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 [auteur] Tanith Lee

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Lysisca
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[auteur] Tanith Lee Empty
MessageSujet: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyMar 03 Juil 2007, 10:22

Biographie de l’auteur
[auteur] Tanith Lee Tanith10
Tanith Lee est être née à Londres, de parents danseurs, mais l'essentiel de sa carrière se fera aux Etats-Unis où elle a aujourd'hui acquis une très grande notoriété.

Après avoir terminé son cycle d'études secondaires, elle se lance dans divers métiers. Enfin, elle finit par décrocher l'emploi de bibliothécaire et, comme beaucoup d'auteurs de sa génération, s'essaye en secret à l'écriture. Car elle écrit depuis son plus jeune âge : ainsi, à 9 ans, elle réussit à vendre une première nouvelle, "Eustace ", éditée dans "The Ninth Pan Book Of Horror Stories" par Herbert Van Thal.
Elle parvient, après maintes déboires, à publier ses romans pour enfants. En 1971 et en 1972 sortent ainsi plusieurs ouvrages. Cependant, ses romans pour adultes sont toujours et encore refusés, bien qu'elle ait tenté de les envoyer à de nombreuses et variées maisons d'édition. En désespoir de cause, elle écrit une lettre à une société d' édition américaine de livres de science-fiction fort connue, DAW, ainsi qu'à l'éditeur Donald A. Wolheim, en lui ajoutant le manuscrit de son roman, "The Birthgrave". Le livre sort en 1975, et marque le début d'une grande amitié entre l'écrivain et l'éditeur, qui a permis la publication d'une trentaine de romans à ce jour.
Tanith Lee commence à être reconnue comme un véritable auteur, et le succès se fait de plus en plus grand -elle est notamment nominée pour de nombreux prix prestigieux, tels The World Fantasy Award ou encore le August Derleth Award.

Nombre de ses romans sont encore introuvables en France, mais on peut néanmoins en citer quelques uns: "la Saga d'Uasti", ou l'histoire terrible de cette sorcière mi déesse mi femme, qui parcoure le monde à la recherche d'elle-même ; "Ecrit avec du sang", de courtes nouvelles sur les vampires, ambivalents, sombres, tristes et parfois désincarnés ; « L’Opéra de sang », qui raconte l’existence des Scarabae, une très ancienne famille qui possède des mœurs plus qu’étranges... Et sanglants.


Danse des Ombres - Tome 1 : L'Opéra de sang

« Rachaela Day a été élevée par sa mère dans la haine et la crainte de sa famille paternelle, les mystérieux Scarabae. Une famille de fous, de malades, de pervers, lui répétait-elle inlassablement... Rachaela vit recluse dans son petit appartement depuis la mort de sa mère et de son chat, enchaînée à son sordide quotidien et à sa morne routine. C'est pourquoi, lorsque les Scarabae essaient, sous une ruse -transparente, de l'amener à venir vivre avec eux dans « la Demeure », elle préfère refuser cette dangereuse invitation et continuer sa vie terne d'aide libraire à Londres.
Mais, bien sûr, une suite de coïncidences inexplicables et suspectes finiront par l'acculer au destin quelle cherche à éviter : rejoindre la Demeure, dédale d'ombres et de vitraux, perdue dans la lande et juchée au bord de mer, là où les Scarabae cloîtrent leurs longues existences de centenaires, fuyant le monde et la lumière mortelle du Soleil. Dernière descendante de cette très ancienne lignée maudite, Rachaela est leur enfant choyée mais aussi, elle le pressent, un point clé dans un plan dont ils ne veulent rien lui dire. Les Scarabae sont-ils, comme on le dit, des vampires? Qui est ce père énigmatique, le terrible Adamus, qui vit reclus dans sa tour, et qu'elle n'a jamais connu ? Un bel homme ténébreux affichant une trentaine d'années alors qu'il devrait en avoir plus de soixante... Entre le bruissement de la lande et le murmure de la mer, de rites de sang en fuite impossible, dans cette demeure tentaculaire où errent des vieillards au lourd passé, Rachaela Day devra, pour se libérer, percer le mystère d'une famille dont la noirceur remonte à la nuit des temps. A la suite de Rachaela, nous plongerons peu à peu dans un monde terrible et inquiétant, un monde de douleur, de crimes, de violence et de perversion. Le monde des Scarabea... »


Avis des lecteurs

La Danse des Ombres est un roman extrêmement perturbant. L'inceste est au centre du roman et la thématique du sang régit la majeure partie de l'ouvrage, que cela soit le sang de la famille, des menstrues, du meurtre, de l'accouchement ou du vampirisme. Mais un vampirisme latent, suggéré, mais jamais explicite. On baigne dans une atmosphère d'attente et de découverte et c'est l'ambiance qui régit véritablement cette oeuvre. Parfois déroutant, notamment le début de l'ouvrage qui peut quelque peu refroidir par quelques longueurs, La Danse des ombres, est un chef-d'oeuvre d'expectative, d'austérité et de climat oppressant.
Il ne se passe pas des tonnes de choses dans ces près de 400 pages, pourtant on ne parvient plus à lâcher le livre. Ce n'est pas un livre d'action, ce n'est pas du Anne Rice ni du Poppy Z. Brite, mais on adhère à cent pourcent à cette histoire de famille, de sang et de vampirisme suspecté. La morale n'est pas sauve, loin de là, mais c'est ainsi que l'on imagine ces créatures de l'ombre, leurs rites immuables, leur noirceur et leur allégeance au sang du clan.

On ne peut d'ailleurs pas oublier que cet Opéra de Sang est une trilogie et l'auteure nous ménage donc un suspens très à propos, une avancé toute en courbes et en circonvolutions, dans le dédale de la Demeure.

Source : http://bd-livres.psychovision.net/

Danse des Ombres - Tome 2 : Le festin des Ténèbres


« Le premier tome nous avait laissé sur la fuite de Ruth après avoir incendié la Demeure et après avoir sauvagement assassiné la plupart de ses occupants. Les Scarabea doivent donc désormais faire le deuil des leurs, des créatures pourtant centenaires à les en croire, et retrouver une nouvelle Demeure, dans la dignité et le silence qui les caractérisent. Rachaela, la mère de Ruth, va donc suivre les Scarabea et s'installer avec eux à Londres, dans une vie qui va se reconstruire peu à peu dans sa quiétude, sa monotonie et son lancinant rythme nocturne.
Mais des événements étranges vont peu à peu apparaître au fil du temps : Camillo, comme Miranda, semblent en effet peu à peu rajeunir. Et d'autres Scarabea, une autre branche plus lointaine de la famille, vont soudain faire leur apparition dont Althène, une superbe et mystérieuse jeune femme et Malach, le sombre guerrier aux longs cheveux couleur de glace. Deux créatures à la fois terrifiantes et fascinantes qui n'auront pas fini de soulever des questions et des sentiments paradoxaux dans le coeur fermé et douloureux de Rachaela.
Mais pendant ce temps, la jeune Ruth poursuit sa route, laissant derrière elle des meurtres sauvages. L'enfant n'a alors que onze ans mais elle en parait déjà vingt et elle se conduit comme un vampire. On lui a laissé entendre à la Demeure que les Scarabea étaient des vampires, alors elle se conduit comme telle, cruelle et insatiable. Comment le sillage de sang de Ruth pourra-t-il être stoppé ? Les Scarabea accepteront-ils un jour de croiser de nouveau son chemin, elle qui a plongé la famille ancestrale dans le drame et le meurtre ? »


Avis des lecteurs

Une fois encore Tanith Lee nous plonge, avec ce deuxième tome de l'Opéra de sang, dans une danse macabre et parfois malsaine, au coeur de l'inceste, de l'amoralité, du meurtre et de la sensualité. La présence des Scarabea se fait à la fois plus rassurante et en même temps un peu plus surnaturelle, leur véritable nature devenant à chaque page à la fois un peu plus claire et un peu plus complexe. Car c'est ce qui fait toujours l'intérêt de ce second roman : il y règne une atmosphère sombre et étouffante, pleine de mystère, de trahison et d'incompréhension, et l'auteur ne nous dévoile que par touches infimes tout ce que nous voulons savoir.
Ce second tome nous propose donc de suivre parallèlement le cheminement de Ruth, ses meurtres, ses rencontres, et la vie de Rachaela à la nouvelle Demeure. Un peu moins bon que le premier volet, le Festin des ténèbres se laisse pourtant lire très agréablement malgré un certain nombre de longueurs durant le premier tiers. En fait, c'est peut-être parce que ce roman est un petit peu moins original que le premier. Le profond mystère qui régnait sur le premier volet s'éclaircit peu à peu et l'entrecroisement des actions fait perdre en élégance à la narration.
Mais vers la fin, les événements vont se précipiter de nouveaux et l'on referme Le Festin des ténèbres sur un événement capital qui nous interdit de nous désintéresser de l'histoire ! La clé de cette trilogie se trouve le troisième et dernier tome, et le Festin des ténèbres laisse donc augurer de beau morceaux de fantastique... Une trilogie qui est donc à conseiller aux amateurs d'ambiances pesantes et particulières et non aux amoureux d'angoisse, de frisson et d'hémoglobine.


Source : http://bd-livres.psychovision.net/

Danse des Ombres - Tome 3 : Caïn l’obscur

«Nous quittions Rachaela dans les bras d'Althène, la superbe femme-homme dont elle attend maintenant un bébé. Le coeur de Rachaela se serait-il de nouveau ouvert à l'amour ? Mais le Festin des Ténèbres nous avait aussi et surtout laissé sur la Mort de Ruth, poignardée en plein coeur par une femme folle de désespoir depuis que la sombre jeune femme ait assassiné cruellement et sans raison son compagnon. Ruth est morte. Mais elle était déjà morte au fond d'elle-même le jour où Malach l'avait abandonnée, Malach le guerrier aux longs cheveux blancs qui avait su l'aimer pour la première fois.
Alors qui est le bébé aux longs cheveux de glace auquel Rachaela donne bientôt naissance ? Un bébé qui à l'âge de deux ans en parait déjà plus de dix-sept et qui porte sur son cœur une étrange marque bleue en forme de cicatrice, souvenir d'une blessure survenue quelques années plus tôt sur une autre jeune femme. Anna serait-elle Ruth, revenue d'entre les morts parmi les siens ? Et pourquoi des enfants "élus" disparaissent-ils de part le monde, enlevés par Caïn pour faire d'eux ses "enfants" ? Caïn est-il un Scarabea lui aussi ? Le premier peut-être ? Mais c'est le jour où Anna sera enlevée à son tour que les événements vont se précipiter »


Avis des lecteurs

Caïn l'Obscur laisse cette fois Rachaela de côté et c'est Althène et Malach, chacun de leur côté, qui vont partir à la recherche d'Anna. Rachaela restera quand à elle cloîtrée dans sa maison londonienne, prisonnière de ses démons et de son penchant de plus en plus présent pour l'alcool. Le fantôme de Ruth plane sans cesse sur ce roman et c'est cette fois vers l'Egypte et ses divinités que nous nous envolons. Une Egypte légendaire et mythique recrée avec soin, qui place désormais les Scarabae dans une lignée bien connue, celle des Dieux Egyptiens.
Anne Rice avait déjà fait remonter les vampires aux Fléaux d'Egypte et Tanith Lee surenchérit donc ici sur un autre ton, avec un autre propos sur cette mythologie vampirique savamment élaborée. Le mythe s'enrichit, subit de subtiles variations et ce troisième tome fait preuve de beaucoup plus de rythme que ses prédécesseurs. C'est un bien et en même temps une déception car il est quelque part assez triste de clore l'Opéra de sang sans avoir pu retourner dans la Demeure, entouré de Sasha, d'Eric et de Miranda, au coeur de cet univers feutré et puissamment évocateur. Beaucoup de questions trouvent ici leurs réponses mais nous quittons nos compagnons avec encore beaucoup de clés manquantes.

La narration est une fois encore savamment entrelacée et Tanith Lee nous offre pour ce dernier volet une structure très travaillée. Le style est comme toujours impeccable et c'est vraiment avec regret que l'on quitte les Scarabea. L'Opéra de sang est vraiment un cycle dérangeant, particulier et troublant, mais vraiment très bon.

Source : http://bd-livres.psychovision.net/
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Lysisca
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[auteur] Tanith Lee Empty
MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyMar 03 Juil 2007, 10:22

Ecrit avec du Sang

« Celui qui croit avoir tout lu sur les vampires ne connaît pas Tanith Lee. Il ne sait rien des demeures embuées d'ombres où se frôlent les mains des seigneurs et des familiers. Il n'a pas entendu le chant de deuil de Feroluce, lancé vers ses frères aux ailes noires, et ne sait pas le nom du prince qui viendra réveiller Blanche Neige. Il n'a jamais effleuré l'épaule de la Machine qui Mord sur des planètes lointaines, ni erré dans les neiges étoilées de fleurs cruelles. Ni, peut-être, partagé un verre avec une actrice déchue, ou déchiffré à ce jour les secrets que savent les miroirs. Ce recueil de nouvelles atypiques nous plonge dans l'univers mystérieux, parfois provocant, sensuel et triste, des vampires. 10 textes - parsemés dans le passé, la présent, et le futur des hommes - tous différents sur le mythe des fameux buveurs de sang...
On y retrouve le conte déformé de Blanche Neige, une machine qui mord sur des planètes lointaines, le futur des vampires, des histoires de cryptes, de mal, de vengeance et de cruauté. Ecrites avec du sang. »


Avis des lecteurs

Au fil de 10 nouvelles, réparties en cycles Passé, Présent et Futur, l’auteur nous propulse dans ses interprétations protéiformes du mythe des suceurs de sang.
A la fois classique, avec « Rouge comme le sang » qui offre une interprétation plus qu’originale du conte de Blanche-Neige, antique, avec « Il Bacio » qui nous propulse au temps des Borgia, contemporain et ambiguë, comme « La vampiresse », voire complètement futuriste avec « La merveilleuse machine qui mord », Tanith Lee explore les différents sentiers du vampirisme, proposant des relecture de textes connus, interprétant à sa manière certaines caractéristiques vampiriques. L’auteur appose de manière efficace sa patte sur la thématique, et s’affirme comme une des grandes dames de la littérature fantastique.
Un recueil de nouvelles excellentes, qui démontre que Tanith Lee n’a pas fini de nous surprendre, et que son intérêt pour les vampires n’a d’égal que sa vision très personnelle de ceux-ci. Magistral.


Le titre de ce recueil annonce la « couleur »... Voici réunies pour un recueil dix nouvelles centrées sur le thème du vampire et organisées chronologiquement du passé vers l'avenir.
L'époque passée est la plus fournie du recueil. On retiendra notamment Rouge comme le sang, ce stupéfiant remaniement d'un conte bien connu ouvre le recueil ; L'amant vampire, une nouvelle qui paraît classique au premier abord, réserve une chute tragique et inéluctable ; Fleurs hivernales est une opposition fort intéressante sur la nature du prédateur. Deux textes sont un peu moins forts, mais restent tout à fait agréables. Tout d'abord, Il bacio (il chiave) “ Le baiser (la clé) ”, une histoire de pari entre aristocrates joueurs et quelque peu décadents, dont la chute, que le contexte du recueil rend facile à deviner, est malheureusement affaiblie ; ensuite, Ne-me-mords-pas ou fleur de feu, qui manque peut-être un peu de rythme.
Le présent comporte trois textes absolument superbes : d'abord Miroir, miroir, une adorable fable vue par une enfant, à propos de la très pâle amie de sa mère qui fuit mystérieusement le soleil... Ensuite, Nunc Dimittis, où le vieux serviteur d'une vampire se cherche un successeur ; enfin, La vampiresse, un vrai bijou, hommage très surprenant au mythe classique du vampire.
Le futur est l'époque la plus surprenante du recueil ; on y découvrira La merveilleuse machine qui mord, qui révèle les rouages d'un lupanar spatial bien étrange, et Le troisième cavalier, conclusion parfaite du recueil, qui dépeint une Terre future déchirée par la prolifération des vampires.
À la fin du livre, on trouvera un essai de Léa Silhol très fourni et documenté sur le vampire chez Tanith Lee, qui fera le bonheur du spécialiste — le lecteur occasionnel en revanche risque d'être dérouté par la densité de l'article et les nombreuses références à une œuvre qu'il ne connaît pas forcément.
Loin de se cantonner au fantastique classique, ce recueil fait donc des incursions parfaitement maîtrisées dans les terres de la fantasy, et même de la SF. Le vampire est une figure des plus classiques et plus emblématiques du bestiaire imaginaire ; on pourrait croire avoir tout vu sur le thème et pourtant... Tanith Lee, par son style, par ses ambiances, par ses idées ou ses traitements souvent originaux, réussit l'exploit de proposer des textes novateurs et uniques, qui procureront beaucoup de plaisir de lecture, surtout aux amoureux des prédateurs nocturnes aux dents longues.

Des vampires ont-ils leur place dans une revue de fantasy ? Sans aucun doute, car cheveux noirs comme l'ébène, peau blanche comme la neige et lèvres rouges comme le sang, que peut bien être Blanche-Neige sinon un vampire ? C'est en tout cas ce que révèle Rouge comme le sang, une magnifique transposition du célèbre conte des frères Grimm, où les nains sont des créatures végétales et le prince un personnage assez inattendu...
Les récits suivants se situent souvent aux frontières des genres, du fantastique bien sûr mais aussi de la fantasyNe-me-mords-pas et Fleurs hivernales — et même de la science-fiction — avec un texte remarquable, La Merveilleuse Machine qui Mord, où sur une planète lointaine, des hommes viennent s'abandonner à la sensualité d'un robot-vampire.
En s'éloignant du modèle vampirique traditionnel, Tanith Lee parvient ainsi à diversifier les ambiances et les émotions. Souvent, l'atmosphère évolue au sein même d'une nouvelle, comme dans Il bacio (Il chiave), où une plaisante partie de dés dans l'Italie de la Renaissance débouche sur une morbide scène de nécrophilie. Et Le troisième cavalier, où les vampires mourrent de faim, une fois tous les humains " mordus " par leur soin.
Tout comme les lieux et les époques, la figure du vampire est multiple chez Lee. Même lorsque le vampire paraît classique — comme dans L'Amant vampire, drame de la jalousie sororale, ou dans La Vampiresse, interview d'une vieille femme-vampire mondialement connue et respectée — , c'est pour mieux piéger le lecteur et lui montrer que les apparences sont trompeuses.
Bien sûr, Lee joue aussi sur l'ambiguïté habituelle du vampire, mais la séduction voire la fascination qu'inspire la créature l'emportent souvent sur la répulsion et la terreur, même lorsqu'il s'agit d'une être si étranger à l'humanité que toute relation paraît difficile (Ne-me-mords-pas). Bref, voilà un auteur qui a réfléchi à l'essence même du mythe et qui s'amuse à en extraire toujours de nouvelles possibilités.

Sabella ou la pierre de sang

« Sabella une femme de chair, « terriblement » humaine. Une femme séduisante, qui a besoin, pour vivre, du sang des jeunes hommes qu'elle rencontre sur son chemin. Oui, Sabella est vivante, sensuelle et dangereuse. Elle habite Noya Mars, une colonie de la Terre et elle pourrait être une soeur de la Shambleau. Elle a été transformée de façon accidentelle en vampire, après avoir visité une demeure troglodyte des anciens habitants de la planète Novo Mars. Le récit décrit avec horreur les transformations qui s'opèrent en elles tant sur le plan physiologique que psychologique.»

Tuer les morts

« Selon la légende, Ghyste Mortua, la malveillante cité fantôme, est peuplée de non-morts attendant qu'un vivant franchisse ses portes pour se repaître de sa force vitale. C'est là que se dirige Myal, le ménestrel beau comme un ange doré. Obéissant à sa fascination morbide pour le danger, il compte devenir célèbre en composant une ballade sur les non-morts. En quête de la cité légendaire, marche aussi Parl Dro, le boiteux tout de noir vêtu. Il est le Roi d'épée, le symbole de la Mort et de la Malchance, et s'il recherche Ghyste Mortua, c'est pour exercer son métier : tueur de fantômes... Mais au-delà de ce désir de tuer les morts, morne symbole de son existence, saura-t-il voir la noire terreur qui gît dans son coeur, sourde et immobile ?»

L'échiquier de sang

« Comme à chaque fois que son frère revient, Ismira doit partir chercher au village voisin une jeune vierge pour l'offrir à l'être assoiffé de sang qu'il est. »

Miaou dans Territoires de l'inquiétude – 4

«Que sont les vampires devenus ? Ils ont toujours bon croc bon oeil. Et ils se cachent parmi nous !
Gare aux prédateurs nocturnes embusqués sur les aires de repos des autoroutes.
Gare aux coiffeurs pour hommes dont le rasoir vous caresse le cou.
Si vous passez la nuit dans un hôtel, faites attention à ne pas dormir.
Les vampires sont partout à l'affût : même dans une garderie d'enfants il faut se méfier des surveillants.
Mais tous n'ont pas besoin de sang, et les plus redoutables de tous sont assoiffés d'énergie vitale.
Pour revisiter ce bon vieux mythe, seize récits de terreur moderne signés de J.-P. Andrevon, Edward Bryant, Harlan Ellison, Dennis Etchison, Stephen King, Tanith Lee, Richard C. Matheson, Alan Ryan, Dan Simmons, Lisa Tuttle, etc. Vampire.., vous avez dit vampire ?»


Chimère dans La Solitude du Vampire

«Du drame romantique à la science-fiction, la figure du vampire a connu bien des métamorphoses. A l'instar des ermites, des bandits, des vagabonds et des prophètes, il est un exilé sur terre, condamné à la solitude d'une vie errante. C'est un hors-la-loi, un monstre, une âme perdue. Sa soif de sang et de puissance, sa propension à corrompre les âmes l'incitent pourtant à rechercher la compagnie des hommes : il se laisse apprivoiser le temps d'une étreinte, et sait parfois faire preuve de sentiments, voire de passion... Dans cette anthologie, les vampires de Tanith Lee, de Richard Matheson, de Ray Bradbury, de Claude Seignolle, de Jean-Louis Bouquet, de Gudule, de Henry Kuttner et de Niel Straum sont des êtres déchirés, malmenés, amoureux et violents.»
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyMar 03 Juil 2007, 13:14

Je n'ai lu que "Chimère" et Tuer les morts. Le premier est un conte absolument splendide, tout en rouge et blanc et qui relève, comme l'avait remarqué une ancienne participante de VDN, complètement, "techniquement", du genre gothique, ce qui n'est pas si courant aujourd'hui. Il ne faut pas passer à côté de cette histoire.

Tuer les morts, je ne m'en rappelle plus précisément, mais c'est de la fantasy et comme nous le révèle le titre, c'est l'histoire d'un singulier chasseur, contée par un barde qui l'accompagne jusqu'en Ghyste Mortua, la cité des fantômes. Encore une fois, c'est plein de poésie et d'imagination et c'est un peu original du point de vue vampirique, puisqu'il s'agit d'une sorte de vampirisme psychique.

edit : j'oubliais ce que je voulais à la base préciser, à savoir que léa Silhol a créé une mailing list sur cet auteur > voir en bas de cette page, où vous trouverez également référencés tous les articles de Léa sur Lee.
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyMar 03 Juil 2007, 21:30

J'ai lu "La nuit des sept Lunes" collection Luna chez Harlequin et j'ai beaucoup aimé.

Alors que sa meilleure amie lui a jeté une malédiction après l'avoir trahie, Clirando, jeune guerrière, est envoyée sur l'Ile-Lune où sa rencontre avec le beau Zemetrios lui révèle ses pouvoirs surnaturels et la fait entrer au coeur des mystères les plus anciens et les mieux cachés...

Ce roman a été édité seul et dans un recueil "Coeurs de Lunes" que je conseille à tous ceux qui aiment les histoires où la magie règne et se pare de mystère.
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyMer 04 Juil 2007, 08:44

J'adore la trilogie La Danse des ombres. Ca fait parti des meilleurs cycles vampiriques selon moi.
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyVen 29 Jan 2010, 02:19

Haha, je dépoussière ce soir, je ferais peut etre mieux de dormir plutot... Razz

Enfin bref, j'aime beaucoup cette auteur, j'ai lu il y a longtemps la danse des ombres et Tuer les morts.

Le premier est assez étrange au premier abord, mais on se laisse prendre par cette histoire assez glauque au final. L'atmosphère est très particulière, mais une chose est sur elle retient sans nul doute l'attention. On ne sait jamais vraiment quoi en penser, on touche au fantastique et en même temps, et bien on ne sait pas trop. C'est un peu l'impression général que m'a fait ce livre, il soulève pas mal de sentiments contradictoires, pour la plupart dérangeant, et au final et bien ca reste très confus.

Le deuxième est un bon livre de fantasy, avec de bonnes idées, et pas mal d'imagination.

Faudra que je les relise... ^^
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyVen 29 Jan 2010, 21:14

Aaaah! J'aime beaucoup ton avatar Estrée du chaos mais bon c'est hors sujet, rien à voir avec les vampires... quoiqu 'elle soit vampirisée par la drogue d'un certaine manière...
Stop j'arrête là Boulet

Tu as d'autres titres de Tanith à conseiller?
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee EmptyVen 29 Jan 2010, 21:44

Hihi, moi aussi j'aime beaucoup mon avatar. Razz Estrée est l'un de mes persos préféré dans l'ange du chaos.^^

Enfin bref, pour les Tanith, j'ai vu que dans les post précédant qu'il y avait pas mal de titre que je n'avais pas lu, va falloir que je rattrape tout ca! Pour l'instant je n'ai lu que ceux que j'ai cité. Mais j'aime bien le style de Mme Lee donc je pense qu'ils sont tous plus ou moins à conseiller... bebe
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MessageSujet: Re: [auteur] Tanith Lee   [auteur] Tanith Lee Empty

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