C’est une histoire difficile à croire, mais non pas moins vécue,
Ça c’est passé un certain soir en quelque part sur ma rue,
Une jeune fille seule et aux bonne manières revenait de travailler,
Elle a ressentit une poigne de fer qui voulait l’entraîner.
Malgré elle, elle s’est retrouvée dans le fond de la ruelle,
Poil à poil, tout son linge déchiré sur elle,
Une voix lui a dit qu’elle était mieux de ne pas crier,
Si elle ne voulait, pas manger une volée.
Elle a senti une douleur étrange, au souffle entrecoupé,
Comme un vulgaire sac à vidange, elle a reçue un coup de pied,
Ça s’était passé tellement vite, que la fille n’avait rien vu,
Elle s’est retrouvée avec une sale bite, qui souillait sa vertu.
Tant bien que mal, elle a repoussé l’animal,
Anormal, qui déjà s’enfuyait à cheval,
En pleurant, elle se remit sur ses deux pieds,
Bouche en sang, et quelque peu poquée.
C’est une histoire difficile à voir, même pour les policiers,
C’est parce que ça se passe dans les coins noirs, les rues mal éclairées,
C’est le système qui est responsable, me répliquerons les gens,
Il serait peut être recommandable, de donner le fouet comme avant.
Un violeur, c’est un mot qui donne mal au coeur,
Et d’ailleurs, vive la prostitution en coeur,
D’autre dirons, avec un accent féministe,
Élisons une première ministre.
Qu’on vienne pas me dire que les filles volages, font tout pour se faire violer,
À moins de passer leur vie en cage, et puis se contrôler.
Pour ce qui est des gars, qu’est-ce qu’on peut faire, dans le même ordre d’idée,
Quand un maniaque viole ton petit frère, avec une bouteille cassée.
Su au vice, coupons leur donc tous le pénis,
À l’hélice, déclara la première ministre,
C’est la guerre contre le viol commercialisé,
Il y a matière, à écrire des insanités.
Plume Latraverse