Poèmes et belles phrases

Simple phrase venant de nulle part et n'allant vers aucun chemin existant
FoLIe Passagère, ou FoLiE eternel, nous transportant la ou le sang nous mène
chaque phrase est pour moi comme ces gorgées de sang que j'absorbe jours après jours : un délice.

comment ca aucun sens logique?

la Logique Monsieur n'existe que chez les gens Normaux!

Avez vous l'air normal, monsieur avec vos canines dépassant de trop, votre visage trop blanc et ce regard vide assoiffé de ces mots dégoulinant de la vie et regorgant de mort...

[euh compo ecrit il y a deux seconde. enfin c'est plus de la libération d'esprit. C'est temps si j'aime cette idée de logique inexistante a la Ionesco...vous me pardonnerez surement cette petite folie de ma part ,)]

ajoutons donc cette fameuse phrase perdu dans un monde absurde :

"Mon ami ne souffre pas de cette folie, Tu n'es que la conséquence de leurs actes"

une phrase tout droit tirée du "Dracula" de Bram Stocker et que l'on retrouve en interlude dans le tome 1 de Favoles, les larme de pierre de victoria frances.
"Même dans la nuit on voyait la lumière de celle qui se pose sur la glace; et des rafales de neige et les voiles de brume adopterontune forme de femme aux longue robes flottantes..."

et une autre phrase de Théophile Gautier trés de "Clarimonda" que l'on retrouve également dans le même livre de Victoria Frances...
"Si tu désires m'appartenir, je te rendrais plus heureux que Dieu dans son paradis; les anges t'envieront. Déchires ce funèbre linceul avec lequel ils prétendent te taire; je suis la beauté, je suis la jeunesse, je suis la vie, si tu accours, nous seront l'amour."

aller, un petit poeme extrait de "vampyre, l'effroyable journal disparu
du dr cornelius van helsing" ed: gallimar jeunesse

"Comme les anges a l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi je glisserai sans bruit
Avec cles ombres de la nuit"

Et je te donnerai, ma brume,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant..."

Parlant de lecture, voilà une phrase que j'ai trouvé à propose de la lecture:

La lecture est une maîtresse exigeante qui nous ravit l'âme et le coeur.

Une autre phrase que j'ai trouver dans je ne sais plus quel roman, juste à imaginer l'image que le phrase évoque, ça me donne de délicieux frissons:

La dentelle de son corsage évoque en moi un paysage de forêt dont la cîme des arbres bordent un ciel crépusculeux surmonter de la paleur lunaire...

Et une phrase dite par Sire Cédric:

Et des démons, qui dansent toujours à la lisière de la vision.

[...]

Fiançailles le mal cherchait son partenaire
Il l'a trouvé c'est le désert à tout jamais
Je l'imagine on me le montre noir sur blanc
Né en hiver je peux tout voir en négatif
Je suis né pour mourir et tout meurt avec moi

Les étoiles éteintes m'apparaissent miennes
Le deuil unit les murs qui séparaient les hommes
Personne pour tirer la morale du conte.

(Paul Éluard]

Carolyn a écrit:

aller, un petit poeme extrait de "vampyre, l'effroyable journal disparu
du dr cornelius van helsing" ed: gallimar jeunesse

"Comme les anges a l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi je glisserai sans bruit
Avec cles ombres de la nuit"

Et je te donnerai, ma brume,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant..."

En fait, il s'agit du poème de Baudelaire "Le Revenant", dans Les Fleurs du mal . Moi aussi, je l'aime beaucoup celui-là ^^

Comme les anges à l’œil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôve
Et vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit,

Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d’une fosse rampant.

Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu’au soir il fera froid.

Comme d’autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l’effroi.

Ce qu'a écrit mon stylo

Je suis Argstil, j'écris, guidé par la main de mon maître, tel est mon destin: transcrire les délires d'un être humain. Mais, il m'utilise bien et c'est tout ce qui importe pour moi. Peut-être qu'un jour je serai moi aussi un objet sacré comme l'est le Dictionnaire Étymologique de la Langue Copte pour lui. Même si je ne resterai qu'un simple stylo, j'aurai eu quelqu'un qui m'aura aimé. Et, comme il se peut que je lui survive je serais triste d'appartenir à un autre. En ce qui me concerne je serai toujours Argstil, le stylo du Concepteur de la Citadelle...
Maître, ami, toi qui me tiens et qui tiens à moi, ne me perds jamais, je ne veux appartenir à nul autre que toi.
Maître, ami, j'ai fait de toi un scribe, ne l'oublie pas, jamais, j'existe grâce à toi...
Argstil Wajf ton ami.

Transcription plus lisible du texte ci-dessus (toujours en Silarg)...
Jo stil scyrl oz.

Sod Argstil, scod, widj bi u man an jo nep, taw syd jo stin: sro-scihl u xaws an y om. Ma, uzyed aqh iw ej syd pah lee ahpyd to'qh. Pee di y dil sorf y jer ot aqh saj cwaj syd u Coptw Gen Motlig to'bhm. Iv si storf qihp y stil, jornf yhn ci majyhrnf aqh. Ej, cwaj mjorf swidqa yejc sorq tris ana y ytvh. To'qh sorf qehp Argstil, u Argtxepor stil...

Nep, fil, ejs ci zed aqh ej ojc, amt' ajm aqh, cwod on ana y ytvh da'js.

Nep, fil, forl ejs y scrib, blegh on oz, ajm, viwod iw-ic ejs...

Argstil Wajf jee fil.[/color] [/b]

[color=yellow][b]Transcription du même texte (toujours en Silarg mais en écriture Argpal)...

« Dans la rue déserte et lugubre, le poète chercha des yeux son fugitif, mais il ne vit personne. Ivan se dit alors à lui-même :

"Mais, bien sûr, il est sur la Moskova ! En route !"

Il eût été bon, sans doute, de demander à Ivan Nikolaïevitch pourquoi il supposait que le professeur devait se trouver sur la Moskova, et non quelque part ailleurs. Malheureusement, il n'y avait personne pour lui poser cette question. L'abominable rue était totalement vide. »

[Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite]

Ne subissant aucune pesante étreinte, n’éclatant d’aucune oppression, me viennent aux lèvres de douces musiques… Bien que très faible je chantonne des airs de mon enfance qui se détachent de ma mémoire avec la netteté de heurts de cristal. Je chante et ma gorge sèche boit le frais coulement de mes chants. Je souris et mes lèvres forment des sourires doux et souples comme de la poudre. Je pleure et, sur mes joues, les sillons de la douleur en patience reçoivent mes larmes avec ferveur, comme un baume céleste.

Si peu est mon sang en moi que la mort, aimable guide, me soutient par le bras. Qu’importe, en devenant hymne à la vie, mes chants assouplissent les crocs de cette nuit étonnamment calme qui semblent enfin se décider à faciliter mon trépas.

L’harmonie dépose un goût douceâtre entre mes lèvres et je vois s’envoler des notes soyeuses… Elles luisent, flammes mortes, lentes volutes qui s’enroulent autour de mes membres, caressant ma peau et me réchauffant avec leur écharpe d’apaisement. Bientôt l’euphorie s’offre de me soulever et y parvient sans peine tant il est vrai que je ne dois plus peser un poids d’homme mais celui d’une simple larme amère…

[Claude Seignolle] Le Chupador

And my soul from out that shadow that lies floating on the floor shall be lifted never more.

Edgard Allan Poe. Le corbeau

Désolé si je ne met pas la traduction en français, je trouve que la version originale est beaucoup plus belle.

Effectivement ! Un classique que cette finale !

Habilement reprise par Tim Burton et son très cher "Vincent".

Et, histoire de ne pas poster inutilement :

...

Non, tiens..
Soyons inutiles !

Ah ! Un connaisseur !
A chaque fois que je cite cette phrase, les gens me répondent par un "gné" dubitatif exprimant leur incompréhension ...
Et comme tu le dis, çà a été habillement repris dans " Vincent ", et narré par notre fidel et dévoué Vincent Price ...

Il ne faut pas se surprendre d'avoir comme réponses des aboiements quand on s'adresse à un groupe de chiens, comme on dit.

...
Un Haïku...
..:

Papillon qui bats des ailes
je suis comme toi -
poussière d'être !

- Kobayashi Issa -

Un Haiku .... ?

Un poème japonais très court - pratiquement toujours en 3 phrases - qui doit cependant répondre à des règles très précises de formulation.

"Les vagues murmurent leur murmure éternel
Le vent souffle, les nuages fuient,
Froides, indifférentes, les étoiles scintillent.
Un fou attend une réponse."

¬ Heinrich Heine

Un vieux maître a dit:

Quand ton esprit n'est pas encombré des choses inutiles, c'est la meilleure saison de ta vie.

Il avait raison!

Bref, je m'oppose. Les choses inutiles sont essentielles !
Et soit donc plus précise lorsque tu cites, petite.



Les hommes connaissent tous l'utilité d'être utile, mais aucun ne connaît l'utilité d'être inutile.

[Tchouang-Tseu]

Et Fucius a dit ... (et croyez il était loin dêtre con)
L'humanité sans la science, c'est aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette.

A cynic is a man who knows the price of everything but the value of nothing.

[-Oscar Wilde-]

Éternellement méditent les ombres sur ce sol,
Rêvant aux siècles qui se sont enfuis ;
De grands ormes se dressent solennellement près des dalles et des tertres,
Abritant de leur voûte le monde caché d'autrefois.
Sur ce paysage joue la lumière du souvenir,
Et les feuilles mortes chuchotent, évoquant les jours révolus,
Regrettant les images et les sons qui ont disparu.

Triste et solitaires, un spectre se glisse le long
Des allées où ses pas l'ont conduit, de son vivant ;
Un regard ordinaire ne peut l'apercevoir, bien que son chant
Résonne à travers le Temps, empreint d'un charme mystérieux.
Seules les rares personnes connaissant les secrets de la sorcellerie
Entrevoient parmi ces tombes l'ombre de Poe.

Où Poe se promena jadis [ -Howard Phillips Lovecraft- ]

Poème "Aux Poètes Futurs" de René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907), premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901, dédié à tous ceux qui aiment écrire, à tous ceux qui aiment lire et aux lecteurs de VDN :



Un poème est une preuve de notre vécu, une partie de notre vie, une émotion que l'on veut partager avec d'autres, afin de pouvoir les toucher et faire en sorte que nos paroles aident...

Il est si bon de relire un mot d'amour que l'on nous a écrit. Il est si bon de le relire et de le relire et de ...

Merci Loup pour tout ceux que tu m'as écrit !!


P.S. : On est entrain d'écouter la même !!! mdr *Comprendra qui peut *

Ariettes oubliées

Le vent dans la plaine
Suspend son haleine.
(FAVART)

C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.

Ô le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.

Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante,
C'est la nôtre, n'est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s'exhale l'humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?
Paul Verlaine

"Tant va l'éphémère qu'à la fin il commence."
[Jacques Brault]