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 Etude : Prédation des loups et des chiens errants

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Yellowstone
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Yellowstone


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MessageSujet: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyMer 13 Jan 2010, 10:43

Prédation des loups et des chiens errants : une étude qui change tout

Une étude scientifique récente (2009), publiée par la "Zoological society of London", réalisée dans le pays basque espagnol apporte un regard nouveau sur la prédation respective des chiens divagants et des loups.

L’analyse génétique des fèces permet de différencier et les espèces et leur régime alimentaire respectif. On sait qui mange qui, loin de toutes les influences, quelles soient pastorales ou environnementales. Une étude scientifique qui remet en cause la méthode et les résultats de l’étude de Laurent Garde.

Les études de Laurent garde :

•"Attaques de chiens sur les troupeaux ovins dans le Luberon et comparaison avec la prédation en territoires à loups" : Laurent GARDE (CERPAM), 2005 et
•"Dégâts de chiens divagants et de prédateurs sauvages hors zone à loups : résultats d’enquêtes sur sept territoires d’élevage" :BRUNSCHWIG G., BROSSE-GENEVET E., DUMONTIER A., GARDE L. (2007)

se basent sur des "témoignages d’’éleveurs". Il me semble juste de dire que les éleveurs ne sont pas "neutres" dans la problématique des grands prédateurs, même s’ils ne sont pas dans un territoire où le loup est présent. La subjectivité, la solidarité avec les éleveurs en zone à loup est bien présente. La marche d’erreur de cette méthode par "enquête" est difficile à estimer mais ne me semble pas négligeable. Comme c’étaient les seules études sur le sujet, elles n’ont pas encore été remise en cause, mais avec cette étude de la Zoololigical society of London, cela pourrait bien changer.

Laurent Garde expliquait, concernant son étude : "Il apparaît impératif de se donner les moyens de distinguer les deux types de prédation pour mieux les caractériser. Ce travail est impossible à mener dans un territoire à loups où nous sommes confrontés en permanence à un ensemble indissociable « loups + chiens »"

L’intérêt de la méthode proposée par cette nouvelle étude de J. Echegaray et C. Vila est que "distinguer les deux types de prédation pour mieux les caractériser devient possible" grâce à l’analyse génétique des fèces. Cette étude scientifique basée sur une méthode bien moins subjective que des déclarations orales apporte un éclairage nouveau sur la réalité de la prédation par des chiens errants ou divagants.

"Noninvasive monitoring of wolves at the edge of their distribution and the cost of their conservation"

Suivi non invasif du loup à la frontière de sa zone de distribution et des coûts de sa conservation


par J. Echegaray (1,2,3) & C. Vilà (3)

1. Basque Wolf Group, Vitoria-Gasteiz, Spain
2. Center for Conservation and Evolutionary Genetics, Smithsonian Institution, Washington, DC, USA
3. Estación Biológica de Donana-CSIC, Seville, Spain

Keywords : mitochondrial DNA • microsatellites • noninvasive monitoring • Spain • Canis lupus • dog • predator control

RÉSUMÉ

Les grands prédateurs recolonisent des territoires dans les pays industrialisés d’où ils avaient disparus depuis des dizaines d’années, voire des siècles. Lorsqu’ils pénètrent dans de nouveaux territoires, les prédateurs rencontrent des troupeaux non protégés appartenant à des éleveurs imprudents qui ne se sont pas préparés à leur venue, ce qui ce traduit par des prédations et des coûts économiques non négligeables. Ces coûts ramenés par prédateur peuvent avoir des répercussions importantes sur la politique de conservation et de gestion des populations de prédateurs.

Durant la période 2003-2004, nous avons récoltés 136 fèces préalablement identifiées comme appartenant à des loups gris le long de la frontière de leur territoire dans la péninsule ibérique (Pays basque). Les analyses génétiques nous ont permis d’identifier les espèces d’origine dans 86 cas : 31 fèces appartenaient à des loups (Canis lupus), 2 à des renards (Vulpes vulpes) et 53 à des chiens (Canis familiaris). Pour les loups, nous avons identifiés 16 individus différents.

En se basant sur le coût de la prévention et de la compensation des dommages, nous estimons le coût de conservation des loups à 3000€ par loup et par an pour la période 2003-2004. Cependant, la plupart des fèces de loups contenaient des restes de leurs proies : des animaux sauvages alors que les déjections de chiens contenaient la plupart du temps des restes d’animaux domestiques. Cette découverte suggère que les chiens errants et divagants (uncontrolled dogs) pourraient être responsable de certaines des attaques de bétail domestique, contribuant ainsi à l’imagine négative de la protection du loup auprès du public et à l’augmentation du coût de sa protection.

EXTRAITS

Les brebis sont souvent en liberté et ne sont pas surveillées par un berger. Les éleveurs rapportent que ces brebis sont parfois attaquées par des loups, ce qui génère des conflits entre les éleveurs et les associations environnementalistes. Les chiffres du gouvernement d’Alava montrent que durant la période 2003-2004, 432 brebis ont été prédatées lors de 154 attaques ; 94% de ces attaques sont attribuées au loup (Aguirrezàbal & Sànchez, 2007). En réponse à ses attaques, 27 battues furent organisées en 2 ans pour tuer des loups, résultant sur la mort connue de 2 loups. Les dégâts sur troupeaux furent compensés financièrement pour toutes les attaques attribuées au loup. Les brebis représentent 92% des prédations, les dégâts ovins correspondent à 0,3% de l’ensemble du cheptel ovin présent dans la zone et à 80% des coûts. Le coût de la prévention et les compensations des attaques de loups s’élève à 108.696€. Durant les 2 années, 60% de ce montant a été investis dans des activités de prévention, dont notamment l’achat et l’entretien de chiens de protection. Durant cette période, seulement 10 attaques, affectant 30 brebis ont été attribuées à des chiens.
Nous avons utilisé des techniques non invasives d’échantillonnage de fèces et d’analyses génétiques pour identifier, individualiser et estimer le nombre de loups vivant dans et près du secteur du pays basque. Nous avons aussi utilisé les analyses génétiques pour déterminer si les déjections appartenaient à des loups ou à des chiens domestiques et pour analyser si les fèces contenaient des restes de gibier sauvages ou d’animaux domestiques. (...)

A partir du faible nombre de loups (16) et du nombre élevé des attaques, le régime alimentaire des loups du pays basque apparaît comme étant fortement dépendant des troupeaux domestiques et principalement des brebis (non gardées). (...)

Nous avons identifiés les restes alimentaires de prédations présents dans les fèces des loups et des chiens. Toutes les déjections ne contenaient qu’une seule espèce de reste à la fois.

Fèces de loups

Parmi les 30 fèces de loups étudiées, 73% des restes appartiennent à des animaux sauvages, seulement 3% appartiennent à des ovins :

* une seule contenait des restes non identifiés,
* 22 contenaient des restes de chevreuils (Capreolus capreolus),
* 3 des restes de sanglier (Sus Scrofa),
* 1 des restes de blaireau (Meles meles)
* 1 des restes de lièvre (Lepus europaeus)
* 8 contenaient des restes d’animaux domestiques (équins:4, bovins :3, ovins :1)

Fèces de chiens

Parmi les fèces de chiens étudiées : 39 restes ont été identifiés et 14 n’ont pu l’être. 54% des crottes contenaient des restes d’animaux d’élevage :

* 14 fèces (36%) contenaient des restes d’ovins
* 7 (18%) contenaient des restes de chevaux ou de bovidés.

Les chercheurs considèrent qu’ils ne peuvent établir avec certitude le régime alimentaire de l’ensemble des chiens de la région, mais que par contre il est certain que les animaux domestiques et particulièrement les ovins font partie due régime alimentaire de certains chiens. Les analyses ne permettent de discerner si les chiens ont consommés des carcasses de brebis ou si les attaques ont été perpétrées par les chiens. Cependant, des éleveurs et des chasseurs ont signalé des attaques de chiens divagants sur des animaux sauvages et domestiques. Cela suggère que certaines attaques perpétrées contre les brebis auraient pu être l’œuvre de chiens.

Au Royaume-Uni, où les loups sont absents, 30.000 brebis et entre 5.000 et 10.000 agneaux sont tués chaque année par des chiens. Ces pertes s’élève à 2,5 millions d’euros par an.

Dans la région proche du Pays basque, 14% des attaques sur des animaux domestiques, initialement attribuées aux loups sont refusées avant le comité de dédommagement par des équipes de techniciens spécialisés qui déterminent que les loups ne sont pas les causes de ces attaques. Les loups sont présents au pays basque depuis 1980, mais les chiens n’ont pas été considérés comme des prédateurs potentiels avant 2003. Une des raisons pour lesquelles les chines ne sont pas considérés comme prédateurs est la difficulté de déterminer quel est le prédateur responsable des attaques, les traces laissées par l’attaquant étant bien souvent ambigües. Le personnel expérimenté de la région voisine de Castille et Léon qui utilise des protocoles standardisés est incapable de déterminer si ce sont des chiens ou des loups qui sont responsables dans 30% des attaques. Dans cette région, beaucoup de loups sont présents, alors que dans le pays basque, le nombre de chiens est bien supérieur au nombre de loups.

L’analyse des restes alimentaires est une méthode qui apporte une contribution intéressante pour la compréhension des dommages respectifs causés par le loup et les chiens et pour la prévention des dommages. L’analyse génétique permet également de comprendre le rôle des chiens dans les cas de prédations d’animaux domestiques et montre aux autorités l’importance de bien contrôler la population de chiens.

Des méthodes de prévention et d’estimation des responsabilités respectives entre chien et loups sont vitales pour diminuer les prédations sur les troupeaux et pour réduire les conflits entre les prédateurs et les populations. Avec cette étude, ils montrent que la méthode d’analyse génétique est un outil pour développer ces programmes.

La fait que dans de nombreux endroits, les éleveurs ne reçoivent des compensations uniquement en cas d’attaques de loups, biaise la réalité et peut générer soit la rédaction de rapports défavorables au loup soit des blâmes contre les techniciens qui refusent d’attribuer les attaques aux loups. Une critique sociale des loups faussée et exagérée encourage la naissance d’oppositions à la conquête de nouveaux territoires par le prédateur, exacerbe les conflits qui mènent à un contrôle de la population et à une diminution de l’application de mesures non létales qui pourraient protéger autant les loups que les animaux domestiques.

COMPARAISON

Dans le début de son étude de 2005, sous "Problématique et objectifs", Laurent Garde précisait : "La coexistence des loups et de chiens en divagation sur les mêmes territoires brouille en permanence la compréhension des problèmes spécifiques dus aux loups." L’analyse génétique respectives des fèces de loups et de chiens est une méthode qui supprime ce "brouillard" et permet de mieux analyser le programme alimentaire des deux espèces.

Dans la suite de son introduction, Laurent Garde montre très bien son parti-pris. Travaillant au CERPAM, une position très très proche des éleveurs, il semble dire que l’estimation des dégâts causés par les loups est biaisée par l’attitude associations de protection du prédateur : "La traduction grand public de cet état de fait, sous l’influence des associations de protection de la nature, est que les loups représentent un problème mineur comparé à celui que posent les chiens « errants ». Or ce discours communément admis paraît contredit par l’ampleur des efforts de protection immédiatement nécessaires dès la fixation d’une population de loups." Sa propre situation professionnelle et les contacts réguliers qu’il entretien avec les ultrapastoraux pyrénéens me permettent de me poser des questions sur ses objectifs et sur sa méthode : N’est-il pas "sous l’influence des associations pastorales" ? Ne cherche t-il pas à maximiser les chiffres de prédations liées au loup ? Ce sont les seules qui permettent le dédommagement des éleveurs. La méthode utilisée : "l’envoi d’un questionnaire à la population d’éleveurs concernés" ne garantit en rien l’objectivité des réponses puisque les éleveurs ont intérêts à dire que les dégâts causés par les chiens errants sont insignifiants pour obtenir de plus fortes indemnisations. Biens sûr, jusque là, son étude était la seule étude sur le sujet. Présentée comme scientifique, elle n’a portant jamais fait l’unanimité.

Là ou je suis d’accord avec Laurent Garde, c’est quand il dit : "Il apparaît donc impératif de se donner les moyens de distinguer les deux types de prédation pour mieux les caractériser." Pour cet employé du "Centre d’Etudes et de Réalisation Pastorales Alpes méditerranée", "ce travail est impossible à mener dans un territoire à loups où nous sommes confrontés en permanence à un ensemble indissociable loups + chiens ». Son choix méthodologique était basé sur le fait qu’il "est possible de caractériser la prédation « chiens » dans un territoire sans loups." La méthode de l’analyse génétique utilisée dans cette étude en Espagne montre qu’il est maintenant possible de dissocier les attaques de chiens et les attaques de loups dans un territoire où les deux espèces cohabitent. De plus, l’analyse des restes alimentaires dans les fèces permet de connaître le régime alimentaire des deux espèces. Ce choix méthodologique nouveau, supprime la subjectivité et les imprécisions de l’étude de Laurent Garde. "This finding suggests that uncontrolled dogs could be responsible for some of the attacks on livestock, contributing to negative public attitudes toward wolf conservation and increasing its cost".

(Source : FERUS)
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Yellowstone
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyMer 13 Jan 2010, 10:45

Pour lire le même article sur le site de FERUS ou l'étude au complet en anglais : cliquez ici
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyMer 13 Jan 2010, 17:42

Je suis curieuse de savoir sile protocole d'intervention de 2010 va tenir compte de cette étude. Car à tirer des loups comme ça, on va favoriser les chiens errants (qui auront moins de compétiteurs). Des chiens qui semblent avoir un impact nettement plus négatif sur les troupeaux que les loups.
Je n'en ai jamais entendu parler et c'est sans doute un manque d'infos de ma part mais est-ce que quelqu'un sait si on organise des battues aux chiens errants (comme il y en avait avant que les loups ne reviennent en France)? Organise-t-on des tirs spécifiquement pour ces prédateurs-là, ou se contente-t-on de tirer les loups?
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyMer 13 Jan 2010, 18:39

Bah j'ai une question peut-etre un peu bete mais qu'es ce qu'un fèce?
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyMer 13 Jan 2010, 18:55

Lupusangh a écrit:
Bah j'ai une question peut-etre un peu bete mais qu'es ce qu'un fèce?

Caca rigole

Citation :
Je n'en ai jamais entendu parler et c'est sans doute un manque d'infos de ma part mais est-ce que quelqu'un sait si on organise des battues aux chiens errants (comme il y en avait avant que les loups ne reviennent en France)? Organise-t-on des tirs spécifiquement pour ces prédateurs-là, ou se contente-t-on de tirer les loups?

Pour la France, je ne sais pas mais en Belgique, Les chasseurs, gardes chasses peuvent abattre les chiens ( et chats ) errants. Mais pas de battue spécifique
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyMer 13 Jan 2010, 18:58

Lupusangh a écrit:
Bah j'ai une question peut-etre un peu bete mais qu'es ce qu'un fèce?

read Pour répondre à ta question, les fèces sont les excréments de l'animal.
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyJeu 14 Jan 2010, 13:12

Les Pays Basques s'étendent de part et d'autre des Pyrénées donc le protocole 2010 qui autorisera un certains nombres de tirs cet été n'affectera que les loups côté français. Côté espagnol, le loup a été déclassé (il a longtemps été protégé dans une partie de l'Espagne avec pour frontière, le fleuve Duero). Les tirs sont donc autorisés (mais contrôlés, les éleveurs et chasseurs ne peuvent pas décimer l'espèce...).

En ce qui concerne les battues pour chiens errants : normalement les mairies doivent intervenir pour capturer les animaux mais lorsqu'on juge les animaux "trop dangereux" (pour la population et/ou les troupeaux), on fait appel aux lieutenants de louveterie qui sont autorisés à les abattre en organisant des battues. Des fondations telles que B.Bardot luttent pour stopper cette pratique. Il y en a eu une fin 2008/début 2009 en Ardèche par exemple.

Chiens errants : une quarantaine de moutons attaqués dans le Var
Mercredi 16 décembre 2009, Saint-Paul-en-Forêt (Var) : Une quarantaine de moutons attaqués dans la nuit.


Les bêtes ont été retrouvées dans un ruisseau par leur propriétaire. Celui-ci met en cause des chiens errants. Berger reconnu, installé depuis 1981 en plein coeur de la forêt royale à Saint-Paul-en-Forêt, Henri Firn n'est pas homme à se laisser impressionner. Pourtant, depuis quelques semaines, il se pose de sérieuses questions. Chaque jour, il fait le tour de son troupeau de 600 moutons. Hier matin, il en manquait plus d'une trentaine. Après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, il a alors découvert ses bêtes blessées ou mortes dans un petit ruisseau, situé à quelques encablures de sa propriété du quartier Magail.

«J'ai de suite compris»

«Cela fait maintenant quatre ans que cela dure. Mais aujourd'hui c'est trop !»
peste celui qui a été le fondateur du silvo-pastoralisme dans le Var. En 3 ans, j'ai déjà perdu une trentaine de bêtes.

«Aujourd'hui, il en manque au moins 30, peut-être 50... Je ne sais pas trop, il faut que je fasse le tour de la forêt pour découvrir l'ampleur des dégâts. Chaque soir, je laisse mes bêtes en liberté sur environ 1 km. Ce matin, j'ai de suite compris lorsque j'ai vu des moutons revenir près de l'enclos complètement ensanglantés. J'ai bien déposé une main courante il y a quatre jours à la gendarmerie de Fayence, mais je n'ai vu personne. J'ai également adressé un courrier au maire du village. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai reçu aucune réponse». Fait du hasard, les gendarmes de Fayence sont arrivés sur ces paroles afin de constater les faits.

Cinq cents euros pour une bête adulte

Pour Henri Firn, il ne fait aucun doute que ces pertes sont dues à des chiens errants. «Ils sont connus de tous. Ils sont laissés en liberté. La nuit, ils viennent rôder à proximité du troupeau avant d'entraîner une trentaine de moutons à l'écart des autres. Ensuite c'est un carnage...»

Après que le berger de Saint-Paul s'est largement entretenu avec les gendarmes de Fayence, il a ensuite commencé sa quête à travers la forêt pour mieux chiffrer le préjudice. «Il faut d'abord faire un état des lieux. Selon l'âge de la bête, jeune ou âgée, le prix n'est pas le même.»

À titre indicatif, une brebis jeune est en mesure de mettre au monde une douzaine d'agneaux, chacun valant à peu près 100 euros. Une bête arrivée à l'âge adulte vaudrait un peu plus de 500 euros.

L'enquête a été confiée à la brigade territoriale de Fayence.

Les attaques de chiens errants en France de 1999 à 2009 : Cliquez ici
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyJeu 14 Jan 2010, 17:34

Yellowstone a écrit:
Des fondations telles que B.Bardot luttent pour stopper cette pratique.

N'importe quoi. Ces chiens n'ont rien à faire là et ils mettent en péril l'image - et surtout la survie - du loup. Je suis pour l'abattage de ces animaux, tout comme je suis pour l'éradication des espèces invasives, qui n'ont rien à faire chez nous. J'estime que la protection de la nature, ce n'est pas la protection de n'importe quoi mais bien de ce qui fait la spécificité de la faune et de la flore d'une région/d'un pays. C'est bien malheureux pour les chiens errants mais c'est comme ça...
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyJeu 14 Jan 2010, 18:44

Je ne trouve pas que c'est n'importe quoi ce que fais cette association et d'un coté c'est pas la faute du chien, mais bien celle de l'homme qui achète un chien et qui s'en occupe même pas. Après chacun son avis.
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MessageSujet: Re: Etude : Prédation des loups et des chiens errants   Etude : Prédation des loups et des chiens errants EmptyJeu 14 Jan 2010, 18:49

Surtout que les chiens errants, contrairement aux loups, peuvent être dangereux pour l' homme ( Ils n' ont pas peur de l' home, contrairement aux loups ). Il y a quelques mois, un couple de retraité se sont fait " bouffé " par une meute de chien errants, aux USA ( État de Géorgie ) peur

Et en Jordanie, les gens craignent ces bandes de chiens ( redevenus ) sauvages peur
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