Les BD et comics de Vampires

Et maintenant une série de BDs pour lesquelles je n'ai aucune infos (ah ben oui, internet a ses limites) sauf le titre et les auteurs...Si vous avez de plus amples informations, n'hésitez pas à poster!

Histoires de vampires - le tour de crocs, collectif



La couverture est de Vatine, les pages de garde de Lauffray, la page de titre de Caza et les dessins intercalaires de chaque histoires de Juszezak, Taduc, Herenguel, Plumail, Lemordan, Vince,Mezzo et Gwen.

Y a t-il un négociant de tomates pour sauver l’avion - Air vampire, Chen Abdel



Cette compagnie aérienne n'est pas comme les autres. Ses pilotes sont des vampires et ses hôtesses, des monstres plus hilarants que véritablement inquiétants. Une douzaine d'historiettes rigolotes pour passer un bon moment. Dessins simples, un peu genre Scrameustache pour l’intérieur de l’avion (mais avec les toiles d’araignées en plus), mais attention, avec de l’aquarelle pour les couleurs.

Minacula le vampire, Jean-Jean



« Amusante petite BD, qui raconte les péripéties d'un pauvre petit vampire (lointain cousin du célèbre conte Dracula je cite:"un vague cousin qui fait une petite carrière au cinéma ....."),se faisant pour ainsi dire arnaquer par un agent immobilier qui lui fait signer un contrat lui indiquant qu'il recevra des "touristes"pour visiter son château, ceux là même, lui feront vivre des journées terribles à supporter pour son coeur.......Toute cette histoire se passe dans un pays du nom de Grande Sylvanie avec ses forêts et ses loups »

La Nuit des vampires – Ric Hochet, Tibet



« Voilà Ric Hochet, notre bon reporter français, qui doit se rendre en Angleterre sur la demande de Lord Chapman, petit-fils d’un romancier célèbre. Mais s’il a fait venir Ric Hochet, ce n’est pas par hasard, c’est pour élucider une histoire de vampire, une certaine malédiction qui doit se reproduire le lendemain soir…
Entre les miroirs qui explosent, ceux qui ne renvoient pas de reflet de certaines personnes, les traces de morsures et cet individu, comédien, qui semble si à l’aise dans son rôle de Dracula… Pas facile de distinguer le vrai du faux… »

Vampires, Collectif dirigé par Marc Jetté



Afin de souligner les 100 ans de création de Dracula par Bram Stoker, Marc Jetté a eu l'idée de faire cet album collectif tournant autour du theme du vampirisme. Toutes ces histoires se passent à Montréal.

Noces feras-tu ?, André Poliquin
Un gars qui ressemble étrangement à André Poliquin rencontre une vampire qui ressemble étrangement à Isabelle Stephen.

Enquêtes insolites,Ginette Trudel

Genese, Marc Jetté
Marc y raconte la légendaire origine du vampirisme.

Eau Bénite, Le Dernier de se Race,Steve Requin
Une journée dans la vie de Patrick O'Bennett dit "Eau Bénite", un chasseur de vampire qui mange toute une crisse de volée par sa proie.

Clin d'oeil d'Aton ,André Poliquin
Un homme poursuivi par des vampires fait le tour de la terre sans arrêt afin de rester au soleil.

Wham-Pyr ,André Poliquin
Cette histoire se passe dans un futur où la terreapparement dévastée par une lointaine guerre interplanétaire est habitée par sauriens et hommes-insectes.

Le vampire des marais – Mort de Trouille, MAURICET



« Consultant en cachette les dossiers médicaux de son père, médecin légiste, Robin découvre la photo d’un homme dont le corps est percé de centaines de trous. Persuadés que cette mort est l’oeuvre d’un vampire, Robin et Max se lancent sur les traces du présumé meurtrier. Le fantôme d’une cantatrice qui veut retrouver son assassin... »

La série présente les aventures étranges qui arrivent à deux amis adolescents, Robin et Maxime (dit Max). Tous les thèmes "classiques" du fantastique sont visités: sorcellerie, fées, loups-garous, fantômes... Le dessin est moyen.

Il est minuit ... l'heure des sorcières



Tome 2 : Mon mari est un vampire

Tome 4 :Le même sang

Cette série, qui compte un certain nombre de tomes étant donné que ce sont des comics, date de 1978 (et après). Les couleurs sont violentes, la police est abominable (style machine à écrire), les dessins ne sont pas terrible. Quel est sont intérêt dès lors ? Un délicieux parfum d’autrefois. On aime ce style, ou on ne l’aime pas mais je trouve qu’il a un certain charme dépassé. Toutes proportions gardées bien entendu.

LES VOYAGES DE TAKUAN, Taduc

Alors que la Renaissance rayonne dans les capitales d'Europe, l'obscurantisme et la barbarie règnent dans les campagnes. Le Moine bouddhiste Takuan, accompagné du Vénitien Adso, devront se rendre à la Cour de France pour remettre au roi Charles VIII une proposition d'alliance. En route, ils recueillerons une enfant au comportement mystérieux, Rébécca. La suite de leur voyage ne sera qu'épreuves, où les ténèbres ne seront jamais bien loins...

Tome 4 - La Source Noire



"Takuan et ses compagnons se joignent aux pèlerins qui vont vers Compostelle. Parmi les estropiés et les scrofuleux, une superbe jeune femme, Dame Esclarmonde.
Comme les autres, elle suit cette route dans l'espoir de guérir. Mais son mal, loin de l'enlaidir, lui garantit une éternelle jeunesse, au prix d'une inextinguible soif de sang.
Fasciné par Esclarmonde, Takuan est prêt à risquer sa vie et son âme pour rompre sa malédiction, mais il ignore la ténébreuse puissance de ceux qui s'abreuvent à la Source Noire... »

Tome 5 - La Mère des Douleurs



« La Crypte de Béthléem... C'est en ce lieu mystérieux, berceau du vampirisme, que se rend Dame Esclarmonde.
Elle espère y rencontrer Jude, le premier vampire, seul capable de la délivrer de la terrible malédiction qui, nuit après nuit, l'oblige à se nourrir de sang humain.
Par amour pour la jeune femme, Takuan l'a suivie jusque là, entraînant à sa suite Rébecca, Adso et Bandolfe.
Pour le moine bouddhiste, la fin du voyage est proche. »

J'avoue avoir été très déçu par les Voyages de Takhuan. Pourtant le dessin me plaît vraiment, les gros plan sur les visages sont vraiment réussis, très expressifs, les paysages sont très beaux. Mais le scénario, j'ai pas bien compris ce qu'on cherche là-dedans.
Takhuan est une espèce de moine bouddhiste (ou pas loin) qui en plus est un guerrier pas mauvais, et il est impliqué on ne sait pas bien pourquoi dans toute cette histoire.
Les 2 premiers tomes sont plutôt historiques, Venise, la guerre, les alliances, bref. Le côté fantastique arrive avec la petite Rebecca, est-elle une sorcière, elle a d'étranges pouvoirs.
Les 3 derniers, là on arrive sur une histoire de vampires, d'amour, d'hérésie. Tout se mélange allégrement en un gros potage assez confus, avec de l'ésotérique en plus. Cependant, j'ai beaucoup aimé le dernier tome où ce mélange prend enfin son sens, et l'idée du scénariste est très bonne (les vampires, le graal, et je ne révèlerai pas tout). Malheureusement cela est gâché par les 2 dernières pages où on repart dans un melting-pot religieux de tous bords et une fin un peu trop mielleuse pour moi.
Bref, bof jusqu'au dernier tome, puis YES enfin du bon, puis gros bof sur la toute fin. Peut-être que d'autres auront plus apprécié que moi. Et encore une fois c'est dommage car j'ai vraiment aimé les dessins.

J'irai faire kafka sur vos tombes – Le poulpe, Vanoli



« D'un côté la Muraille de Chine : Sainte-Croix-des-Eaux, des gens qui ont peur. De l'autre, les Kafkas, des parias sur qui circulent tant et tant de légendes vampiriques. Tenus à l'écart dans une colonie pénitentiaire, ils ne sortent que la nuit, traqués par la milice de la ville qui leur livre une véritable guerre. Le Poulpe est embarqué dans une sacrée galère au fort goût de sang dans la bouche. »

J'étais curieux à l'idée de découvrir cette célèbre série polar transposé à la BD, avec aux crayons le talentueux Vincent Vanoli. L'ambiance du Poulpe est bien présente, et la dimension fantastique introduite dans cet album est vraiment réussie. Les dessins torturés de Vanoli se font plus sages par moments (notamment sur les visages) mais s'imprègnent d'un trait nouveau, qui explore de nouvelles dimensions graphiques plus en rapport avec le thème du polar. Le découpage est varié, et on retrouve les éléments chers à Vanoli qui un perfectionniste en la matière, n'hésitant jamais à surprendre, à changer, à modifier les codes et les règles du genre.

Cet album est noir, très noir, et les allusions multiples au monde du génial Franz Kafka participent à l'ambiance très réussie : la colonie pénitentiaire, le château et bien entendu les Kafkas, ces êtres rejetés et isolés dans leur monde sombre.

Certaines scènes sont parfois confuses, sans dialogue, elles misent tout sur l'interprétation graphique et peuvent dérouter, c'est le sentiment que j'ai eu sur certaines en tous les cas. C'est une œuvre qui happe son lecteur en le projetant d'emblée dans un monde dur et sans poésie, en ouvrant de larges brèches qui sont autant de passerelles avec notre quotidien parfois démentiel.
Le polar fantastique existe en BD et cet album en est une bien belle interprétation.

Le Jour des crapauds : Crapauds, vampires et ninjas pour rire -Donjon Parade T. 3, Larcenet



« Herbert se fait avoir en vendant l’ensemble des lampes animales du Donjon. Ce dernier est alors attaqué par des crapauds purulents, puis des ninjas qui en volent l’or. Les gérants du Donjon se retrouvent vite dépassés par les événements. Dans leur fuite, Herbert se réfugie au milieu des vampires, retournant rapidement la situation à son avantage jusqu’à devenir leur messie. »


Alors que Le Sage du ghetto, tome précédent de « Donjon Parade » mariait très habilement l’humour à une atmosphère et une intrigue très noires, ce troisième tome a pour essentielle vertu un enthousiasme bon enfant dans son mélange d’éléments hétéroclites réunis pour rire. Vampires et ninjas se croisent dans un univers moyenâgeux, choc utilisé ici comme dans certains films japonais totalement délirants. A l’arrivée, la récréation fut bonne et nous nous sommes bien amusés de ce nouveau jeu sur les codes et du détournement de ceux-ci, mais l’effet de cette gourmandise est assez vite dissipé

"BATMAN & DRACULA : RED RAIN"
(Pluie Rouge, 1992)


Que se passerait-il si l'ignoble et cruel Comte Dracula envahissait Gotham City avec ses hordes de vampires? Ce livre vous le dira. Batman s'oppose courageusement aux abominables créatures de la nuit, bien sûr, mais que peut-il espérer accomplir contre tous ces monstres quasi-indestructibles? Son monde anéanti et son manoir détruit, Batman devra faire l'ultime sacrifice pour venir à bout de Dracula lui-même. Oui, les vampires existent vraiment. Mais ils ne sont pas tous mauvais. Ce comic est devenu un véritable classique du genre, écrit par Doug Moench et dessiné par l'incomparable Kelley Jones dont le style est absolument parfait pour cette histoire. J'espère seulement que la vue du sang ne vous effraie pas trop...

Bonsoir bonsoir. Pour mon arrivée dans ce forum, je vais vous parler d'une ou deux bande dessinée que je possède et ayant pour sujet les.... Vampires

Je vais donc vous parler d'un comics qui n'est pas très connu et qui pourtant est sympa à plusieurs niveaux : Pour une Poignée de Sang



Ambiance très western.
En gros, on suit l'histoire d'une fille muette qui arrive d'on ne sait où. Elle débarque dans une ville fantôme. Mais pas si fantôme que ça....En gros, le jour, la ville est remplie de zombies (qui parlent), et la nuit, ce sont les vampires qui prennent le relais. On a droit à une véritable petite guerre des "gangs" car les deux clans se disputent le pouvoir de la ville !



Scénario : Eastman, Kevin
Dessin : Bisley, Simon
Noir & Blanc
Editeur : Editions USA
Dépot Légal : 10/2002
Nb Pages : 96
Crée le : 31/10/2002

Blood, Williams



« Une femme recueille un bébé qui dérive sur un fleuve. L'enfant grandit puis est élevé par des moines. Il tue un abbé pour s'enfuir du monastère. Commence alors une errance ou une quête initiatique au cours de laquelle il devient un vampire et est nommé Blood, le sang. Il tombe alors amoureux d'une femme vampire. Ils poursuivent leur voyage à deux avant que Blood ne passe dans un autre monde. Suite et fin dans le tome 2. »
« Suite et fin du tome 1. Nous retrouvons le vampire nommé Blood, "le sang", dans son errance sur l'île des morts. D'abord il rêve à une existence ordinaire dans notre monde, puis se réveille et retrouve sa compagne dans l'île des morts. Là, il poursuit sa quête initiatique, devient père, mais sa compagne meurt en accouchant. Il doit alors faire face au vieillissement puis à la mort. Mais le cycle de la vie se poursuit. »

"Blood" est une BD hors norme. Le graphisme de Kent Williams se rapproche de la peinture de Schiele ou de Bacon ou, en BD, de l'auteur français Alex Barbier. Scénariste de comics comme "Spiderman", "Batman" ou "Conan", J.-M. De Matteis lui offre ici des textes subtils et rythmés. L'histoire est romantique, celle d'un vampire élevé dans l'ignorance qui éprouve une soif de connaissance qui surpasse celle du sang. Cette chronique de la vie ordinaire d'un vampire, ses amours, ses doutes existentiels et ses réactions à la fois instinctives et réfléchies face à l'adversité s'adresse à un public adulte, capable de comprendre une narration sophistiquée qui fait référence aux grands textes sacrés, en particulier la Bible.

Dracurella, Ribera



"Dracurella est la fille adoptive de Draculla. Adoptive ? Ce n’est pas une vampire, mais une jeune fille tout ce qu’il y a de plus humain. Elle habite dans le château de son père (un Dracula vert ( ?) aux yeux rouges), en compagnie des ses monstres. Dont le dragon, son grand ami. Elle rêve du prince charmant, alors que son père ignore qu’elle n’est pas comme lui. Un jour, elle est remarquée par un producteur de série Z (ou plutôt X) qui veut en faire son actrice principale, et pour cela il investit le décor « si original » du château du redoutable Comte. Au grand dam de celui-ci »

Publiée dans les années 70 (femmes sexy, couleurs qui crachent, créatures délirantes), cette BD a ceci d’original que la fille en question n’est pas une vampire mais qu’elle n’ignore pas sa nature,et qu’elle ne connaisse rien du monde extérieur (donc c’est tout à fait normal de vivre avec des monstres). Humour déjanté, bien que prévisible, mais malgré tout on passe un excellent moment avec cette BD délirante et parodique. Autres titres dans la série (pas lus) :

2. Le fils de Dracurella



Appremment, c’est un petit dragon

3 . L'oncle de Dracurella



Il s’agit de Nosferatu

Yoko Tsuno. 7, La frontière de la vie



« Invitée par son amie Ingrid à venir passer quelques temps en Allemagne, Yoko (jeune Japonaise) arrive dans la petite ville de Rothenburg pour y passer ses vacances.
Elle découvre ainsi que son amie est en réalité amie frappée d'un étrange mal :c'est comme si un vampire venait voler le sang d'Ingrid pendant la nuit et le remplaçait par du sang artificiel. Ceci n'est que le début d'une histoire captivante où un enfant balance entre vie et mort pendant plus de 30 ans. Une période pendant laquelle l'enfant n'a vieilli que de 2 ans.
En poursuivant ce curieux personnage, Yoko découvre un laboratoire médical secret. »

Comme à son habitude, cette série mêle les phénomènes étranges et la science et ici le thème choisi est le sang … Malheureusement, même si je reste très vague, je ne peux pas vraiment dire grand chose de plus pour ne pas gâcher votre lecture. Je peux tout de même préciser que c’est vraiment bien trouvé et j’ai une fois de plus été séduit par l’inventivité de l’auteur qui est capable de créer de tels récits et mêlant l’histoire, l’étrange et un coté scientifique quasi-réel.
De plus, c’est aussi le caractère des personnages qui rend cette série spéciale car ils ne sont pas forcément aussi parfaits qu’à l’accoutumée, ils possèdent des défauts qui surprennent parfois mais qui rendent leurs caractères plus réels et plus attachants.
Au niveau du dessin, c’est toujours très beau avec des décors superbes et des personnages détaillés et bien charmants (les yeux des personnages féminins m’ont agréablement marqués).

Mélusine. 2, Le bal des vampires, Clarke



« Mélusine est une étudiante (en sorcellerie) engagée au pair dans un château hanté par Monsieur, vampire la nuit, et Madame, fantôme de son état. Embauchée comme "sorcière diplômée expérimentée", Mélusine doit se contenter de faire le ménage dans un vieux château du moyen âge. Elle en profite pour réviser ses grimoires et tenter ses formules magiques, avec des résultats inattendus et loufoques. »

Les aventures de cette petite sorcière se situent dans une époque lointaine, entre le Moyen Age et l'Inquisition avec toutefois une petite dose d'anacronismes (tel un poster de Bruel dans la chambre de Mélusine), dans une contrée inconnue. La première prise de contact avec les personnages se fait facilement, et l'on découvre rapidement les petits vices de certains...
En ce qui concerne la forme, il s'agit le plus souvent de gags en une seule page, rien de très novateur là dedans... dans l'humour non plus par ailleurs, le comique étant (trop ?) convenu.
Graphiquement parlant, on ne peut pas s'extasier des heures, les décors sont quasi inexistants, les personnages sont assez sommaires sans rien d'extraordinaire non plus... . Les couleurs retranscrivent assez bien le monde fantastique dans lequel évolue la série : l'orange, le noir, le sombre sont à la fête donnant l'illusion qu'Halloween est un quotidien !
Allez, ça ne casse pas des briques, mais ça reste quand même une gentille petite BD, plutôt réservée au moins de 10 ans (qui devraient en revanche adorer) !

Robert. 1, Robert contre Dracula, Hanze



« Un étrange galion vient d'accoster dans le petit port de Rochemou. Ancré à quelques encablures du quai, son aspect est sinistre, c'est un vieux trois-mâts aux voiles en lambeaux, le pont couvert de poussière et de rats. En ville, non loin des docks, la jeune Shelley termine sa journée dans le bar où elle est serveuse. En rentrant chez elle, une étrange ombre avec de grandes dents la poursuit et l'agresse. Pendant ce temps, dans le pavillon des parents de Robert, un cercueil est mystérieusement déposé dans la cave et disparaît tout aussi mystérieusement. On parle de vampires, et l'ombre de Dracula plane sur la ville. Que se passe-t-il donc à Richemou ? Et que vient faire le vieux rafiot dans cette histoire ? Assisté par son chien et sa petite voisine, Janet, Robert va se transformer en détective pour traquer le monstre. Tout va bien, il ne s'agit que d'un vampire insomniaque, et le jeune garçon, qui a réponse à tout, va lui proposer un travail : tenir la nuit le snack du port. Un vrai rêve pour le vampire qui vient de découvrir le ketchup !»

Un joyeux divertissement qui sent bon l'enfance retrouvée ! Dessins épuréés, un peu enfantins.



Déboires d’outre-tombe, Loro



Les tribulations humoristiques du comte Dracula.

Acte I : Le bal, Gantelet



« Le grand bal costumé organisé par la famille Bellalure, va vite tourner au désastre quand un invité surprise (qui s'avèrera n'être autre que Nosferatu, fantôme de la nuit) mettra fin aux réjouissances en s'attaquant à la maîtresse de maison. Mais comment s'enfuire d'une grande et belle demeure, quand on est poursuivi par une orde de notables prêts à vous planter un pieu dans le coeur ? Se pourraît-il qu'une rencontre fortuite avec une enfant soit l'échapatoire au terrible destin du vampire ?»


Acte II : Esprit es tu là ?



« Après l'enterrement de sa femme, afin de retrouver sa fille disparue, Monsieur Bellalure convoque en sa demeure la célèbre médium Mirka Pulawsky. Grâce à ses dons, elle tente de trouver sa trace, mais l'ombre de Nosferatu plane toujours dans ces lieux… »


Acte III : Cum deo in pace



« Tandis que Monsieur Bellalure est accablé par la perte consécutive de sa femme et de sa fille, Mirka Pulawsky semble avoir retrouvé la trace du vampire. »


Acte IV : Dernière Danse



« Suite à la disparition de Monsieur Bellalure, le curé du village compte bien, une bonne fois pour toute, en finir avec cette famille et le vampire qui sévit dans le manoir. Mais la fureur des uns et la folie des autres n'aura d'autre issue que cette Dernière danse. »

Le tout joliment mis en scène et doté d'un graphisme élégant fait de tracés en volutes et de perspectives alambiquées. A découvrir. A mi-chemin entre Yslaire et Breccia, Jérôme Gantelet nous ravit par son humour caustique et par un trait plus que prometteur...

Monster Motel, Tranchand



« Les locataires de ce motel sont surprenants : Un loup garou, un vampire, l'horrible chose du fond de la cave, la créature du baron Frankenstein et la momie qui n'en finit pas de se prendre les pieds dans ses bandelettes... Autant dire que les relations entre monstres ne manquent pas de piquant. Toutes les chambres sont occupées au Monster Motel... Gare au voyageur égaré, ou à l'automobiliste tombé en panne sèche non loin de là. Le propriétaire des lieux, lui, trouve ça tout à fait normal, mais il faut dire qu'il a l'habitude... Ses nerveux, les jumeaux Crash et Trash sont les plus horribles de tous. »

Je suis légion. 1, Le faune dansant, Cassaday



« La 2ème guerre mondiale atteint son point d'orgue. La puissance nazie est à son apogée, mais les Alliés connaissent leurs premiers succès à Stalingrad et dans le Pacifique. L'issue de la guerre n'a jamais été aussi incertaine. Au milieu de ce chaos, plusieurs destins vont se croiser et converger vers la même cible, le véritable enjeu de cette guerre : Ana Anslea, une fillette roumaine. »

Peu importe la catégorie choisie pour classer Je suis légion : fantastique, horreur, suspens, que sais-je encore … C'est tout à la fois. Fondée sur une intrigue fort bien construite, dont on entrevoit les premières ramifications à la fin de ce premier album (non je ne dévoilerai rien), la série joue sur un crescendo régulier capable de vous transformer en frémissement perpétuel. Tout y est présent : les manipulations dans les sombres sphères des services d'espionnage et de contre-espionnage, un pouvoir inquiétant aux mains d'une jeune fille innocente, qui ne le restera pas longtemps, une équipe d'enquêteurs reformée pour l'occasion et des résistants prêts à tout, le tout savamment orchestré.

Fabien Nury, déjà co-scénariste sur la série WEST, nous livre ici une machination de l'horreur s'appuyant sur l'existence des expérimentations nazies pendant la 2nde guerre mondiale. Le socle est donc solide, ce qui permet de rendre crédible l'intrigue et de renforcer le sentiment de peur que l'on peut ressentir (avec un brin d'imagination et d'ambiance pour accompagner la lecture). Un mode de narration très proche de ceux utilisés dans les bons films à suspens et l'évolution en simultané des différents protagonistes sont autant d'éléments qui nous poussent en avant continuellement et nous font espérer une suite rapidement.

Seul regret, le dessin non abouti qui n'arrive pas à maintenir la pression. Des visages statiques (bouches closes et visages impassibles pendant les phases de dialogues), des déficiences de décors lors des gros plans, et des incrustations de photos en arrière plan qui dénotent par rapport au style graphique sans rien apporter. Tout ceci créé un récit haché visuellement, entre les scènes "figées" et les scènes plus actives, qui ne facilite pas les transitions déjà rendues délicates par un découpage hasardeux. Le mariage Europe (scénario)/USA (dessin) n'est pas encore complètement consommé.

En quoi cette BD est-elle en rapport avec les vampires ? Il s’agit plutôt ici d’une sorte de vampire psychologique, qui contrôle totalement ses victimes une fois que ceux-ci ont absorbé une goutte de son sang.


Je suis légion 2. Vlad



« Décembre 1942. Le conflit mondial atteint son point d’orgue. La puissance nazie est à son apogée, mais les Alliés connaissent leurs premiers succès à Stalingrad et dans le Pacifique. Au milieu du chaos, plusieurs entités surnaturelles se livrent un combat sans merci, dont l'enjeu est l'issue même de la guerre.

Tandis qu’à Londres, l’enquête sur le meurtre du financier Thorpe identifie un haut-responsable des services secrets, Peter Wilkes, comme le suspect numéro un, le commando mis sur pied par ce même Wilkes se met à pied d’œuvre en Roumanie. Ses objectifs : assassiner le Nazi Rudolf Heyzig et stopper son projet de créer une armée de surhumains grâce à Anna, une jeune fille de 10 ans capable de téléguider d'autres personnes dès lors qu'une goutte de son sang leur a été injectée. Outre ce commando britannique, Heyzig devra se méfier de l’Abwher, le service de renseignement nazi, bien décidé à mettre un terme à son projet. Un point commun à toutes ces intrigues : des hommes marqués par un tatouage, le signe du dragon, et qui semblent employer les belligérants afin de se livrer une autre guerre que celle qui ravage la planète. »

Comme le résumé le démontre, l’intrigue de Je suis Légion est loin d’être aisée à suivre tant elle mêle réalité historique (commandos alliés et résistance, rivalité entre la SS et l’Abwher) et thriller policier avec des composantes fantastiques et tant elle se divise en plusieurs tableaux (enquête policière à Londres, actions militaires du commando, guerre des services allemands et évolution du projet de Heyzig). Afin de profiter au maximum des nombreuses facettes de cette surprenante histoire, on ne saurait trop recommander une lecture au calme ainsi qu’une re-lecture du tome un.

Mais loin d’être un écueil, cette complexité est parfaitement maîtrisée par le scénariste qui sait mettre en avant les points essentiels de l'intrigue et les liens entre les différents tableaux, permettant ainsi au lecteur de suivre sans trop de problèmes. Plus axé sur l’action par rapport au tome précédent, le récit avance néanmoins en donnant certaines clefs (mais pas toutes) afin de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire complexe.

Le mélange entre fantastique et aventure historique est toujours aussi détonnant et admirablement bien mené. Avec les éléments contenus dans sa série, Fabien Nury aurait pu écrire deux histoires de grande qualité, l’une historique et l’autre fantastique. La partie historique est extrêmement bien documentée et réaliste tandis que le côté fantastique est amené de manière très subtile, loin des clichés propres au genre. On appréciera également le nombre important de personnages secondaires que Nury prend le temps de décrire afin de renforcer la crédibilité du récit.

Le point fort de Je suis Légion est à n'en pas douter son intrigue. D'un point de vue graphique, le travail de Cassidy avait essuyé quelques critiques dès le premier album: gros plans figés des visages lors des scènes de dialogues, décors frappés d'un dénuement extrême, incrustation voyante de photographies. Les changements sont peu nombreux mais la présence de scènes d'action plus propices à l'expression des qualités du style de Cassidy et des cadrages moins hasardeux devraient adoucir ces griefs.

Je suis légion Tome 3: les trois singes


La Fin du cycle !
« Alors le Seigneur s’approcha de l’homme, Et lui demanda son nom : – « Légion », dit l’homme, « car nous sommes nombreux. »
Hermann von Kleist est chargé de l’enquête sur la mort de Rudolf Heyzig et du savant chargé de suivre Ana. Lui-même complice de ce meurtre, il va tout faire pour que le projet Légion périclite.

Durant ce temps, à Londres, Pilgrim tente de retrouver son collègue Lester qu’il soupçonne désormais d’être sous l’emprise du strigoï.
Le strigoï est en quelque sorte l’âme d’une créature qui passe d’un humain à l’autre par la voie du sang - ou quand on l’invoque. Ceux qu’un strigoï parasite voient une marque apparaître dans leur cou. L’humain n’a d’autres souvenirs ni d’autres volonté que celui du parasite. Deux strigois s’affrontent car l’un d’eux a trahi sa race en révélant leur existence aux humains. »

Dick Hérisson tome 4 : Le Vampire de la Coste, Savard



« L'action se déroule généralement sous le soleil de la Provence, et c'est donc dans le Luberon que commence cette aventure.
Nous en en 1932, Dick - détective privé enquêtant sur des faits tout plus étranges les uns que les autres - se retrouve bloqué dans un petit village à cause d'un problème mécanique. La pièce nécessaire pour réparer l'auto ne pouvant parvenir avant trois jours, notre héros profite de cet arrêt forcé pour visiter la région, en particulier le château en ruine dominant le village. C'est là qu'il découvre le cadavre d'une jeune fille exsangue. Il apprend rapidement que c'est la vingtième d'une horrible série... »

Excellente série pour les amateurs de polars, d'histoire et d'art. Savard mêle admirablement les détails des lieux visités (en Arles, en Bretagne ou à Paris), une intrigue construite et un dessin précis. On est proche du souci de la documentation de E. P. Jacobs.

Dracula, Fernando Fernandez



« Monsieur Harker part rencontrer le Comte Dracula dans les Carpates afin de négocier l'achat d'une propriété en Angleterre.
Son château lugubre lui réservera bien des surprises et Jonathan devra braver le danger pour retrouver et tenter de sauver sa compagne, Mina, déjà sous l'emprise du vampire. »

L'histoire est sans surprise vu que Fernando Fernandez adapte ici le roman de Bram Stoker en essayant de rester le plus fidèle possible à l'oeuvre originale.
On peut dire d'ailleurs qu'il a bien réussi son pari, et c'est là le petit défaut de ce Dracula en bd, à trop vouloir rester fidèle, on obtient des coupures nettes et des passages trop brefs dans certaines parties du scénario.
On ne peut pas le lui reprocher car résumer le livre dans une bd d'environ 90 pages n'était pas aisé.
Les dessins jouent aussi un rôle important dans cette adaptation car Fernandez a réalisé avec son pinceau des illustrations gothiques, macabres voir irréelles avec des traits jamais totalement finis et une utilisation des couleurs variée mais toujours dans un ton assez sombres.
Grâce à cela, chaque planche colle parfaitement au texte et rend totalement l'ambiance pesante de l'histoire.

Nosferatu, Philippe Druillet



« Un univers apocalyptique, une terre ravagée par un cataclysme qu'on imagine atomique, peuplée d'étranges et terrifiantes créatures où il est bien difficile pour Nosferatu, le premier mais non le seul des morts vivants, de trouver la nourriture nécessaire à sa survie. Finalement il est le dernier des presque humains dans un monde de débris et de décomposition générale, autant physique que psychique : "Voilà un an que nous vivons dans ce trou à rats, sans rats hélas. Au début trouver à bouffer était une chose facile mais aujourd'hui... Surtout qu'il y a les manchots, ces fumiers rôdent partout, il faut que je trouve quelque chose pour Imma, quelque chose sinon elle mourra, mon pauvre amour" "Nous avons dû changer, nous, ceux de la surface et ceux d'en dessous. Nourriture, mutation... C'est peut-être pour cela que nous sommes devenus des vampires comme ils disent... (...) Bande de cons ! Est-ce que j'ai une tête de Vampire ?" »

Ouvrage entièrement noir, au propre comme au figuré, Nosferatu met en scène le monologue d'une créature solitaire dans un monde désolé. Cette mise en scène autobiographique livre la vision noirissime de Druillet sur sa propre existence. Le tome ouvre sur la mort de la compagne de Nosferatu. "Sans amour, sans public, la création devient de la masturbation (...) Je vais créer quand même...". Ne subsistent autour de lui que des souvenirs exhumés, telle cette femme en plastique avec laquelle Nosferatu fonde un foyer, icône publicitaire issue d'un passé perdu que Nosferatu s'emploie à mettre en scène. Ses seuls congénères sont un public dangereux et inintelligent, les manchots, qui le poursuivent dans tous les lieux, même les plus reculés, et d'autres vampires (comprendre "artistes") dont les créations et les intrusions dans son univers créatif ("venir me troubler en pleine création! Faut-il se planquer pour être peinard") exaspèrent Nosferatu, même si parfois il se prête au jeu d'y participer. On assiste à la quête incessante de l'artiste pour trouver une voie créatrice lui permettant de se satisfaire (manger, Nosferatu a faim durant tout le tome. Mais faim de quoi ?) ou de s'enfuir : "la fiction n'a jamais eu d'autre fonction que celle d'exorciser la mort". Nosferatu est une lourde réflexion autobiographique sur l'art et la solitude, emprunte d'une tristesse infinie et d'une force artistique certaine, de par la mise en scène de textes fondateurs (Baudelaire, Hugo...). Etrangement le tome s'ouvre sur une analyse du mythe du vampire au travers de la littérature et du cinéma, sans que cet éclairage n'apporte quoi que ce soit à la compréhension de l'oeuvre. Je comprends avant tout celle-ci comme une métaphore autobiographique, permettant une lecture différente de la vie et de l'oeuvre de Druillet, et apportant une compréhension nouvelle sur la solitude de l'artiste et son rapport à sa création.

Note intéressante sur l’auteur : Salué comme l’auteur d’une bande dessinée de science-fiction singulièrement flamboyante, en 1975 Druillet participe à la création de Métal hurlant et des Humanoïdes associés, où paraissent ses nouveaux ouvrages, dont La Nuit.

Vampi, Lau, Vedder, Tam (13)



« A la croisée des deux traditions graphiques que sont le comics et le manga, rajeunit la plus belle de toutes les vampires. Vampi, est un comics plein d'action et de rebondissements. »


Sherlock Homes, Le Vampire de West End, Bonte



« Sherlock Holmes, assisté de son fidèle Watson, revient pour de nouvelles aventures... Il se heurte cette fois-ci à un adversaire de taille : Dracula, le prince des vampires ! »

Les dessins sont très pointus, sans beaucoup de rondeurs, mais l'intérêt suscité par les histoires font bien tenir la route.

Buffy the Vampire Slayer, Collectif : ça change tout le temps (53t + 30 hors série + 16 intégrales)



« Le destin de Buffy est différent de celui des autres jeunes filles. Elle a été choisie pour sauver le monde de la menace des vampires et sauver le monde tout en poursuivant normalement ses études n’est pas une mince affaire… »

Je ne vous présente plus la série Buffy, je pense que tout le monde en a ne fusse qu’entendu parler. Les dessins sont des comics mais il est difficile d’en dire plus car ceux qui font les couverture ne sont pas ceux qui dessinent les planches et de plus les dessinateurs (de couverture et de planches) changent tout le temps. J’ai mis deux couvertures pour que vous puissiez voir l’évolution du dessin (des couvertures du moins) : c’est épatant. Les dernières couvertures sont vraiment belles. Le contenu par contre, je ne sais pas…Et je ne peux même pas vous dire si les histoires des comics collent à la série puisque je ne regarde pas la série. Mais pour les fans, je vous ai mis la source : http://www.allsf.net/SFbd/Buffy/Buffy.htm

Spider Man -L'étreinte du vampire, Romita



« Spider-Man a un nouveau défi à relever. Un super méchant vampirise la ville au sens propre du terme. Ancien professeur aux expériences un peu limites sur les maladies sanguines, il est devenu le Dracula moderne lors une manipulation ratée. Sauf que le bonhomme a beau avoir les dents longues, il ne vit pas très bien la situation. Parallèlement à sa soif de sang, il tente de trouver un remède pour ne pas devenir fou et retrouver son humanité. Une double quête et une vraie déprime que Spider-Man aura bien du mal à comprendre. Qui est le vrai méchant ? »

L’arrivée d’un super-méchant vampire est bien entendu essentiellement le prétexte pour une nouvelle bagarre pour Spider-man. Reste qu’on ne peut que saluer l’effort des auteurs d’avoir doté le méchant d’une véritable dualité. Tous les autres ingrédients traditionnels dans les Comics sont présents. De la dure vie de super-héros au quotidien avec sa petite amie aux combats dantesques pour éviter le pire à l’humanité. Un comic qui se lit sans déplaisir.