Le Chaperon Rouge - Red Riding Hood

Réalisatrice:
Catherine Hardwicke




Synopsis

Valerie (Amanda Seyfriend) est une belle jeune femme déchirée entre deux hommes. Malgré l’amour de leur fille pour Peter (Shiloh Fernandez), un étranger ténébreux, les parents de Valerie ont conclu pour elle un mariage arrangé avec le riche Henry (Max Irons). Refusant d’être séparés l’un de l’autre, Valerie et Peter préparent leur fugue lorsqu’ils apprennent que la sœur aînée de Valerie a été tuée par le loup-garou qui rôde dans la forêt obscure entourant leur village.

Depuis des années, les villageois ont établi une trêve précaire avec la créature en lui offrant à chaque mois un animal en sacrifice. Mais sous une lune rouge sang, le loup a dévoré une victime humaine. Assoiffés de vengeance, les habitants du village font appel au père Solomon (Gary Oldman), le célèbre chasseur de loups-garous, pour les aider à abattre la bête. Mais dès son arrivée, Solomon leur annonce que le loup qui, en plein jour, prend forme humaine, peut bien être n’importe quel d’entre eux.

Tandis que le nombre de morts augmente à chaque pleine lune, Valerie soupçonne le loup-garou d’être une personne qu’elle aime. Alors que la panique s’empare du village, Valerie découvre qu’un lien spécial l’unit à la bête, un lien qui fait d’elle à la fois un suspect… et un appât.

Et une critique relativement lapidaire du film :

Variation romancée et sans grand attrait d'un célèbre conte, «Red Riding Hood» de Catherine Hardwicke sent le film de commande à plein nez qui aimerait bien faire son plein de jeunes adolescentes. Après la morsure du vampire, celle du loup-garou se veut beaucoup plus superficielle.

La population d'un village tremble d'effroi. Une bête est en liberté et elle décime ses membres. La situation ne s'est pas améliorée depuis l'arrivée d'un représentant du clergé (Gary Oldman). Rapidement les doutes portent sur une jeune fille (Amanda Seyfried) belle et innocente qui serait capable de converser avec le monstre...

«Beastly» la semaine dernière, «Red Riding Hood» cette semaine. Les classiques ne se ressemblent plus. Ils sont adaptés, charcutés, édulcorés. Tout cela pour être montrés à une nouvelle génération qui, dans la tête de quelques producteurs, ne serait pas capables d'apprécier la simplicité. Alors on en offre toujours plus. De l'action gratuite. Des séquences de suspense qui ne fonctionnent pas. Des frissons timides. Des dialogues moribonds. Et pas l'ombre d'un second degré à l'horizon. Les éternels clichés sont de retour. Les gens se suspectent continuellement même si l'identité du méchant se devine rapidement. Cela fonctionnait parfaitement dans «Le corbeau» de Clouzot et les «Scream» de Craven, mais pas ici. Ce n'est que de la poudre aux yeux pour retarder les évènements. Une façon de passer le temps au sein d'un récit beaucoup trop long qui cherche sans cesse son souffle.

Se sentant encore dans «Twilight», Catherine Hardwicke force le romantisme jusqu'à le dénaturer de son sens. L'amour n'est pas palpable entre les personnages. Il n'y a qu'une fille interprétée mécaniquement par Amanda Seyfried (ses yeux accomplissent 90% du travail) qui a deux prétendants. Un qu'elle aime et un autre dont elle est promise. Bien entendu le cours de l'histoire en décidera autrement. Ce qui donnera de nombreuses séquences d'un romantisme suranné où deux amoureux courent dans un pré. Il ne manque que le parfum pour que la publicité soit récréée. À ce chapitre la scène finale ne peut que faire involontairement hurler de rire tant elle est à la fois ratée et appuyée. Peut-être qu'une suite non officielle verra le jour sur un marché plus clandestin où la notation xxx ne signifie pas trois becs sur les joues...

La seule façon de soutirer un plaisir relatif de l'ouvrage est de le prendre au premier degré. Il y a des bons, des méchants et la bête peut se cacher au sein de n'importe qui. Mieux vaut compter sur Dieu plutôt que sur ses représentants humains (la preuve, Gary Oldman sabote son grand talent en être antipathique), et le salut vient surtout en suivant son coeur. Des poncifs qui donnent seulement le goût de débrancher son cerveau et de se laisser absorber par les magnifiques paysages, la formidable direction artistique et l'agréable trame sonore. Même là, ce n'est pas toujours évident.
À classer dans la même catégorie que le récent «The Wolfman» et «Le poil de la bête», «Red Riding Hood» est une nouvelle occasion ratée de présenter un opus littéraire en l'adaptant correctement au goût du jour. Peut-être faudrait-il demander à la Corée du Sud, elle qui est parvenue à le faire brillamment avec «Hansel & Gretel» il y a de cela quelques années. En attendant, le résultat fait pitié.


Source : http://www.lecinema.ca/critique/2037/

Bah, c'est une version en image du jeu loups garous de Thiercellieux..... La petite fille etant le Red'Chap'

J'ai en effet lu des critique qui rapprochait ce film à une copie de Twilight, quelques acteurs en différence mais les scènes très proche et même certaines parties du décor.
Et comme j'ai eu le punch de la fin, je ne sais même pas si je vais le voir quand il sortira en DVD.
Quoi que comme je n'ai pas d'attente...

Twilight? Graouh! Qui a été chercher ça!
J'ai vu Twilight et le Chaperon je viens d'aller le voir au ciné.
C'est pas parce qu'il y a UNE scène d'amour que c'est twilight (en plus twi-twi y'a même pas d'histoire de fesses jusqu'à maintenant... Pfeuh!)
Sérieusement rien a voir avec les petites histoires d'Edi VS Jacob pour Bella.

Le film est pas mal du tout. Surtout des jolis paysages même s'il y a quelques petits trucs choquants dans les décors genre la neige qui est du sable et le cadavre qui est un gros gigot... (Mais je chipote, forcément, quand on va voir le film avec un boucher on remarque...)

Effectivement on retrouve tout à fait le jeu du loup garou. Le village, un "maitre du jeu", les morts la nuit, les débats du lendemain pour trouver le coupable, l'idiot du village qui fait aussi voyante, la "sorcière" et la petite fille... Avec une petite fleche de cupidon plantée dans la fesse gauche! X)
Mais il y a aussi exactement le conte du petit chaperon rouge et quelque "références lycanthropiques" et l'utilisation de "variantes" du mythe du loup-garou... Notamment un moment ils ont utilisé l'histoire du conte qui coupe la patte d'un garou et quand il rentre il retrouve une main et la bague c'est celle de sa femme et là il se rend compte que sa femme a une main en moins paf brûlée. Bref si je raconte tout c'est pas drôle!
De bonnes musiques aussi...
Peut-être pas un chef d'oeuvre, mais à voir. Ne serais-ce qu'en version téléchargée sur le web lol.
Mais de là à comparer à Twilight... C'est pas parce que c'est la même réalisatrice et que c'est une histoire fantastique que c'est comparable. Au contraire je trouve le cucutisme amoureux assez soft ici!

Alors là, je l'ai vu hier soir et bien... ouaif. Il ne manquait plus que Edward et Jacob et tout était là. Le film en lui même est pas mal, mais on trouve tout de suite la patte de la réalisatrice. Même façon de filmer, même type d'accompagnement musicaux. Le beau ténébreux amoureuse de la belle qui est promise à un autre avec des dialogues du style "oublies moi, je ne suis pas quelqu'un pour toi..." bla bla bla, qui rappelle vaguement des répliques d'un autre film^^.

Sinon, cela fait passer une bonne soirée, les trucages ne sont pas trop mal fait. Le loup fait penser à Sirius Black dans Harry Potter en plus gros.

Donc, je suis restée sur ma faim après une bande annonce qui me paraissait plus qu'alléchante mais qui au final retranscrivait la totalité du film.

Je suis plutôt d'accord avec Adenora, j'ai été voir le film avec un gros à-priori et finalement j'ai été surprise dans le bon sens.

C'est clair que ça fait très Loups-Garous de Thiercelieux mais allez, pourquoi pas ça ne gâche pas le film pour autant. Côté remake du Chaperon Rouge c'est plein de clichés (le méchant prêtre fanatique, ses sbires exotiques, le petit village isolé dans les montagnes avec des gens à l'esprit renfermé, la jeune ado belle et rebelle, le beau ténébreux, la marâtre, les amies jalouses...) mais c'est encore assez sympa. Et surtout l'idée d'un loup-garou plutôt qu'un simple loup.

Bon, y a bien une histoire d'amour à la noix "à la Twilight" (et encore, c'est plutôt l'ultra-classique triangle amoureux) mais comme ça vise un public ado et que Twilight a été un gros succès, pourquoi changer les recettes qui marchent? Les acteurs sont meilleurs que dans Twilight, ce qui n'est pas très difficile car faire moins expressif ça me semble quand même coton. On a le droit à de jolis paysages, des décors bien pittoresques et même un intéressant twist final...Sans parler du loup, qui pour une fois ressemble à un vrai loup et pas un espèce d'hybride de hyène.

Bref c'est sur que ce n'est pas le film de l'année mais on passe un moment agréable. en tous cas moi j'ai bien aimé (d'autant que je m'attendais au pire)

Des fois je me dis qu'il faudrait arrêter de comparer. Je suis désolée mais moi je ne trouve pas que ça ressemble a Twilight. C'est même loin de ressembler a Twilight.