos jours, les mangas ont encore une réputation sulfureuse acquise au début des années 90, avec la diffusion de mangas à un public qui ne leur correspondait pas (les publications de mangas sont très segmentées au Japon). Les succès récents des films d'Hayao Miyazaki mettent en lumière la diversité du manga et permettent de remettre en cause cette réputation.


Techniques spécifiques :

Techniquement parlant, les mangas sont presque toujours en noir et blanc. En effet, ils sont la plupart du temps publiés dans des revues peu coûteuses, sur du papier recyclé, et souvent seules les premières pages de la revue (correspondant à une mise en avant d'une série particulière) ont droit à de la couleur. C'est ainsi que l'on retrouve parfois des pages en couleurs au milieu des recueils publiés.

Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages, et utilisant une décomposition du temps et de l'action. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. L'étonnement est souvent traduit par une chute du personnage à terre. Dans le manga City Hunter (connu sur le petit écran français sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par la sortie inopinée d'une massue et l'écrasement de l'adversaire.

Il y a également une forte utilisation d'onomatopées relatives aux mouvements, actions, pensées, des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large, incluant des concepts surprenants tels que l'onomatopée du sourire (niko niko), du silence (shiiin) ou encore du scintillement (pika pika, d'où le nom de Pikachu).
Dans les mangas destinés à la jeunesse, les kanji, caractères chinois, sont souvent accompagnés de furigana pour aider la lecture.


Types de mangas :

Au Japon, les rythmes de publication peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les mangas sont souvent publiés par chapitres d'une vingtaine de pages ; à l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement - les mangas se lisent toujours rapidement - les différentes séries. Néanmoins, là aussi les formats varient, pouvant aller de quelques pages à plus de quarante (dans le cas du lancement d'une nouvelle série, par exemple).
Quelques revues de mangas hebdomadaires : Shônen Jump (Shûeisha), Shônen Magazine (Kôdansha), Shônen Sunday (Shogakukan). Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires.

Les revues de mangas sont généralement destinés à une catégorie d'âge précise :

· Kodomo = pour les jeunes enfants
· Shônen = pour les jeunes garçons adolescents
· Shôjo = pour les jeunes filles adolescentes
· Seinen = pour les jeunes hommes et adultes
· Redisu = pour les jeunes femmes et adultes
· Shôjo-ai = romance sentimentale entre femmes
· Shôjo-yuri = romance sexuelle entre femmes
· Shônen-ai = romance sentimentale entre hommes
· Shônen-yaoi = romance sexuelle entre hommes.
· Seijin = pour les hommes adultes
· Redikomi (Lady's) = pour les femmes adultes

On reconnaît aussi certains genres particuliers :

· Dôjinshi = production amateur, parodie
· Yonkoma = manga de quatre cases
· Gekiga = manga dramatique des années 60-70
· Ecchi = manga érotique
· Hentai= manga pornographique

Autre vocabulaire :

· konnichiwa = bonjour
· mecha = robot ou armure de combat
· bishônen = joli garçon, presque androgyne
· bishôjo = jolie fille
· otaku = Si dans l'Occident, ce terme désigne un passionné de manga, au Japon il a une signification différente et péjorative. Il désigne une personne extrêmement passionné par un sujet (une série TV, des maquettes, une chanteuse...) qu'il finit par se couper du monde réel et se rapproche de la vie en autarcie.
· mangaka = un dessinateur de mangas

Lorsqu’un manga rencontre un certain succès, il est édité en volume relié, similaire à ceux que l’on trouve en France. Ces volumes reliés sont appelés tankoubon (format poche), bunkoubon (format plus compact, utilisé pour des rééditions), wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). Dans certains cas, un manga à succès se voit également adapté en anime (dessin animé).
Parfois les animes sont aussi utilisés pour créer des bandes dessinées. Pour cela, on utilise des images extraites de l’anime que l’on met en page, et sur lesquelles on rajoute du dialogue. Ces bandes dessinées particulières sont alors appelées animekomikkusu (Anime comics).
Associés aux mangas, on trouve les artbooks, recueils d'illustrations en couleur d'images originales, qui incluent parfois des histoires courtes.

En France, de nombreux festivals appelés conventions ont fait leur apparition ces dernières années. Ces conventions sont des points de rassemblement pour les fans de manga, proposant des projections, des jeux, des spectacles de cosplay et souvent complétés par un forum où se côtoient professionnels (magasins de livres et autres produits) et amateurs (clubs et associations exposant leurs propres œuvres). On compte parmi les conventions les plus connues en France : Japan Expo, Epitanime, Cartoonist...


Auteurs (ou mangakas) :

Un mangaka (漫画家) est un dessinateur de manga, bande dessinée japonaise.
On demande généralement aux mangakas une très grande productivité, mais si leur manga fonctionne bien, ils peuvent devenir très riches (le pourcentage versé en droits d'auteurs étant généralement plus élevé qu'en Europe) et connaître la gloire en voyant leur série portée au cinéma, série télévisée, etc.
Les mangakas travaillent généralement en indépendants, et s'accompagnent d'assistants qui les déchargent des parties les plus fastidieuses de la création de la bande dessinée (tramages, répétition des dessins...). Généralement, la carrière d'un mangaka commence d'ailleurs par l'assistance d'un autre mangaka.
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MessageSujet: Re: Les différents types de BD   Les différents types de BD EmptyMer 24 Mai 2006, 18:14

MANHWAS

Bandes dessinées coréennes qui se basent sur des grand yeux et des cheveux très fort ce sont encore des digitales : Le Manhwa (만화) est le nom donné à la bande dessinée en Corée. Ce nom est utilisé pour désigner la bande dessinée coréenne. Part importante de la culture coréenne, le manhwa est très dynamique et se décline sous de nombreuses formes : papier, internet et téléphone mobile. La Corée est aujourd'hui le premier pays producteur de bandes dessinées.


Historique :

Comme le manga japonais et le manhua chinois, le manhwa est fortement influencé par l'art classique asiatique et plus particulièrement chinois. Les gravures anciennes (xylographie) du Xe siècle siècle, trés perfectionnées, servaient à diffuser les canons bouddhiques dans la population. Dans la gravure coréenne Bomyeongshiudo, une vache raconte une fable bouddhique. La page y est découpée en cases et l'image, au dessus du texte, illustre celui-ci. On est déjà dans l'art séquentiel propre à la bande dessinée.
Durant la période Chosŏn, l'art coréen s'affirme :

· Les portraits peints sont paisibles et non dépourvus d'humour. Cette tradition se retrouve dans les illustrations des couvertures des romans populaires, les affiches, et plus tard dans les premières bandes dessinées.
· La littérature s'épanouit. Les poèmes narratifs chantés (Kasa), les romans populaires (Chapka), le pansori mais aussi les spectacles de clown, donnent tous une place importante à la narration et n'hésitent pas à critiquer la société. On retrouve ces caractéristiques (l'importance de la narration, la critique de la société) dans le manhwa.
Le manhwa s'est donc développé sous sous une double influence : la tradition épique et l'art pictural oriental fondé sur la ligne.

Des débuts sous occupation japonaise (1909-1945):

Le 30 octobre 1883 paraît le premier journal coréen : Hanseongsunbo. D'autres suivent, tous contrôlés par le gouvernement. Dans ces premiers journaux, on ne trouve pas de bandes dessinées mais de nombreuses illustrations aident à la compréhension de l'actualité. Le 2 juin 1909, avec la première parution du Daehanminbo apparait le premier manhwa. En première page, sous le titre Saphwa, les Coréens peuvent découvrir l'œuvre du caricaturiste Lee Do-yeong. Gravés sur bois, les manhwa de Lee Do-yeong cherchent à réveiller l'esprit du peuple coréen à travers une œuvre à la fois satirique (les fonctionnaires pro-japonais y sont représentés sous des traits de singes) et didactique.
La publication des manhwa de Lee Do-yeong n'a duré qu'un an : en août 1910 l'occupation japonaise commence et le Daehanminbo est supprimé. La presse comme le pays est contrôlé d'une main de fer. Mais suite au soulèvement du 1er mars 1919 le Japon relâche un peu son emprise sur la presse et en 1920 de nouveaux titres sont publiés et avec eux des manhwa. Les caricatures y tiennent toujours une place de choix et connaissent une production trés riche grâce aux concours de bandes dessinées organisés par les journaux.

A partir de 1924, avec le manhwa, Les vains efforts d'un idiot (Meongteonguri heotmulkyeogi) de Noh Su-hyeong publié dans le Chosun Ilbo, le manhwa commence à adopter les conventions de la bandes dessinée occidentale (cases et surtout bulles). Les premiers receuils et journaux spécialisés sont publiés. Le manhwa s'affirme comme le média privilégié pour critiquer le joug de l'oppression japonaise. Parrallèlement, le gouvernement japonais publie de nombreuses bandes dessinées de propagande pour soutenir la production de riz ou en direction de la jeunesse et l'inciter à s'engager dans l'armée.


Types de manhwa:

· Manmun manhwa, manhwa en une seule case
· Myeongrang manhwa, manhwa humoristiques pour enfants
· Sunjeong manhwa, destinés au lectorat féminin.
· Takji manhwa, manhwa d'aventure qui se passent en Occident. Leur âge d'or se situe dans les années 50.



COMICS

Bandes dessinées américaines : comics est le terme généralement utilisé aux États-Unis pour désigner les bandes dessinées.

On peut classer les comics en deux catégories:

· les comic strips, composés de seulement quelques cases racontant une courte histoire humoristique
· les comic books, composés de plusieurs dizaines de pages racontant une histoire développée. Les plus connus sont ceux mettant en scène des super-héros.


Exemples de Comic Strips :

· Calvin et Hobbes (Bill Watterson)
· Garfield (Jim Davis)
· Peanuts (avec le chien Snoopy) (Charles M. Schulz)


Exemples de Comic Books :

· Les Quatre Fantastiques (Fantastic Four) (Stan Lee / Jack Kirby)
· Batman (Bob Kane)
· Hellboy (Mike Mignola)
· Hulk (Stan Lee / Jack Kirby)
· La Jeunesse de Picsou (Don Rosa)
· Spider-Man (Stan Lee / Steve Ditko)
· Superman (Jerry Siegel / Joe Shuster)
· Wonder Woman (William Moulton Marston)
· Les X-Men (Stan Lee / Jack Kirby)



TEBEO

Bandes dessinées en Espagne : tebeo est le terme généralement utilisé en Espagne pour désigner les bandes dessinées.
Ce terme est une transformation phonétique du nom de la revue TBO. Et bien que d'autres revues apparaissent, le nom reste comme un générique pour les bandes dessinée Espagnoles.


Historique:

Dans cette revue apparait « El profesor Franz de Copenhague ». Les bandes dessinées d'aventure furent assez populaires dans les années 50 à 70. À la différence des super-héros nord-américains, les héros prétendaient être historiques. D'autres revues dédiées à l'humour apparurent comme Pulgarcito et Lily (plutôt dédiée au filles). Le Tebeo espagnol occupe à cette époque une place d'honneur car accessible à tous les portefeuilles dans ces temps de disette.

Dès 1944 El Guerrero del Antifaz (le guerrier masqué) créé par Manuel Gago fut édite par Editorial Valenciana, et en 1956 nait Capitán Trueno : Paladin de la justice, défenseur des plus faibles.

Un autre personnage fait son apparition « El Corsario de Hierro » (le corsaire de fer). Il fut publié pendant 22 ans jusqu'en 1966.
Après la guerre civile espagnole l'assignation des coupons pour papier de presse exerçait un fort contrôle sur les maisons d'éditions qui ne favorisaient pas la propagation des bandes dessinées humoristiques

Avec la création en 1947 de la direction générale de la presse, Rafael González donne un nouvel élan la revue Pulgarcito née en 1921.

Avec les nouvelles normes Pulgarcito parait sous forme périodique et apporte une nouvelle manière de faire les tebeos en remplissant ses pages d'anti-héros qui défient avec un style mordant et satirique la réalité du pays. Comme le reporter Tribulete, Escobar créera Carpanta, Zipi y Zape, Manuel Vázquez créera Las hermanas Gilda et La familia Cebolleta.

En 1951 surgit DDT, revue humoristique pour adulte.
En 1955 parait une collaboration entre Cifré, Conti, Escobar, Giner, et Peñarroya, qui fait naître Tío Vivo, qui sera achetée par Bruguera cinq ans plus tard.
Dans les années 60 commence une décadence du Tebeo dûe à des changements dans les modes de vie et d'une censure plus restrictive. Les Tebeos se font moins critiques. C'est alors qu'apparaissent les nouveaux auteurs tel Ibañez, Raf, Gin, Figueras, etc... et spécialement Francisco Ibañez (1936) créateur en 1958 des immortels Mortadelo y Filemón (agence d'information).

En 1969 paraît Gran Pulgarcito qui - bien qu'il ne durera que deux ans - suppose un changement fondamental de la ligne éditoriale Bruguera, abandonnant les petites histoires d'une à deux pages maximum en passant à plusieurs pages. Ce format se maintiendra ultérieurement dans toutes les revues.
De la vieille garde, celui qui s'adaptera le mieux aux nouvelles méthodes sera Vázquez, qui passera du vieux style critique à un autre plus personnel et irréel comme dans Anacleto, parodie de James Bond ou Angelito un gamin terrible.

Plus tard apparaissent d'autres revues dans le style de Super Mortadelo. Parmis les nouveaux personnages on retiendra SuperLópez de Jan le « Superman à l'espagnole ».
Bien qu'avec une renommée limitée le Tebeo résiste face au manga sur le territoire espagnol grâce à Mortadelo y Filemón, Goomer ou Mot.



WEBCOMIC
Se dit des bandes dessinées publiées directement sur une page Web. C'est une forme particulière de récit sur support numérique également désignée par le terme BD en ligne. Exemple: Megatokyo.



Source : http://savoir.pingouin.org/index.php/Bande_dessin%C3%A9e#BD_Franco-belge
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