Loups dans le Monde (Corbeille)

Suisse : recours contre le tir du loup du Chablais

Autorisation de tir contre le loup du Chablais : recours du WWF

Le WWF a déposé recours contre le refus du Conseil d’Etat valaisan de suspendre l’autorisation d’abattre le loup qui a tué une trentaine de moutons dans le Chablais. Un recours contre l’autorisation de tir sera déposé la semaine prochaine.

Le potentiel de dégâts n’est plus là car les moutons sont redescendus de l’alpage, a communiqué le WWF. L’organisation estime dès lors que le gouvernement valaisan doit suspendre l’autorisation d’abattre l’animal.

Selon le WWF, la situation est la même que pour la louve de la vallée de Conche abattue le 27 octobre "alors qu’il n’y avait plus de moutons en altitude". Le Conseil d’Etat valaisan" reste muet quant à certaines conditions du concept loup qui doivent être remplies", le potentiel de dégâts notamment, écrit le WWF.

Le gouvernement valaisan avait délivré le 12 octobre une autorisation de tir contre un loup qui a tué une trentaine de moutons sur un alpage au-dessus de Collombey dans la nuit du 26 au 27 septembre. Les conditions de tir ont été jugées remplies par les responsables du concept loup.

Le WWF a demandé le 24 octobre au gouvernement cantonal de suspendre sa décision car la majeure partie des moutons avaient quitté les alpages. Le gouvernement avait refusé estimant que les conditions de tir étaient remplies et que le risque de nouvelles attaques n’était pas exclu.

L’Italie dénonce l’extermination des loups en Europe

Un ministre dénonce la Suisse

L’Italie a dénoncé hier « l’extermination » des loups en Europe. Rome critique notamment la Suisse, qui a autorisé l’abattage le 27 octobre d’une louve dans la vallée de Conches (VS). « En Italie, les loups sont protégés. En Suisse et en France, ils sont abattus. C’est inacceptable », dénonce le ministre italien de l’Environnement Alfonso Pecoraro Scanio dans le quotidien « La Repubblica ». « En Suisse, on abat avec une précision chronométrique tous les loups à qui l’on attribue la mort de plus de 25 animaux d’élevage », renchérit Damiano Di Simine, responsable à l’Observatoire des Alpes de l’association de défense de l’environnement Legambiente. Selon lui, ce critère constitue « de fait une autorisation de tir totale ».

Le vice-directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) Willy Geiger a défendu l’idée d’une « gestion des populations » de grands prédateurs. « Une protection absolue n’est pas rentable, à moins d’avoir d’immenses espaces vierges à disposition, ce qui n’est pas le cas en Suisse », a-t-il déclaré.

La politique helvétique se base à la fois sur la Convention de Berne, signée par tous les Etats européens, et par le Concept Loup suisse, qui pose un certain nombre de conditions pour pouvoir tirer un loup. Cela a été confirmé en juillet lors de la signature par la Suisse, l’Italie et la France d’un protocole d’accord sur la gestion des populations alpines de loups, a précisé M. Geiger.

Dans le cadre de la Convention de Berne, la Suisse espère par ailleurs toujours obtenir le déclassement du loup d’espèce « strictement protégée » en « espèce protégée », a indiqué M. Geiger. La demande est actuellement pendante et une décision devrait tomber d’ici à la fin de l’année. Le comité permanent de la Convention de Berne a déjà ajourné à deux reprises, en 2004 et 2005, sa décision sur ce sujet.

L’Italie ne l’entend en revanche pas de cette oreille. Alfonso Pecoraro Scanio entend soulever le problème du loup lors de la conférence ministérielle de la Convention des Alpes jeudi à Alpbach (Autriche). La Suisse sera représentée par le président de la Confédération Moritz Leuenberger.

Le ministre italien a aussi évoqué cette question avec ses collègues de l’UE et avec le commissaire européen à l’environnement Stavros Dimas. Celui-ci devrait proposer une directive pour la protection des espèces transfrontalière, a-t-il ajouté. « l’UE finance la sauvegarde du loup et des pays membres le tuent », s’indigne-t-il. (ats)

Espagne : le loup au sud du Duero menacé ?

La Castille-Leon et le Ministère de l’environnement demande la permission à Bruxelles pour abattre une centaine d’animaux et freiner les dégâts sur l’élevage.

Ramon Hernandez était touché de voir mourir ses moutons. Depuis 2002, ce berger de Bernados (Segovie), 55ans, avait perdu 300 moutons lors de mystérieuses attaques nocturnes. Les brebis apparaissaient périodiquement le matin en ayant perdu beaucoup de sang , mordues, avec les tripes ouvertes. "J’étais convaincu que c’étaient les loups, mais officiellement à Ségovie il n’y avait pas de loups, raison pour laquelle ils ne m’indemnisaient pas. Ils me disaient que c’était des chiens errants."

Ramon fit des gardes nocturnes pour photographier un loup et démontrer qu’il avait raison, mais en vain. Les loups n’apparaissaient pas. En septembre 2004, désespéré, il plaça des pièges à côté de l’enclos des moutons. Et le 14 septembre, le long des barrières, il découvrit une énorme louve ibérique attrapée dans les pinces du piège. Ramon raconte qu’il savait que cela pouvait être un délit - il fut condamné à une amende et blanchi par la voie pénale -, mais il appela la police pour montrer qu’il avait raison. Cette louve, qui mourut par la suite, fut le premier individu officiel de Ségovie. Et cependant, cela faisait déjà un certain temps qu’ils y étaient présents.

Juan Carlos Blanco, l’enquêteur qui a le plus étudié le loup, explique que dans les années 1970, le loup était au bord de l’extinction, mais qu’il a recolonisé ses territoires vers le sud. Jusqu’alors, le loup avait été exterminé pour ses attaques sur les troupeaux. Entre 200 et 500 animaux résistèrent dans les montagnes de Galice, Asturies, Leon et Zamora. Dans les années 1980, avec l’abandon des campagnes, ils se repandirent vers le sud et le Pays Basque, mais le fleuve Duero freina leur avancée. C’est pour cela que la directive habitat de 1992 le considère espèce protégée au sud du Duero et "gibier’" au nord. Au sud il était intouchable : la norme fixait la protection stricte des populations. Au nord il pouvait être chassé avec permission. Mais cette division , selon le gouvernement de Castille y Leon et le ministère de l’environnement, ne se justifie plus.

La Province a préparé un "plan de gestion du loup" qu’elle prévoit faire approuver en janvier 2007 pour étendre la chasse à toute la province. L’argumentation est que le loup est déjà présent sur toutes les communes, avec au moins 1500 individus qui tuent chaque année 2200 moutons et 220 vaches. Ce plan de chasse doit recevoir l’approbation de Bruxelles et prétend "assurer la conservation du loup" et "diminuer les effets négatifs que l’espèce peut avoir sur les collectivités humaines".

Même si le quota de loups que le plan permettrait de chasser est difficile à calculer, parce que l’on parle de pourcentage de la population sur un territoire, des sources du secteur expliquent que l’on peut supposer la chasse d’une centaine de loups sur plusieurs années. La province n’éclaircit pas ces données. Le Ministère a demandé que l’on prenne en compte la population chaque année et que l’on utilise des critères scientifiques pour fixer les quotas de chasse, mais il ne voit pas le plan d’un mauvais œil, selon un porte-parole.

Le président de l’association écologiste Centaurea, de Ségovie, Carlos Bravo, critique le projet : "ce qui est prévu est une utilisation cynégétique du loup pour faire payer les chasseurs et en retirer un rendement financier important. Le loup génère des problèmes avec les bergers, mais il y a des mesures et compensations bien meilleures que la chasse". Les scientifiques craignent que la chasse freine l’expansion naturelle du loup et empêche l’unification des populations de Castille avec celle qui reste en Sierra Morena, une vieille aspiration des écologistes.

Le plan de la province officialise ce qui se produit déjà. Il y a trois ans, elle a crée des patrouilles à loup, gardes forestiers qui, officiellement avec la permission de Bruxelles, chassent les animaux lorsque les dégâts sont importants. Ils sont appelés "le GAL du loup" et depuis 2003 ils ont tué 13 animaux à Ségovie et Avila, selon des sources de la région. Le plan de la province inclut également 120 000 euros par an en aides de chiens bergers et enclos électrifiés, connus comme bergers électriques. Les écologistes critiquent le plan comme excessif et les bergers, pour leur relative passivité. Tomas Redondo, berger de 52ans, juge : "ni moi ni mon père n’avons appris à faire de l’élevage avec le loup. Je ne dois pas prendre une assurance au cas ou ils pourraient m’attaquer".

Avec l’augmentation de la population, les cas de braconnage prolifèrent, tout comme les battues sanglantes comme celle sur laquelle enquête la police à Villanueva de los Caballeros (Valladolid). Le 2 novembre, une patrouille du Seprona a entendu "beaucoup de tirs" sur un terrain de chasse et observa un groupe de chasseurs qui réalisaient le bouclage d’un champ de mais. Les agents virent sortir de cet endroit à toute vitesse 5 voitures. En parcourant la zone, ils découvrirent 2 loups morts par balle et quand par la suite ils localisèrent deux des chasseurs, Juan Ignacio Jimenez et Borja Lopez, ceux-ci déclarèrent "qu’ils n’avaient tué aucun loup et qu’ils ne savaient pas qui l’avait fait". Le loup continue à semer la discorde

Suisse : nouveau recours contre l’autorisation de tir du loup

Le Valais devra vivre avec plusieurs loups, selon les écologistes [Keystone]14.11.2006 14:25 Le WWF et Pro Natura ont déposé lundi un recours au Conseil d’Etat valaisan contre l’autorisation de tirer le loup qui a tué une trentaine de moutons dans le Chablais. Des adaptations du concept loup suisse sont aussi réclamées.

Les deux organisations disent avoir plusieurs arguments à faire valoir, indique mardi un communiqué. Elles estiment notamment que le potentiel de dégâts n’est plus présent sur les alpages puisque les moutons ne s’y trouvent plus. Une décision contestable Pour le WWF et Pro Natura, le but du concept loup est de stopper les dommages et non d’abattre un loup. Les conditions ne sont en outre pas respectées sur un autre point puisque l’autorisation de tir vise un loup quelconque et pas celui qui a commis les dégâts.

Le conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier avait expliqué la semaine dernière que, selon le concept loup, il s’agissait de prélever un prédateur en raison des dégâts commis. Dans cette logique l’absence de moutons sur l’alpage n’est pas un argument. Un concept loup à revoir Les deux organisations réclament désormais une adaptation du concept qui ne répond pas à la présence de plusieurs individus sur le territoire valaisan. Les analyses génétiques effectuées suite aux attaques du loup du Chablais et l’autopsie de la louve de la vallée de Conches semblent indiquer qu’il s’agit de nouveaux individus, inconnus à ce jour.

"La présence de louves montre que le retour naturel du prédateur est entré dans une nouvelle phase. Le concept loup actuel n’est pas prévu pour répondre à une telle situation", relève Urs Tester, spécialiste de la protection des espèces chez Pro Natura.

Les organisations écologistes veulent une révision du délai de tir en fonction de la durée du potentiel de dégât, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Un autre recours pendant
Un autre recours concernant le tir du loup du Chablais est pendant, auprès du Tribunal cantonal celui-ci.
Le WWF l’a déposé la semaine dernière pour s’opposer au refus du gouvernement valaisan de suspendre l’ordre de tirer ce loup. L’exécutif valaisan avait, conformément au concept loup, délivré le 12 octobre une autorisation de tirer le loup qui a tué une trentaine de moutons dans la nuit de 26 au 27 septembre sur un alpage de Collombey (VS).
Le WWF avait demandé la suspension de cette autorisation, ce que le conseil d’Etat a refusé.

Pays basque espagnol : apprendre à vivre avec le loup

Les associations écologistes dénonceront devant l’Union Européenne la volonté du Conseil Général de Vizcaye de vouloir exterminer l’espèce. Il y a une vingtaine de loups au Pays Basque.

Article www.ecologistasenaccion.org, 11 novembre 2006

Traduction de l’espagnol par Frederic Kobel.

Le loup s’est éteint au Pays basque vers 1950. Cette disparition coïncide avec le déclin maximum de l’espèce dans la péninsule ibérique provoqué par la persécution de l’homme.

Depuis le début des années 1970, on commence à remarquer un lent mais progressive rétablissement de la population lupine, particulièrement dans le tiers nord de la péninsule, rétablissement qui est due à une série de facteurs parmi lesquels on peut mentionner l’abandon progressif des noyaux ruraux qui favorisent la régénération de la végétation naturelle et avec celle-ci l’augmentation de deux espèces de base pour le loup : le chevreuil et le sanglier.

Déjà vers la fin des années 1980, on commence à observer des loups erratiques dans la zone occidentale du Pays Basque. Ces observations, sporadiques au début, ont augmenté de manière notable ces dernières années. De telle manière que l’on pourrait penser à un établissement de l’espèce dans certains points de la CAPV (communauté Autonome du Pays Basque). La dernière étude estime une population minimale de 24 loups probablement scindée en 4 groupes familiaux distincts sur une aire de répartition de 2400 km2 qui inclue des territoires de Burgos, les Cantabriques, la Viscaye et Alava.

Tous les individus qui apparaissent au Pays Basque proviennent du nord de Burgos et du sud des Cantabriques, provinces où sont établis plus de 10% de la population totale des loups ibériques. Nous nous trouvons donc devant une expansion des effectifs de ces populations. Cela est un fait naturel et irréfutable, et il sera pratiquement impossible de l’éviter à moins de contruire un mur à la frontière de ces provinces.

D’autre part, il existe une opinion selon laquelle, dans la CAPV, le loup ne peut pas se maintenir car il s’agit d’un territoire très humanisé où il ne disposerait pas de proies sauvages, devant uniquement s’alimenter de poubelles et d’animaux d’élevage. Rien n’est plus faux : les départements de Valles Aleveses et Encartaciones, qui sont les plus affectés par la présence des canidés, se caractérisent précisément par une densité de population humaine très faible et une densité très élevée de sangliers et chevreuils. A Alava, on tue chaque année entre 900 et 1000 sangliers, et la densité de chevreuils y est de 6 à 8 animaux par km2. De plus, en Viscaye, et selon les responsables du Conseil Général, l’augmentation des sangliers et des chevreuils a provoqué une augmentation des périodes de chasse pour chaque espèce, précisément dans la zone de Encartaciones.

Le retour du loup dans les montagnes basques a amené avec lui des conséquences négatives pour un secteur ovin qui l’avait déjà oublié. Il est évident que l’élevage tel qu’on l’entendait jusqu’alors (ovins en régime extensif sans surveillance) est incompatible avec la présence du loup, de même que l’évidence de sa présence est inévitable et provoquée par un retour naturel.

Les éleveurs demandent aux administrations basques, en incluant celles de Burgos, qu’elles évitent l’arrivée du loup au Pays Basque et son établissement sur le territoire. Une telle demande pourrait être faite par les éleveurs des Asturies, Castille y Leon, Galice, Cantabriques, etc...qui ont des populations de loup,et, curieusement aussi, de l’élevage.

A ces demandes, les deux Conseils Généraux répondent de manière différente : tandis que celui d’Alava dit que la présence du loup est inévitable et qu’il faut apprendre à vivre avec lui, même si par la suite les politiciens de cette administration ne sont pas d’accord avec ce discours, le Conseil Général de Vizcaye, par l’intermédiaire du directeur général des montagnes et espaces naturels, affirme sans aucune honte que "nous devons faire tout notre possible pour que le loup ne colonise pas notre territoire, il faut l’éviter" et pour cela "si nous vérifions qu’il maraude dans nos montagnes, nous donnons le feu vert aux battues spéciales". Ces dernières affirmations pourraient aller contre l’Ordre Général des Interdictions (Orden General de Vedas) qui dit que le loup ne pourra être chassé qu’après avoir vérifié des dommages aux troupeaux.

Selon notre point de vue, il est inconcevable qu’en plein XXIéme siècle, une société qui se dit moderne et avec une certaine sensibilité, du moins en théorie, écologique, soutienne la demande des éleveurs transformant par la même occasion la Viscaye en "première province sans loups" par décret, et si cette décision a déjà été prise de la part du Conseil Général de Viscaye (vu que les affirmations du directeur général des montagnes et espaces naturels n’ont pas été démenties de la part de cette institution), nous pensonsqu’il faudra informer les consommateurs sur les étiquettes des produits qui proviennent des exploitations de cette province, de telle manière que tous les basques aient le droit de savoir que certains produits sont fabriqués grâce à l’extermination d’une espèce sauvage.

De plus cette décision du Conseil Général de Viscaye va clairement à l’encontre de la Directive Habitats puisque la Directive considère le loup comme une espèce d’intérêt communautaire et que les populations du nord du Duero figurent à l’Annexe V (espèces pouvant être objet de mesures de gestion) ; dans cette même annexe, on retrouve des espèces tels que le putois et la martre, toutes les deux inclues dans le catalogue basque des espèces menacées. Il est évident que le Conseil Général ne veut pas gérer la population mais bien l’exterminer. Dans ce sens, nous sommes en train de préparer une dénonciation auprès de la Commission européenne.

Nous allons également exiger publiquement une concertation avec le conseiller général pour lui exposer notre point de vue et lui demander si effectivement son département a décidé que la Vizcaye soit une zone d’exclusion pour le loup.

D’après nous, il faut éviter le débat biaisé dans lequel les éleveurs veulent entrer (soit le loup, soit l’élevage) lorsque dans presque toute l’aire de distribution mondiale du loup coexistent loup/élevage et où aucune disparition de l’élevage par la faute du loup n’a été constatée.

Découvrez dans le prochain numéro de la Gazette des grands prédateurs un dossier "spécial loup ibérique".

Suisse : le WWF dépose une plainte contre J-R Fournier

Le WWF a déposé une plainte administrative contre le conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier. Il lui reproche de ne pas appliquer une décision du Tribunal cantonal concernant le recours contre l’autorisation du tirer le loup du Chablais.

Dans sa plainte, le WWF demande au Conseil d’Etat de prendre une décision collégiale obligeant le chef du Département cantonal des finances, des institutions et de la sécurité (DFIS) à respecter l’ordonnance du TC et à suspendre immédiatement l’ordre de tir, a indiqué le WWF dans un communiqué.

Le WWF et Pro Natura ont déposé la semaine passée un recours au Conseil d’Etat valaisan contre l’autorisation de tirer le loup qui avait tué une trentaine de moutons dans le Chablais. Elles argumentent notamment que le potentiel de dégâts n’est plus présent sur les alpages puisque les moutons ne s’y trouvent plus.

Un autre recours concernant le tir du loup du Chablais est pendant, auprès du TC celui-ci. Le WWF l’avait déposé une semaine auparavant pour s’opposer au refus du gouvernement valaisan de suspendre l’ordre de tirer ce loup.

L’exécutif valaisan avait, conformément au concept loup, délivré le 12 octobre une autorisation de tirer le loup qui a tué une trentaine de moutons dans la nuit de 26 au 27 septembre sur un alpage de Collombey. Le WWF avait demandé la suspension de cette autorisation, ce que le conseil d’Etat a refusé.

Or, dans une ordonnance du 9 novembre, le TC relève que le recours bénéficie de l’effet suspensif jusqu’à ce que le TC ait statué. Le WWF reproche au conseiller d’Etat Jean-René Fournier de ne pas s’être conformé à cette ordonnance du TC

Chablais : un nouveau loup a été abattu

Un loup mâle a été abattu mardi au lever du jour dans le Chablais valaisan. Ce tir intervient alors que le WWF vient de porter plainte contre le conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier qu’il accuse de bafouer les décisions de la justice.

Le loup a été tiré par des gardes-chasse du service cantonal dans la région d’Arcojeux, sur l’alpage de Conche, où 31 moutons avaient été égorgés dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier, a précisé mardi la chancellerie valaisanne.

Les analyses avaient montré que le prédateur provenait d’Italie, mais elles n’avaient pas permis de déterminer son sexe. Une deuxième attaque s’est produite le 16 octobre dernier dans la région d’Onne. Elle a été attribuée cette fois à une louve.

Procédures respectées, dit le Valais

Le tir de mardi atteste donc pour la première fois de la présence d’au moins deux loups dans le secteur, relève la chancellerie cantonale.

Tirer avec certitude le loup qui avait commis les dégâts, comme le demande le WWF Suisse, est une tâche impossible à réaliser, relève la chancellerie. Mais le gouvernement rappelle qu’il a respecté toutes les procédures et les dispositions du "concept loup". L’autorisation de tir avait été délivrée le 11 octobre dernier et a donné lieu à plusieurs recours du WWF.

Deuxième loup tué

Le loup du Chablais est le deuxième prédateur abattu en moins d’un mois dans le canton. A la fin octobre, une louve a en effet été tirée dans la vallée de Conches, où une autorisation de tir avait été délivrée suite à des attaques de moutons recensées cet été.

La preuve formelle qu’il s’agissait bien de l’animal responsable des agressions n’avait pu être apportée.

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Après le tir d’un loup mâle hier, le WWF montre les crocs

Un mâle a été abattu hier à l’aube sur ordre du Service cantonal valaisan de la chasse. L’organisation écologiste pourrait déposer une plainte pénale.

D’abord les faits, communiqués hier en début d’après-midi par le Service d’information de l’Etat du Valais : un loup a été abattu hier matin dans la région d’Arcojeux, sur les hauteurs de Collombey-Muraz, dans le Chablais valaisan. Âgé de 3 à 4 ans, le mâle a été tué par un garde-chasse dans le périmètre où a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier un carnage de moutons. Trente et un ovidés avaient été retrouvés morts au petit matin sur l’alpage de Conche.

Le loup abattu est-il bien coupable de ce carnage ? Pas sûr. « C’est vraisemblable » selon le Conseil d’Etat valaisan, « possible » selon le WWF. Rappelons que les prélèvements effectués sur les moutons n’avaient pas permis de déterminer le sexe de l’animal. Le fait que l’individu tiré hier soit un mâle confirme donc désormais que deux l oups ont cohabité dans ce secteur. Ce que le WWF avait depuis plusieurs semaines utilisé dans son plaidoyer pour le loup. Le 16 octobre dernier en effet, une deuxième attaque s’était produite dans la région d’Onne. Le Conseil d’Etat a confirmé hier qu’il s’agissait d’une femelle.

Interprétation de la loi

Le bras de fer, maintenant. Le Canton du Valais avait-il le droit de poursuivre la chasse du loup et de l’abattre ? « Non » dit clairement le WWF par la voie de son responsable « Alpes », Walter Vetterli. L’association prépare désormais une riposte pénale. Contre le conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier ? « La décision formelle n’est pas encore prise et l’on doit encore se déterminer si la plainte sera formulée contre une ou plusieurs personnes », répond Walter Vetterli. Selon le WWF, Jean-René Fournier a outrepassé ses droits : « Le pouvoir judiciaire prime sur le pouvoir politique. Le 6 novembre, apprenant que la traque se poursuivait, nous avons alerté le Tribunal cantonal afin qu’il rappelle l’Etat à ses obligations. »

Transmise au Conseil d’Etat le 9 novembre, l’ordonnance relève que le recours bénéficie de l’effet suspensif jusqu’à ce que l’instance cantonale ait statué sur ce point. Hier, le Gouvernement valaisan confirmait avoir reçu la lettre du juge. Mais, remettant en cause l’interprétation de la loi faite par le Tribunal cantonal valaisan, l’Etat du Valais a maintenu l’autorisation de tir. « Le WWF utilise toutes les procédures alors qu’on ne fait qu’appliquer le concept loup », plaidait hier Jean-René Fournier, insistant sur le fait que le tir avait bien eu lieu dans le périmètre et le délai imparti. Hier, l’Office fédéral compétent partageait l’avis du Canton sur un point : tirer avec certitude le loup qui avait commis les dégâts, comme le demande le WWF Suisse, est impossible à réaliser. Mais l’Office fédéral refusait de s’immiscer dans la procédure juridique cantonale.

A-t-il sa place chez nous ?

Le débat de fond, enfin. Avec cette ritournelle : le prédateur a-t-il sa place dans notre pays ? « Pas en Valais », insistait hier Jean-René Fournier . Un discours qui, pour le responsable du WWF, n’est pas « honnête pour la population, pour les éleveurs ». Et de poursuivre : « Cela fait onze ans que des loups retournent en Valais, et on n’a pas progressé d’un pas avec ce dossier dont le fond n’est pas, rappelons-le, de la compétence des cantons mais de la Confédération. Il faut que l’attitude des autorités valaisannes change. » Le loup de Conche mort, le débat est plus que jamais vivant.



Si vous avez raté le début

27 SEPTEMBRE 2006 Trente et un moutons périssent sous les crocs d’un « grand canidé » à l’alpage de Conche, sur la commune de Collombey-Muraz. Début octobre, l’analyse ADN rend son verdict : l’auteur du carnage est un loup provenant d’Italie.

11 OCTOBRE L’Etat du Valais autorise le tir d’un loup dans le Chablais valaisan. La condition requise – plus de 25 bêtes tuées en l’espace d’un mois – est en effet remplie.

16 OCTOBRE Cinq ovins sont retrouvés morts à l’alpage d’Onne, toujours à Collombey-Muraz. L’analyse ADN révélera, un mois plus tard, qu’ils ont été égorgés par une louve.

24 OCTOBRE Le WWF demande la suspension de l’autorisation de tir, en qualifiant les preuves de « lacunaires ». Requête rejetée dès le lendemain par le Gouvernement valaisan, qui dit « ne pouvoir exclure de nouvelles attaques ».

29 OCTOBRE Un éleveur de Finhaut (VS) découvre l’une de ses chèvres mortellement blessée au cou et à la nuque. Prudent, le Service cantonal de la chasse évoque l’acte d’un « grand canidé ».

14 NOVEMBRE Le WWF Suisse, rejoint par Pro Natura, fait recours auprès du Tribunal cantonal contre l’autorisation de tir délivrée en octobre. Mais sur le terrain, la traque se poursuit…

Un loup en Bavière !



L’info date du printemps 2006 mais elle est maintenant confirmée : un loup venu d’Italie a été tué par une voiture deux mois plus tard ... en Bavière (Allemagne), à 250 km de là ! C’est le premier loup en Bavière depuis 150 ans et le premier dans les Alpes allemandes venu de la population lupine italienne.

L’animal âgé de 2/3 ans et pesant 30 kg avait été identifié génétiquement le 29 mars 2006 dans le val Formazza, dans le nord de l’Italie, près de la frontière suisse. Il a été mortellement renversé par une voiture fin mai 2006 en Bavière.


Photo : le loup italien tué en Bavière

Convention de Berne : le loup reste "strictement protégé"

Une bonne nouvelle d’autant plus que la Suisse semble s’être spécialisée vers une voie sans loup (NDR : une louve tuée en octobre et un mâle en novembre).


Le Comité permanent de la Convention de Berne a refusé la demande de la Suisse de relaxer la protection du loup. La gestion du loup en Suisse continuera dans le cadre actuel.

La Suisse souhaitait déclasser le loup de la catégorie des "espèces de faune strictement protégées" (annexe II de la Convention de Berne) à celle des "espèces de faune protégées" (annexe III). Le comité permanent de la Convention de Berne a refusé cette proposition lors de sa réunion d’aujourd’hui.

-> Le communiqué de l’association Pro Natura
-> Le communiqué de la Confédération Suisse

Suisse : le loup dans le canton de Berne

Le loup est apparu pour la 2e fois dans le canton de Berne. Il a tué 8 moutons près de Thoune

Le loup est aussi de retour dans le canton de Berne. Il y a deux semaines, un loup venu d’Italie a tué 8 moutons à Pohlern, près de Thoune. Le canton va renforcer les mesures de prévention en faveur des éleveurs de moutons. Le loup de Pohlern est la 2e preuve de la présence de l’animal au nord des Alpes. Un premier animal avait été écrasé par un train à Gsteigwiler le 22 mars. Le loup avait disparu de Suisse au courant du XIXe siècle. Les derniers animaux ont été observés en Ajoie en 1890. Le retour de l’animal est cependant établi depuis 1995. Il a été observé dans les Grisons, en Valais et au Tessin.

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Les Suisses favorables au retour du loup (cassééééééé)

76 % des Suisses sont pour le retour du loup en Suisse, selon un sondage mandaté par le WWF publié aujourd’hui. En Valais, où 2 loups ont été récemment abattus, seuls 47% sont favorables à un retour naturel de l’animal. Toutefois, selon le WWF, le fait que 47% des sondés sont favorables à l’animal relativise les propos du conseiller d’Etat valaisan Jean-René Fournier qui a déclaré :"Le Valais ne veut pas du loup".

Au total, 24% des Helvètes sont contre, ce qui correspond exactement aux résultats d’une enquête identique menée en 2002. Le sondage actuel montre que le loup est mieux accepté par les jeunes et les citadins. Les Alémaniques y sont plus favorables que les Romands.

"Etes-vous pour ou contre le retour naturel du loup en Suisse ?" Telle est la question qui a été posée, entre fin novembre et début décembre 2006, à 1086 personnes âgées de 18 à 74 ans.

Les éleveurs d’ovins veulent éliminer le loup en Suisse

Les loups qui s’attaquent aux animaux de rente en Suisse doivent pouvoir être abattus plus rapidement bien qu’ils soient protégés au niveau international. C’est ce qu’a exigé mercredi la Fédération suisse d’élevage ovin.


Le concept "Loup Suisse" prévoit qu’un loup peut être abattu s’il a dévoré 35 animaux de rente en quatre mois ou 25 en un mois. La fédération souhaite que le nombre de bêtes tuées soit revu à la baisse afin de pouvoir éliminer plus rapidement le loup. La plupart des 12 000 éleveurs suisses possèdent moins de 40 ovins.

Il faut s’attendre à voir le loup s’établir dans les régions alpines et dans la chaîne du Jura et s’y reproduire, selon Christoph Jäggi, de l’Office fédéral de l’environnement, de la forêts et du paysage (OFEFP).

Quant au loup tué dans le Chablais, les radios ont révélé la présence de plombs, ce qui indique que l’animal a déjà été victime de tirs.

Les autorités bernoises ont signalé mardi la présence d’un loup dans le canton. Il a tué huit moutons le 27 novembre sur le territoire de la commune de Pohlern, prés de Thoune.

Selon un sondage réalisé par l’institut Link auprès de 1086 citoyens de 18 à 74 ans, 76 % des personnes interrogées se prononcent en faveur du loup, 24 % contre.

C'est fou ce que les loups peuvent tuer comme moutons. Ils n'avaient jamais eu de problèmes avec les chiens errants avant?

Lysisca a écrit:

C'est fou ce que les loups peuvent tuer comme moutons. Ils n'avaient jamais eu de problèmes avec les chiens errants avant?

Certainement tu sais, les chiens errants ne sont pas exclusivement français.

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Un loup relâché dans les Abruzzes

Le 28 octobre, 2 éleveurs de la commune d’Amatrice (province Rieti, région Latium, Italie) découvraient un loup dans un hangar près de leur élevage. L’animal, un mâle âgé de 6 ans environ, portait de graves blessures à l’abdomen infligées par un lacet en acier en partie retrouvé autour de son corps, lacet destiné au braconnage du sanglier.
Les premiers soins donnés par un vétérinaire d’Amatrice, le loup, appelé Ivo, a été amené au Centro di Recupero Fauna Selvatica (Centre de rétablissement de la faune sauvage) de LIPU à Rome où il a subit une chirurgie plastique puis transféré 1 semaine plus tard dans un autre centre à Popoli (province Pescara, région Abruzzes) où ses blessures se sont cicatrisées et où il a été équipé d’un collier émetteur GPS dernière génération.

Son relâcher a eu lieu le 14 décembre dans le Parc National Gran Sasso et Monts de la Laga ( Abruzzes) entre les communes d’Amatrice, là où il avait été retrouvé, et Campotosto. Son suivi permettra de fournir de précieuses données pour rédiger un protocole permettant le relâcher de loups retrouvés blessés.

Ivo est actuellement le seul loup suivi par GPS en Italie.

Il aurait été retouvé en France, il aurait fini en descente de lit. On peut dire ce qu'on veut des Italiens (Mafia et compagnie), en tout cas ils respectent mieux les conventions européennes que d'autres.

Valais: unis contre le loup
18.12.2006

agir/ats) - Le PDC et l'UDC valaisans veulent la tête du loup. Deux interventions parlementaires déposées vendredi réclament l'abolition de l'effet suspensif pour les tirs de loups et une révision du principe de protection du prédateur. Contre l'effet suspensif, les groupes PDC et UDC ont déposé une motion. Ils veulent que le Conseil d'Etat propose l'introduction, dans la loi sur la chasse, d'une disposition précisant qu'une autorisation de tir contre un loup ne bénéficie pas d'un effet suspensif. Ce genre d'exception à un régime ordinaire est connu dans le droit valaisan, expliquent les signataires. Lorsque les conditions sont réunies pour tirer un loup et que l'autorisation est donnée, il y a un intérêt public à ce que la décision soit immédiatement exécutoire. Les deux interventions seront débattues par le Grand Conseil valaisan lors de la prochaine session parlementaire en février 2007.


Le loup et l'agneau
L'Association des éleveurs ovins et caprins du Valais romand s'insurge contre la désinformation.
Considérer l'homme, l'éleveur et son travail: tel est le souhait des éleveurs. Les professionnels des moutons et des chèvres s'insurgent contre la circulation de fausses affirmations. En particulier celles qui concernent les rapports entre moutons et loups, entre politique et économie, entre écologie et possibilités d'application; bref, entre sphères théoriques et pratique de terrain. Cela au moment où l'assouplissement de la Convention de Berne demandé par la Suisse a été balayé par le comité permanent réuni lundi en Alsace.
Le loup fait la une des médias. Le public est bien informé sur le prédateur. Mais que sait-il sur le mouton et son élevage?
Pour exercer la profession d'éleveur et gagner sa vie en élevant des moutons, il faut s'occuper d'un troupeau suffisamment grand: 200 à 300 brebis, voire 1300. Un engraissement moyen des moutons de 130 grammes par jour est nécessaire à la rentabilité de l'élevage. Les bêtes stressées par la crainte d'un prédateur ou par la contrainte d'un confinement, d'un brassage permanent ou d'autres dérangements, montrent une progression moindre. Cette baisse se répercute sur le prix de la viande qui souffre déjà d'un niveau plancher.

un animal qui repère le maillon faible
Le troupeau de moutons n'est pas toujours cohérent, notamment du fait qu'il peut représenter un assemblage hétérogène en provenance de divers éleveurs. Dès lors, sa gestion s'en trouve malaisée, surtout lorsqu'il faut rassembler les bêtes dans un endroit plat pour la nuit et que le brouillard s'en mêle. D'autre part, les bêtes doivent être déplacées de façon raisonnée pour que la pâture ne conduise ni à une surexploitation (au détriment de la flore) ni à une sous-exploitation (avec risque d'embroussaillement).
Aux difficultés mentionnées ci-dessus vient s'ajouter le risque de prédation depuis que le loup est de retour. Animal opportuniste, le loup est capable de repérer le maillon faible des systèmes de protection et d'intervenir en prenant un minimum de risques. Dire qu'il n'y a plus à s'inquiéter dès que les troupeaux ne sont plus en montagne, c'est méconnaître Ysengrin, capable lui aussi de se diriger vers la plaine si son garde-manger y a élu domicile.

protection insuffisante
Que ce soit la clôture électrifiée, l'âne ou le chien de protection, il n'existe pas de protection efficace contre le loup. La présence du prédateur crée une telle panique dans le troupeau que celui-ci a tôt fait de rompre les filets. L'âne ne pourrait convenir que pour de petits troupeaux. Quant aux chiens, leur dressage et leur adaptation au troupeau est un travail de longue haleine. Leurs aboiements sont source de conflits aux abords des habitations. Il faut compter avec 3 ou 4 chiens pour un troupeau de 500 à 600 moutons. Leur présence sur les alpages n'est pas sans risque pour les promeneurs et n'est pas appréciée par les milieux du tourisme.
Si le remboursement des pertes directes est jugé correct par les éleveurs, en revanche il ne tient pas compte des pertes indirectes: animaux non retrouvés ou blessés, réduction des mises bas, risque sanitaire, perte de temps... D'autre part, l'argent ne remplace pas un animal de valeur et n'apaise aucunement la souffrance des bêtes blessées, affolées et à moitié dévorées.
Le meilleur soutien du public pour l'entretien d'un paysage diversifié, pour le maintien d'un rapport harmonieux entre la nature, la culture et l'élevage est très simple: s'approvisionner en produits régionaux, ce qui signifie comprendre et soutenir les éleveurs du pays.

Florian Volluz, président

Souce : AGRIHEBDO (Suisse)

Je connais bien le Valais.... (vu ce que les Valaisans pensent des étrangers en général... et même des autres Cantons Suisses...... ce que vous annoncez sur les loups ne m'étonne guère... Vous pouvez être inquiets).

Un loup géant de 80 kg tué en Bulgarie

Un loup gris géant de 80 kg a été tué cette semaine près de la ville de Broussartzi, dans le nord-ouest de la Bulgarie.

Les hommes qui ont participé à cette chasse ont déclaré à l’agence de presse bulgare BTA qu’ils n’avaient jamais entendu parler d’un tel loup. Un loup de 50 kg est déjà considéré comme très grand, a expliqué le chef de l’équipe de chasseurs locale Slavtcho Slavtchev. Ce loup âgé de 6 ans a surgi alors que le chasseur guettait un autre gibier.

Environ 2.500 loups gris vivent en Bulgarie, pays avec une des populations les plus importantes de loups d’Europe.

Les loups de 80 kg sont-ils rares au point que certains pays n'en entendent jamais parler? Je suppose que les loups de Bulgarie sont aussi grands que ceux de Pologne, qui doivent faire la taille d'un berger allemand mais j'ai vu certains loups pesé dans les 60 kg.
En plus l'hiver, le loup doit pouvoir se protéger du froid, fatalement il est plus gros.

Et puis déjà certains chiens - par exemple certains Rotweillers - peuvent atteindre 80 kg pour les mâles. Or ils ne sont pas forcément plus grands que les loups. Je pense que la comparaison est d'ailleurs plus juste qu'avec les bergers allemands car un loup, comme un Rotweiller, est plus massif qu'un berger allemand. Alors pourquoi pas un loup de 80 kg (surtout en hiver comme tu l'as dit)

Un loup mâle est présent dans le canton de Berne

Le loup, animal strictement protégé, vit désormais dans le canton de Berne. Le 22 mars 2006, un loup était écrasé par un train à Gsteigwiler. Plus récemment, lundi 27 novembre dernier, un loup a tué huit moutons à Pohlern, près de Thoune. L'analyse ADN a montré qu'il s'agissait d'un animal provenant d'une population de loups italiens. Les mesures de prévention à l'échelon cantonal sont immédiatement renforcées dans le cadre du Concept Loup Suisse.

Le loup de Pohlern, deuxième preuve de la présence de l'animal au nord des Alpes, provient d'un peuplement italien.
La Confédération et le canton vont édicter des mesures de prévention en faveur des détenteurs de moutons de la région afin d'éviter de nouvelles attaques. La Confédération augmentera les ressources humaines et financières du centre de compétences créé à cet effet, de telle sorte que les éleveurs puissent obtenir des conseils et des chiens de protection de manière souple et rapide.
Le loup a disparu des derniers territoires qu'il occupait en Suisse dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les derniers loups furent observés dans le Jura et l'Ajoie en 1890. L'animal est de retour en Suisse depuis quelques années. Des observations ont été faites dans l'Oberland bernois depuis 2001, mais sans aucune possibilité de vérification. La première de ces observations remonte au 11 mai 2001 au col du Grimsel. Un loup aurait été vu le 24 août 2002 au fond de la vallée de Lauterbrunnen, puis le 12 octobre 2004 à Gsteigwiler. Mercredi 22 mars dernier, à 22h10, un loup était renversé par un train à Gsteigwiler. Depuis lors, aucune autre preuve de sa présence dans le canton n'avait été apportée.
Le retour du loup en Suisse est cependant établi depuis 1995. La présence d'au moins quatre loups est attestée dans les cantons des Grisons, du Valais et du Tessin. Ce retour d'un animal strictement protégé en Suisse et en Europe suscite toutefois des craintes, notamment parmi les éleveurs de menu bétail. Le Concept Loup Suisse mis en vigueur par l'Office fédéral de l'environnement le 21 juillet 2004 édicte des directives concernant les loups causant des dommages aux troupeaux et règlemente la coexistence entre l'homme et le canidé.
Le canton de Berne élabore en ce moment une stratégie relative au loup et aux animaux de rente. Les premiers résultats seront rendus publics dans la seconde quinzaine de janvier.
Le Laboratoire de Biologie et de la Conservation de l'Université de Lausanne a confirmé jeudi 21 décembre que le loup de Pohlern était un mâle. Cet animal n'avait pas été identifié à ce jour ; il s'agit donc d'un nouvel individu n'ayant pas encore été recensé en Suisse par une analyse génétique.
Le canton de Berne élabore en ce moment une stratégie relative au loup et aux animaux de rente. Cette stratégie vise à créer les conditions nécessaires pour réduire au minimum la problématique que peut susciter la présence du loup pour les activités humaines (agriculture, chasse, etc).
Le groupe de travail, institué par l'Inspection de la chasse, rassemble des représentants de la Confédération, du canton, des fédérations suisses d'élevage caprin et ovin, des chasseurs et des organisations de protection ainsi que des spécialistes de la prévention. Les conditions d'une coexistence à long terme de l'homme et du loup dans le canton de Berne devraient ainsi être créées.
Communiqué de presse du canton de Berne

En fait, un expert qui a pu voir loup tué en Bulgarie depuis à indiqué qu’il ne pesait pas 80kg mais 48kg (ce qui est déjà une bonne taille pour un loup d’europe)

Selon The International Wolf Center, le record appartiendrait à un animal de 79.4kg tué en Alaska en 1937. De nombreuses sources font également état d’un loup de 96 kg tué dans les Carpates en 1942.

Voilà comment à été tué Dracula: sous sa forme lupine

(ok, je sors)

Les soldats israéliens mobilisés sur le plateau du Golan pour traquer... les loups, selon une revue militaire.
Une meute de loups s'en est pris à du bétail sur le plateau du Golan, provoquant d'importantes pertes aux éleveurs de la région, selon l'hebdomadaire de l'armée "Bamahane". L'Autorité des réserves naturelles a demandé à une unité de l'armée d'abandonner sa mission de combat pour aider à capturer un des loups, qui sera équipé d'un émetteur permettant de suivre la meute.

"Cela nous donnera une idée de la localisation de la meute", qui compte treize animaux, a expliqué un responsable de l'Autorité Yotam Gendler.

Les soldats ont déposé des carcasses de vaches et d'autres animaux pour attirer les loups dans une surface à portée de tir de l'armée. Un spécialiste des communications a été affecté à la capture du loup, qui devra être anesthésié afin de lui implanter le transmetteur.

Le loup "chanceux" est un mâle de deux ans, selon le magazine. "Sans l'aide des soldats et l'officier, l'opération aurait été beaucoup plus compliqué", a expliqué Yotam Gendler à l'hebdomadaire.

Source : http://loup.org/spip/Les-soldats-israeliens-a-la-chasse.html

Tu parles d'une nouvelle, c'est pas mal ce qu'ils font, chapeau

Chasse au loup en Alaska : c’est reparti pour un tour

Pour la quatrième année consécutive, l’Etat d’Alaska ouvre sa chasse au loup aérienne dans le but, parait-il, d’augmenter les effectifs d’ongulés sauvages.

Cette saison, ce sont 664 loups qui sont visés : au moins 10 d’entre eux ont été tués. L’année dernière, quelque 150 loups avaient été tués.

Les alaskans se sont pourtant prononcés à deux reprises, en 1996 et 2000, contre ce type de chasse.

C'est de la pure foutaise cette histoire de caribous. Aucun prédateur ne décimera jamais ses proies jusqu'à l'extinction, ce serait tout simplement suicidaire pour eux. Selon la relation proie-prédateur, ce sera (au pire) cyclique: beaucoup de proies, beaucoup de prédateurs cette année là, moins de proies l'année suivante, moins de prédateurs. De toutes façons, ce ne sont pas les loups qui tuent le plus de caribous.

Quand à être contre cette chasse, je suppose que ce ne sont pas les Alaskans qui paient des prix exhorbitants pour avoir le luxe de tirer un loup alors pour ce que leur voix compte...