Ouvrages anciens, vieux bouquins populaires ou rares

Je réscucite une idée de toipc de Travédio (il repose in peace au cimetière) : le titre dit tout.

Les vampires et le fantastique sont à privilégier, cela s'entend ^^°

Pour ma part, je viens d'aquérir Judas ou le vampire surréaliste de Ernest de Gegenbach. Paris, Les Editions Premières, 1949, in-12, broché, 189 pages. Edition originale hors-commerce, numérotée sur Alfama (n°471).

Avec il y avait une jolie plaquette promotionnelle de l'éditeur (je ne sais pas de qui est le dessin...) qui va me faire une jolie naffiche.


A propos du livre (pas certaine qu'il soit vraiment vampirique, menfin je verrai bien...) (pis à côté y'avait de la promo pour Henry Miller, un écrivain précurseur des beats et compagnon d'Anaïs Nin-cf my avatar)


Le livre lui-même.


happy senhal

Ce livre était vraiment pas mal, mais n'était pas précisément une histoire de vampire. Je vous en parlerai plus longuement une autre fois. En tout cas, si vous tombez dessus, il ne faut pas hésiter.

Un autre livre, un recueil celui-là :

La vampire de bethnal Green, par J.H Rosny Ainé. Publié par les éditions Albert. 1935


Le livre compile 3 nouvelles de Rosny Ainé (oui oui, celui qui a donné son nom au prix de littérature sf), dont une qui nous intéresse :"La Jeune vampire". Là encore, c'est une histoire que je vous conseille vivement de lire, malheureusement, elle n'a pas été republiée, semble-t-il, depuis 1994 dans Vampire story, antho de Robert Bloch et Stéphane Bourgoin chez Fleuve noir.

C'est bien du fantastique et non de la sf, bien qu'on sent une tonalité sf. L'histoire n'est pas un chef d'oeuvre de construction, mais fait preuve d'originalité : dans la manière de s'abreuver du vampire, dans la manière dont on devient vampire (par squattage de corps ou par hérédité) et dans la question de la descendance. J'ai aimé, la vampire m'a fait penser à la sensible et délicate "Morte amoureuse" de Théophile Gautier.

Je viens d'acquérir Le Vampire d'Ornella Volta, "8 ème volume de l'excellente collection de JJ Pauvert consacrée à l'érotisme, ouvrage abondamment illustré, cette étude du Vampire nous promène à travers siècles et traditions."
1962


Quelques images du contenu du livre : http://senhal.free.fr/Media/Galeries/Livres

Dimanche dernier, j'étais à Lyon, où j'ai pu m'attarder le long du quai de le Pêcherie, sur lequel des marchands vendent des livres anciens et d'occasion, comme dans le Quartier latin.

J'ai eu la chance d'y tomber sur le livre de la psychanalyste Pérel Wilgowicz : Le Vampirisme, de la Dame Blanche au Golem, (Essai sur la pulsion de mort et de l'irreprésentable), avec un mot de la main de l'auteur offrant son livre à une certaine Michèle (merci Michèle !!).

C'est une édition de 2000, mais ce livre commence déjà à devenir un peu rare.


Freud s'est inspiré des mythes d'Oedipe et de Narcisse pour édifier sa théorie des pulsions, " notre mythologie ". Le mythe de Vampyr éclaire des aspects cliniques et métapsychologiques en deçà des problématiques oedipienne et narcissique. Le vampirisme psychique associe à l'indistinction sujet-objet, l'irreprésentable de l'ombre et des reflets, l'effacement des limites temporo-spatiales subjectives, la circulation d'un flux sanguin de l'un à l'autre des deux partenaires à l'intérieur d'une peau commune. Dans la cure psychanalytique, sans perdre de vue le fils de Laios et de Jocaste, nous suivons Narcisse et Vampyr dans une double perspective, tridimensionnelle et polyphonique. Le vampirisme, déniant naissance et mortalité, met en tension infanticide et matricide / parenticide. Il enchaîne les générations dans une " revenance-en-corps " (Dom A. Calmet, 1751) des lignées antérieures, qui entrave la subjectivation. Les répercussions de la " Shoah ", entreprise d'extermination des Juifs programmée au vingtième siècle par les nazis, sont encore perceptibles trois générations après. Crimes contre l'humanité et génocides, qui ne cessent de hanter notre univers contemporain, traduisent l'emprise de vampirismes de masse, historiques, au-delà des malaises dans nos civilisations.