Autobiographie, Livre premier :

Bonjour ou bonsoir, tout dépend du….Mais va tu te taire !

Je porte le nom doux et sucré de Friedrich, celui-ci fut arraché dès mon plus jeune âge à mes racines casquapointesques. Et oui, je suis le premier désolé, mais Friedrich, on ne le choisit pas pour sa sonorité…
Bref.
Se présenter, pourquoi pas. Moi, le petit mégalomane débordant de vanité, je n’attends que cela !
Mais je ne suis pas sur de savoir ce que vous désirez…
Peut être prendre connaissance de la couleur de mon iris ? Cette teinte, résultat surprenant d’un subtil mélange de gris béton et de bleu insipide, reflétant à l’identique et avec une exactitude folle, la couleur de mon ciel natal.
Non, à coup sur vous voulez que je vous parle de nos amis communs ; les bons lucifuges et tous les autres, à la pilosité honteusement développée !
Je les admire bien évidemment, qu’ils soient couchants sur du papier, ou dansants sur écran.
Je me passe par exemple, le Dracula de Coppola en boucle ! Les années passent, et Je bois toujours tes paroles avec autant d’avidité !! Mais bon dieu, combien de fois m’a tu séduis vieux noctambule!?
En revanche, côté lecture c’est bien moins glorieux….
Je ne suis pas un grand dévoreur de livres. Ce loisir est chez moi… cyclique ! Tous les X mois, opère un furieux changement dans mon cerveau, un déclic soudain, pareil au rut chez les animaux, me pousse alors des envies de hurler et de lire, de lire à m’en crever les yeux ! Je ne fais plus que ça jours et nuit, puis brutalement, ma folie lectricide explose et disparaît sans dire mot… Sinon, mes lectures, entre ces palpitantes crises de démence, n’ont pas véritablement de genre dominant. Cela vient du fait que je pratique une lecture, pas toujours très divertissante, des grands classiques de la littérature française. Voyez vous, étant encore plus qu’aux trois quarts empêtré dans ma tendre jeunesse, j’ai entrepris d’avaler des monceaux d’ouvrages, dans un souci de culture générale et en espérant, un jour peut être, briller en société…

Voilà, j’ai essayé tant bien que mal de vous divertir. Même si toute cette agitation n’était pas vaine et désintéressée, car je suis l’admirateur secret d’un joyeux internaute, ayant pour lieu de villégiature favori, cette bourgade sinistre. J’espère sincèrement, qu’il lira ceci, et peut même me fera-t-il l’insoutenable honneur d’y répondre.

Irrationnellement vôtre,
Garrulus.

l'utilisateur de mots architecturaux
est prié de se présenter à la chapelle
des appels sans porte-voix. dur de porter sa voix
quand on ne sait pas. vaS tu te taire? Non, c'est
le propre des propos à proposition. c'est le drame
des livres. soit tu les dévores, soit c'est eux qui
mangent ton cerveau quand tu les vois, déguisés. (qui?)

des crises de démence. on va s'entendre. on aime les miroirs.

j'ai aimé les morceaux "monceaux", "pilosité" et "lectricide".

just-a-saying : Kill Your God S. Galileo Galilei? Figaro?

Ici l'enrobage est digne des mets les plus succulents ....
bien !

J'aime le gris béton mêlé au bleu insipide, ça fait de si jolies pluies!
Mon rut littéraire étant tout l'année durant, je ne saurais te conseiller d'en faire de même.
La bienvenue semble indispensable.

Bienvenue à toi! Excellente présentation.


Au fait, pourquoi Garrulus? Vis-tu à l'ombre des chênes?



Oulianov ferait-il des petits? Une forme de reproduction par bouturage ou greffage ?

Grand dieu non! Les chênes sont bien trop courus! Il ne se passe pas un quart d'heure sans qu'une demi-douzaine de poètes ne vienne s’y recueillir !
Et puis les Quercus, depuis tant d’années qu’on les adule, cultivent une sorte d’orgueil et en deviennent presque mauvais…
Alors, dans la futaie que je parcours, je préfère de loin la compagnie des aulnes. Au moins eux n'attirent pas les foules, n'est ce pas Goethe ?