questions existentielles

Non il n'y a pas de lait dans les oréo mais les gens ( probablment une idée donnée par les pubs) aiment les tremper dans le lait avant de les manger.
Ici on a même de la crême glacé avec des oréo!

senhal a écrit:

Il y a une recette, un cheesecake, très à la mode, qui contient deux ingrédients : les Oreo et du Philadelphia.

Ces deux ingrédients appartiennent au même groupe : Kraft.

Ca doit arriver assez souvent quand on n'utilise pas de produits "bruts" (lait, oeufs, farine, etc.) Money money...Regardez qui finance les grands congrès sur l'agroalimentaire, c'est assez...Frappant.

si on enlève tout qui n'est pas bon, que nous reste-t-il ?

Ce qui est bon, c'est une question piège ?

ce n'en n'était pas une quand je l'ai écrite mais pourquoi pas !!

en voici une autre beaucoup plus simple ...

D'où naissent les légendes ?

elles ne naissent pas
elles se tissent au temps
des araignées . rien ne se perd
tout reste pris même les mouches
(la furieuse légende des mouches)




si tout existe
même l'inexistence
du pardon, des chats, du don

alors, dire quoi que ce soit
à propos de quoi que ce soit
c'est nier, l'envers de ce qu'on dit?

mais ne doivent-elles pas partir de quelque chose de concret pour perdurer autant de décennies ?

caro a écrit:

D'où naissent les légendes ?

Surement dans cette partie du cerveau qui préfère croire que comprendre.

Pour expliquer la société dans laquelle on vit, et construire sa personnalité,il y a les mythes. Je pense que les légendes en sont dérivées.Une part de nous qui a besoin de rêver peut-être?

Pour la question sur les vampires et les mythes et légendes, sujet déplacé dans la section "myhtologie"

Comment font les vampires pour vivre dans une froidure éternelle ?

Chère amie, le froid n'est qu'une sensation !!!
Et comme toutes les sensations, elle est subjectif et appreciée selon le point de vue de celui qui fait l'expérience de cette sensation !
A l'inverse de toi, le froid me remonte le moral. Il me rappelle des bons souvenirs et dès lors que les températures chutent en dessous de - 5 °C je suis au top de ma forme et de ma motivation !!!
Ahhhh les pouvoir du psychisme humain...

Froidure psychologique ou physique?

Si c'est physique, un non-mort éprouve-t-il encore ce type de sensations? Ses nerfs fonctionnent-ils encore comme du temps ou il était vivant?

Pour ce qui est du physique. En général, dans la littérature, les vampires n'ont pas de problème avec le froid, ils ne le ressentent pas vraiment en fait. En grande majorité en tout cas.
Pour le psychologique, c'est très personnel à chacun. Certains ne réagissent pas à la froideur alors que d'autres en sont très affectés.

je plussoie Akri !

Le froid paralyse, affaiblit . Ce terme est souvent employé pour décrire des choses négatives ... je ne m'y retrouve pas du tout et j'ai du mal à le gérer (autant physiquement qu'émotionnellement). La chaleur en comparaison semble si naturelle et protectrice ...

L'empathie est-elle un défaut ou une qualité ?

pour moi c'est un défaut

j'ai une amie qui a reçu des commentaires assez "barbares" et je me suis sentit tellement mal pour elle que j'ai faillis faire une crise cardiaque

Une qualité que je ne possède malheureusement pas...

L'empathie permet une certaine relativisation dans les rapports humains et je pense qu'elle est nécessaire et benéfique surtout pour l'entourage de personnes qui présentent cette caractéristique. Par contre elle doit être difficile à supporter, cf le commentaire de Crocs...

Un réel manque d'empathie est un handicap social important. C'est le cas des personnes atteintes de troubles autistiques, qui ne peuvent pas identifier les émotions d'autrui.

J'ai connu une personne atteinte d'Asperger léger, on travaillait en groupe. Il lui faut faire des efforts pour identifier les expressions -rire, colère etc.- et c'est un apprentissage de savoir y répondre. Par "hasard", j'étais la seule à le savoir. Et sincèrement, c'était difficile à voir. Malgré son travail apporté au groupe, la stimulation intellectuelle et tout un tas de choses, j'ai su par derrière qu'elle était rejetée par les autres pour des raisons assez nébuleuses, y compris par des personnes que je jugeais plutôt empathiques, justement.

So, l'empathie, c'est cool. Ça ne veut pas dire qu'on est sympa pour autant, ni que les personnes qui, malheureusement, manquent d'empathie, sont dépourvues de sentiments.

L'empathie est une arme à double tranchant ... ce peut être un avantage quand on travaille dans le domaine social par exemple ...elle permet parfois de comprendre et d'aider dans le bon sens ... mais c'est aussi un amplificateur d'émotion quand on l'éprouve ... je m'explique. Lorsqu'on est face à la tristesse de quelqu'un face à quelque chose que l'on pourrait vivre soit même, l'empathie peut faire que l'on s'appropie cette état d'esprit et très mal le vivre. Un exemple pour éclaircir mes propos confus ... j'ai été témoin il y a peu d'une mère qui a perdu son enfant dans un accident de voiture . Je connais professionnellement cette femme qui s'est confié à moi. Etant moi-même maman, je me suis projeté (involontairement) dans cette douleur et je peux vous dire que je l'ai très mal vécu ...

Comment définir cet état qu'induit l'empathie ? ...

Ben en fait, je ne pense pas que ça a de nom spécial. Quand tu penses sentir la tristesse de quelqu'un, c'est que tu as déjà vécu la tristesse et tu ne vis en réalité pas sa tristesse mais la tienne. Comme tu es une maman, une part de toi a forcément déjà imaginé la perte... et cette situation a rendu tout ça un peu trop réaliste. On ne vit pas réellement ce que vivent les autres, c'est soi-même qu'on regarde.

je ne suis ni maman ni papa pourtant quand j'en entend parler ça me retourne l'estomac quand même

pas la mort de l'enfant, mais la douleur des parents

Cette discussion me fait penser au personnage de Bones dans la série TV du même nom.
Un rationnalisme poussé à l'exès "annule" les effects de l'empathie. Je me sens très proche de ce personnage et on me reproche souvent ma froideur et mon détachement face à de nombreuses situations. Je rejoinds Senhal, l'absence d'empathie n'est pas un manque de sentiments mais une absence de réaction. Et pour ma part, je crois que c'est ma façon de gérer, de mettre une distance entre les autres et moi pour éviter qu'ils me remènent à mes propres démons.

Comme Senhal l'as dit, l'absence d'empathie est un handicap pour vivre en société. Ne pas savoir décrypter les émotions des autres est un réel problème quand on doit travailler en groupe. Après tout, un groupe est basé sur la communication et l'absence d'empathie est une forme de problème de communication puisque la personne est incapable de comprendre les signaux émotionnels émis par d'autres.

Ceci dit, à l'inverse un excès d'empathie n'est pas non plus une bonne chose pour la personne, comme Caro l'a mis. Je pense qu'il faut parvenir à trouver le juste milieu: être capable de comprendre ce que ressent l'autre sans se projeter dans ses sentiments, être capable de garder une certaine distance...

Lysisca, je ne suis pas d'accord avec toi sur le fait que les personnes ayant peu ou pas d'empathie ne comprennent pas les signaux émotionnels des autres.
Nous les connaissons, les reconnaissons et les comprennons, mais nous ne les vivons pas. Et c'est justement là toute la subtilité.
Les personnes, comme les autistes, qui ne comprennent pas les émotions sont au delà d'un simple problème d'empathie. Ils sont dans un réel problème de communication non verbale.

Pour plus de cohérence voici la définition commune tirée du Larousse : empathie, nom féminin. Sens : Capacité de ressentir les émotions de quelqu'un d'autre.

Ce n'est pas parce que je ne "ressents" pas les émotions des autres que je suis incapable de les "comprendre".