Réveil au beau milieu de la nuit,
Ainsi, tu es revenu, monstre solitaire…
Je ne t’entends pas, je te sens, tu es là.
Les rats ont cessés leurs courses incessantes dans les murs,
Le chat s’est enfuit et le chien hurle, dernier bruit dans un silence glaçant.
Qui viendra-tu prendre ce soir? Où peut-être est-ce déjà fait…
Non, je te sens, tu es si proche…
Ma porte grince, parce que tu as bien voulu la laissé faire,
Et tu te glisse dans ma chambre, pauvre créature…
Alors, ce sera moi cette fois? Viens, je ne t’en veux pas,
Tu as soif et, malgré tout, je t’aime…Mon frère…